L’autisme et les troubles du comportement augmentent d’année en année pour atteindre des chiffres alarmants. On parle d’une nouvelle « Épidémie » !

En 2013, une estimation des autorités sanitaires américaines indiquent qu’1 enfant sur 50 serait autiste. En 2016, les chiffres officiels actualisés par le NCHS mentionnent qu’1 enfant sur 36 présente des troubles autistiques ou TSA (troubles du spectre autistique).

En France, la proportion serait d’1 enfant sur 100 touchant 3 à 4 fois plus les garçons que les filles.

L’autisme est une maladie multifactorielle du développement qui présente de nombreux symptômes. On connaît le type Asperger avec des capacités intellectuelles hors du commun (comme dans le film « Rain Man » interprété par Dustin Hoffman) mais la plupart des autistes se reconnaît par une attitude non verbale interagissant peu avec l’entourage.

Quels sont les troubles ?

  • troubles du développement intellectuel
  • troubles de la communication (langage, parole, communication sociale)
  • troubles de l’attention et de l’activité (hypo ou hyperactivité)
  • troubles de l’apprentissage
  • troubles moteurs
  • troubles du comportement et troubles sensoriels

Mais aussi :

  • troubles du sommeil
  • automutilation, violence, agression, pleurs, cris, colère, sautes d’humeur
  • troubles digestifs, gastro-intestinaux (diarrhée et constipation chroniques)
  • système immunitaire affaibli, allergies
  • épilepsie, convulsions

L’approche multifactorielle

Après avoir cantonner l’autisme à un problème psychiatrique, les spécialistes étudient maintenant les pistes de l’environnement et de nombreuses voies s’ouvrent sur la prise en charge globale de l’autisme :

  1. Incidence de l’environnement sur un terrain génétique prédisposé : pollutions de l’air, agriculture industrielle, pesticides, engrais chimiques, nouveaux médicaments, antibiotiques, vaccins dont le ROR, métaux lourds, pollutions électromagnétiques et nucléaires (radioactives), dioxine, OGM, anesthésie générale, le chlore de la piscine…
  2. Effets des métaux lourds (Aluminium, plomb, mercure, cadmium…) : se substituent aux minéraux, effet antibiotique, résistance des bactéries, changent notre code génétique, neutralisent les acides aminées nécessaires à la détoxication, produisent des radicaux libres et des allergies, endommagent les cellules nerveuses => perturbent l’ensemble de nos systèmes et organes vitaux
  3. Les intolérances alimentaires : gluten, protéine du lait de vache, oxalates (cacao, fruits à coque, fruits secs, baies, rhubarbe, haricot, épinard, betterave…)
  4. Effets du gluten et caséine : ces protéines ne sont pas totalement assimilées sous leur forme d’acide aminée et demeurent sous forme de peptide ayant une action « opioïde ». Ces peptides passent les barrières intestinales et du cerveau et agissent comme de la morphine créant un effet de manque et de dépendance qui modifient les transmissions nerveuses.
  5. Le lien cerveau-intestin : la flore ou microbiote est perturbée créant ainsi une dysbiose chronique ou candidose affectant la communication cerveau-intestin et créant des perturbations du système nerveux central et du cerveau ainsi que des troubles digestifs lourds
  6. La piste infectieuse : l’amélioration est notable après traitement de certaines bactéries (rickettsies, mycoplasme, chlamydiae, streptocoque, clostridium, virus de type Herpes, vers, oxyure…). Les tests à la maladie de Lyme (souvent positifs) apportent également une ouverture de traitement
  7. Le stress oxydatif : il endommage l’ADN et les membranes cellulaires, il est souvent le résultat d’infections et de l’environnement. Les troubles de l’alimentation, souvent sélective et déséquilibrée, aggravent l’ensemble du terrain par une oxydation précoce. Des dosages sanguins spécifiques sont nécessaires.
  8. L’apport de l’imagerie médicale : l’encéphaloscan permet de contrôler l’apport d’oxygène dans le cerveau, en lien avec l’inflammation et le stress oxydatif (me contacter)
  9. L’évaluation biologique : c’est une aide précieuse pour analyser le terrain et mettre en place des solutions adaptées : vitamines, minéraux, statut en acides gras, stress oxydatif, peptides urinaires, analyse de selles…
  10. Le bilan Oligoscan (pratiqué au cabinet) : bilan tissulaire et complet non invasif qui permet de mesurer les carences minérales mais surtout les métaux lourds et d’obtenir des informations sur le terrain (stress oxydatif, détox hépatique, acidose, assimilation intestinale…)

Les solutions naturelles

Associée au corps médical, la naturopathie offre de nombreux outils pour améliorer le quotidien des enfants autistes ou présentant des troubles autistiques.

  1. Contrôler l’environnement grâce à des informations concrètes : diminuer la contamination chimique, les perturbateurs endocriniens, l’exposition aux ondes électromagnétiques, l’exposition aux métaux lourds en favorisant un habitat écologique, des vêtements en coton ou lin biologique, une hygiène corporelle avec des produits sains et naturels, l’éviction du micro-ondes et de la wifi, 4G…surtout la nuit où le cerveau se répare.
  2. Régime alimentaire personnalisé sans caséine ni gluten, ni oxalate ni aliment réactif (suite bilan d’intolérances alimentaires) avec bilan alimentaire adapté et des alternatives simples à mettre en place pour les enfants. Attention également au glutamate et aspartate.
  3. Soutenir les fonctions immunitaires et traiter l’intestin : nettoyer la flore pathogène grâce à des plantes antifongiques adaptées à l’âge, régénérer et cicatriser les muqueuses, traiter l’hyperpéméabilité de l’intestin et soutenir la flore à l’aide de probiotiques à haute dose (dont la souche L-reuterii)
  4. Traiter les infections froides : grâce à des antibiotiques naturels comme l’argent colloïdal ou l’artémisia
  5. Corriger le stress oxydatif : oméga 3, vitamines, minéraux en fonction des analyses et du bilan Oligoscan
  6. Corriger les carences en vitamines (B) : B9 et B12 permettent la méthylation (réparation de l’ADN, antioxydant, détoxication hépatique, communication cellulaire) et améliorent rapidement l’état général
  7. Détoxifier les métaux lourds en dernière étape : à l’aide de chélateurs naturels et d’un soutien hépatique et de techniques d’hygiène vitale (ex : bains Epsom)

Je mets à disposition une grille ou journal de bord pour visualiser rapidement le lien entre les compléments et les techniques d’hygiène vitale avec les résultats.

Le parcours est long et difficile mais les résultats sont très largement encourageants.

Bonne santé à tous,

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

Bilan Oligoscan

A lire : « Autisme un nouveau regard » du Dr Corinne Skorupka et Dr Lorène Amet

Idéalement, lorsque la saison sera bien installée, il est conseillé d’accompagner le travail naturel du foie qui augmente sa capacité de détoxification, par une alimentation légère dite de « détox ».

Cette diététique peut avantageusement accompagner une cure de sève de bouleau fraîche et crue déjà évoquée dans un article précédent, d’aubier de tilleul ou un complexe draineur des émonctoires.

Il faut cependant rappeler qu’il est contre indiqué de drainer dans certaines situations :

  • jeune enfant jusqu’à la fin de la croissance
  • femme enceinte ou allaitante
  • personnes affaiblies, dénutries ou atteintes de maladies graves ou chroniques

La cure dure 21 jours en avril ou en mai.

Quelques rappels généraux

  • La qualité alimentaire doit être fraîche, biologique et de saison.
  • Le repas doit durer au moins 20 minutes et être pris en conscience et dans le calme.
  • On augmente son hydratation avec 1 litre minimum d’eau de source ou « eau détox » ajoutée aux légumes, jus et crudités
  • On évite : les graisses cuites et fritures, les sucres rapides et alimentation industrielle, les produits laitiers et le gluten
  • On diminue : les viandes, poissons et œufs

Le petit déjeuner

On favorise l’hydratation au réveil avec une rotation d’1 semaine :

  • 1ère semaine : eau tiède additionnée d’un peu jus de citron frais avec du jus de gingembre fraîchement pressé selon les goûts
  • 2ème semaine : 1 jus de légumes avec curcuma et gingembre frais
  • 3ème semaine : 1 verre de boisson riche en probiotiques : kombucha, Kephir ou Philobiotic (boisson à base de pré et probiotiques disponible chez Nutréine, 1 sachet = 3 verres)
  • + ½ verre de sève de bouleau ou draineur des émonctoires ou un thé vert biologique non sucré ou 1 tisane de romarin (ou bardane, pissenlit) ou 1 jus d’herbe d’orge (détoxifiant et revitalisant)

Selon l’appétit, rien ou :

  • 1 œuf coque ou mollet
  • 1 portion de fruits cuits maison sans sucre ou compote sans sucre avec un super aliment (spiruline, açai, caroube, maca…)
  • 1 banane écrasée avec jus de citron + 1 cuillère à soupe de graines, amandes, noix ou baies de goji
  • 1 yaourt végétal sans sucre avec ½ sachet de Philobio (voir mon précédent article sur le sujet)

Le déjeuner

  • une portion de crudité : radis noir, fenouil, carotte, betterave, pissenlit, mâche et pour les intestins sensibles : graines germés, jus de légumes ou avocat
  • une portion de légumes cuits avec une base de brocolis ou chou Kale
  • 1 petit bol de céréales complètes ou non selon la tolérance : quinoa, riz complet ou ½ complet, millet…
  • 1 poignet de légumineuses : lentilles, fèves, pois chiches, haricots secs
  • 1 filet d’huile d’olive ou de sauce végétale en briquette (amande, coco, riz, avoine cuisine) et herbes fraîches

16/17h

  • 1 à 2 carrés de chocolat noir ou cru
  • et/ou 5 à 6 noix/amandes ou 1 portion de fruit frais en favorisant les baies (myrtilles, cassis, framboises, fraises…) ou 1 pomme

Le dîner

  • légumes cuits sous toutes ses formes : purée, vapeur, gratin avec sauce végétale, wok, soupe épaisse + ail et herbes fraîches et épices douces
  • + poissons gras 2 à 3 fois par semaine
  • dessert : pudding de chia ou 1 compote avec 1 cuillère à café de psyllium blond
  • tisane hépatique

Au coucher

  • 1 verre de jus ou gel d’Aloé Véra

L’hydratation entre les repas

  • eau de source
  • tisane de pissenlit, digestive ou hépatique
  • eau détox : prévoir une caraffe en verre et 1 litre d’eau de source ou hautement filtrée et laisser macérer pendant 3 heures : des feuilles de menthe fraîches, des rondelles de citron, des bâtonnets de concombre, 1 anis étoilée (ou badiane)

Au quotidien : repos, 30 minutes d’exercice physique

1 fois durant la détox : drainage lymphatique, massage, réflexologie plantaire ou hammam/sauna

On peut aussi y associer un soir de mono-diète en consommant uniquement des pommes crues ou cuites avec de la cannelle, des jus de légumes, un seul légume nature vapeur ou une seule céréale (quinoa, riz ½ complet) sans sauce mais avec épices.

Pour ceux qui n’ont pas d’extracteur ou le temps de faire des jus, vous pouvez faire confiance à Yumi. Les jus sont pressés à froid, de saison, biologiques et conservés dans des bouteilles végétales et écologiques faites à partir de la canne à sucre. Pas de pasteurisation mais une technique HPP (High Pressure Processing) qui permet de purifier la boisson sans la dénaturer et tout en préservant toutes ses vitamines. N’hésitez pas à consulter leur site : https://www.yumi.fr/

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Bonne détox à tous !

Pour beaucoup, le printemps si attendu est aussi la saison du retour de l’allergie. Ce n’est pas le pollen ou l’animal qui est le coupable mais un terrain personnel « à fleur de peau » en raison d’un système immunitaire ultra réactif.

Comprendre l’allergie

La réaction allergique est déclenchée par un facteur externe qui vient modifier le terrain. Il existe la plupart du temps, une saturation toxinique de l’organisme, une perméabilité intestinale et une flore déséquilibrée.

Lorsque l’allergène entre en contact avec les voies respiratoires, les globules blancs produisent des anticorps spécifiques (IgE) pour défendre l’organisme.

Les réactions sont immédiates : certaines cellules du système immunitaire vont libérer de l’histamine responsable des manifestations allergiques et inflammatoires.

L’allergène (responsable de l’allergie) peut être un aliment mais aussi d’autres substances (pollen, poussière, médicament, poils d’animaux, moisissures…). Elle peut être saisonnière sur une période donnée et plus généralement au printemps et à l’automne.

Même si l’allergie nécessite une prévention, on peut utiliser des moyens naturels pour éviter les crises aiguës.

Pour éviter l’allergie, il faut favoriser un bon terrain dès la naissance. La maman doit équilibrer sa flore avec des probiotiques et allaiter son bébé. L’accouchement par voie basse permet un premier ensemencement de la flore du nouveau-né (sinon, il faut donner des probiotiques dans le biberon). Il est important de prendre son temps dans la diversité alimentaire. Il ne faut pas aseptiser de façon excessive l’environnement de l’enfant.

La vaccination excessive est elle aussi un des facteurs responsable des allergies.

Les symptômes :

  • Éternuements en salve
  • Nez bouché ou écoulement nasal
  • Signe de sinusite chronique, congestion des muqueuses et parfois polypes
  • Larmoiement et yeux gonflés, rhino conjonctivites
  • Démangeaisons du conduit auditif et palais
  • Sifflement respiratoire, toux sèche, signe d’asthme
  • Fatigue
  • Gonflement cutané (lèvres, langue.. ), urticaire, démangeaisons, eczéma
  • Chocs anaphylactiques, œdème
  • Mais aussi allergie alimentaires (lait de vache, protéine de l’œuf, poisson, arachides, soja, gluten…) avec troubles intestinaux

Les solutions :

  • Les réformes alimentaires : éviction des produits laitiers, du gluten et des aliments riches en histamine (poissons en conserve ou fumés, fruits de mer, vin blanc et champagne, fraises, épinard, choucroute) et les excitants (café, alcool, tabac)
  • Pratiquer un bilan d’intolérances alimentaires pour personnaliser son alimentation
  • Protéger, renforcer et régénérer la sphère intestinale et le microbiote par une prise en charge spécifique :
  1. on purifie
  2. on cicatrise et régénère
  3. on ensemence une bonne flore
  • Combler les carences en oméga 3 (dont huile de périlla) et en minéraux grâce à un bilan Oligoscan
  • Renforcer la sphère hépatique en fonction du terrain
  • Soutenir par la phytothérapie, les huiles essentielles ou bourgeons de plantes très efficaces
  • Privilégier les bons antioxydants (quercétine notamment)
  • Respirer le bol d’air Jacquier
  • Arrêter ou diminuer le tabac
  • Gérer le stress (relaxation, réflexologie plantaire, chi machine, yoga, respiration…)

La prévention, c’est maintenant…

Bonne santé à tous !

On évoque de plus en plus la présence de biofilm dans les pathologies chroniques résistant aux traitements et récidivant en permanence.

Mais qu’est ce que le biofilm ?

Il s’agit de micro organismes bactériens ou de champignons qui recouvrent la surface de nos tissus : dents, intestins, poumons, gorge, tube digestif, vagin, peau et muqueuses…

Ces micro organismes s’organisent et fabriquent des forteresses biologiques impénétrables qui leur assurent une résistance aux traitements et favorisent toutes les maladies chroniques, inflammatoires voire cancéreuses.

Parfois, plusieurs types de bactérie peuvent coopérer, ce sont des biofilms complexes.

Le biofilm est donc une matrice protectrice de bactérie qui assure les nutriments, la possibilité de se reproduire ou de générer des déchets.

On peut le comparer à une sorte de caramel adhérent à un tissu !

Il colonise les plaies, les dispositifs médicaux (cathéter, implant, prothèse) et devient antibiorésistant.

Il se réorganise en permanence et adopte notre génome afin de tromper le système immunitaire qui ne le combat pas.

Parfois, il atteint une énorme épaisseur et aucune analyse permet de vérifier son existence.

Quel est l’impact d’un biofilm ?

On le retrouve dans de nombreuses pathologies :

  • candidose chronique
  • hyper perméabilité intestinale
  • troubles digestifs et du transit
  • inflammations
  • maladie nosocomiale
  • maladie de Lyme
  • parasitoses
  • infection traînant depuis 1 moins et résistant aux antibiotiques et traitements
  • infection subaiguë ou intermittente
  • reprise de l’infection à l’arrêt d’un traitement complet
  • constitution d’une nécrose
  • présence d’un film gélatineux brillant sur une plaie

Attention en cas de : stérilet, valve cardiaque, prothèse vasculaire ou orthopédique, implants dentaires ou mammaires.

Quelles sont les solutions naturelles ?

Heureusement, il existe des stratégies naturelles grâce aux huiles essentielles et complexes pour lutter contre les biofilms. Ces stratégies seront utiles avant d’entamer les protocoles spécifiques de certaines pathologies comme les candidoses ou inflammations chroniques par exemple.

  1. Prévenir en milieu hospitalier : respect des consignes d’hygiène en pré et post opératoire, prothèse avec revêtement hydrophobe et lisse, traitement antibiotique receveur, fixation d’antibiotique sur la prothèse, recours à des molécules capables de disperser le biofilm, poignées et rampes en cuivre en hôpital, bloquer l’adhérence grâce à des substances spécifiques
  2. Diminuer et moduler la réponse inflammatoire en 1ère étape : curcuma, boswellia, oméga 3, antioxydants…
  3. Éviter les dysbioses par une prise en charge du microbiote et de la perméabilité intestinale
  4. Traiter en détruisant ces biofilms en cures régulières grâce aux huiles essentielles agissant en synergie
  5. Refaire le mucus protecteur en cures régulières grâce à des complexes élaborés associés à des vitamines et minéraux en fonction des carences de chacun. Cette étape est complémentaires à la précédente sur 2 mois minimum
  6. Adopter une alimentation équilibrée avec des index glycémiques bas < 55 : pain complet et/ou sans gluten, riz basmati ½ complet, flocons d’avoine ou sarrasin, quinoa, haricot rouge ou blanc, lentilles, pois chiches, petits pois, fruits (sauf bananes, ananas, cerise et raisin), légumes (sauf pommes de terre, betterave) avec des herbes fraîches et une qualité alimentaire biologique
  7. Éviter : l’alimentation industrielle et raffinée, les jus industriels, les polluants, tabac et alcool
  8. Gérer son hygiène bucco dentaire
  9. Gérer le stress et l’anxiété
  10. Éviter les ondes électromagnétiques

Cette gestion des biofilms permet d’obtenir d’excellents résultats et d’accélérer la prise en charge sur les pathologies chroniques.

Bonne santé à tous !

La chronobiologie permet la gestion de certaines activités : sommeil, travail, repas, scolarité, vacances, exercices physiques, etc. Nous sommes soumis aux rythmes de l’univers et notre organisme n’a pas le choix que de s’y adapter grâce à notre horloge biologique située dans le cerveau, mécanisme d’une grande précision.

Tout est rythme sur Terre : température, saisons, lumière, océans… et nous pouvons y survivre en adaptant notre rythme intérieur grâce à des sécrétions hormonales aussi appelées neurotransmetteurs.

Il arrive que nous perturbons ce mécanisme d’adaptation et de survie par des désynchronisations dues, la plupart du temps, à des besoins professionnels, sociaux ou culturels.

Certaines personnes travaillent la nuit et subissent un conflit entre l’horloge biologique et les synchroniseurs environnementaux et sociaux  : personnel hospitalier, taxi, comédiens, personnel de sécurité ou de compagnies aériennes, militaires, policiers…

Les dernières études (Epidemiology, Biomarkers & Prevention) informent que les risques sont encore accrus pour les femmes. Sur 4 millions d’infirmières travaillant la nuit, le risque de cancer du sein augmente de 58%, les cancers gastro intestinaux de 35% et le poumon de 28% par rapport aux infirmières de jour.

En effet, au fil du temps, l’inversement des rythmes désadapte l’horloge biologique en raison du manque d’exposition à la lumière du jour et génèrent de nombreux effets délétères :

  • prise de poids en raison du déséquilibre du cortisol (le déstockage des graisses ne peut plus se faire la nuit)
  • troubles du sommeil : insomnie, difficultés d’endormissement, réveils nocturnes ou précoces, apnée du sommeil, sommeil iatrogènes (somnifères), suite de pathologies (douleurs…)
  • stress chronique et fatigue
  • risque de burn out
  • baisse de performances physiques ou psychiques
  • risque accru d’accidents
  • altération de la mémoire
  • manque de vigilance, risque d’accident au travail et accident de la route augmenté
  • troubles digestifs
  • troubles cardiovasculaires
  • sensibilité aux infections
  • altération de la vie sociale et familiale
  • risque accru de cancer
  • vieillissement prématuré
  • manque d’activité physique

Quelles sont les solutions naturelles ?

Tout d’abord, un rappel sur les solutions de bon sens : savoir poser les limites, faire des pauses régulières, gérer son stress (relaxation, respiration, cohérence cardiaque), favoriser une activité physique et créative, manger sainement et réduire les excitants (alcool, tabac, café, soda, sucre), faire un travail sur soi et prendre du recul !

La naturopathie et la chronobiologie offrent de nombreux outils pour équilibrer et soutenir le terrain et la santé en cas de désadaptations :

  • la chrono nutrition => petit déjeuner consistant et protéiné, déjeuner complet, collation de fruit et dîner léger à adapter en fonction des horaires
  • ne pas faire l’impasse sur les acides gras essentiels (équilibre oméga 3 et 6)
  • maintenir une grande digestibilité des repas nocturnes
  • diète de 13h sans manger (entre le dîner et petit déjeuner)
  • instaurer une régularité des rythmes même inversés
  • avoir une chambre calme et isolée pour un apport réduit de lumière et bruit en journée
  • réguler les neurotransmetteurs grâce à des compléments alimentaires adaptés (dopamine, Gaba, sérotonine…)
  • combler les carences : magnésium, oméga 3/6, oligoéléments, antioxydants
  • soutenir le sommeil naturellement (mélatonine, bourgeons de plantes, phytothérapie, minéraux)
  • éviter les ondes électromagnétiques (wifi, téléphone, tablette…) surtout en période de repos

Bonne santé grâce à la naturopathie !

Qu’est ce que l’impédancemétrie ?

Il s’agit d’une mesure que l’on effectue sur une balance élaborée afin d’évaluer la composition de la masse corporelle.

L’IMC (indice de masse corporelle) est un indicateur pour mesurer la corpulence et son interprétation.

L’impédancemétrie est un moyen de contrôler et de suivre l’évolution de l’hydratation, la gestion du poids, l’état de forme générale et l’optimisation de la masse musculaire.

Les mesures peuvent être complétées par celle du tour de taille, autre indicateur de santé en cas d’excès.

Je vous propose au cabinet, l’utilisation de la balance avec un bilan transmis d’analyses et d’interprétations suite à la mesure.

Les mesures et bilans sont offerts au cours de la 1ère consultation ou consultations de suivi.

Dans le bilan, vous aurez les informations suivantes :

  • Poids

  • IMC

  • Masse graisseuse (poids et %)

  • Indicateur de graisse viscérale

  • Masse maigre

  • Masse musculaire

  • Eau corporelle totale (poids et %)

  • Masse minérale osseuse

  • Taux métabolique de base (nombre de calories dépensées au repos)

  • Age métabolique estimé

Qu’est ce que le taux de masse hydrique ?

C’est la quantité totale d’eau contenu dans le corps et exprimée en pourcentage de son poids total. L’eau est indispensable à la vie et à notre équilibre. Elle représente une part importante dans notre corps ainsi contenue dans les tissus, cellules et organes. L’hydratation est un grand facteur de santé et permet un fonctionnement efficace de notre organisme et de nos cellules.

Les niveaux d’eau fluctuent naturellement au cours de la journée et de la nuit mais certains facteurs peuvent aussi intervenir : la qualité et quantité des repas, l’alcool, le café, les diurétiques, le cycle menstruel chez la femme, la maladie, l’exercice physique et les baignades ou la température extérieure.

Voici les taux moyens observés sur des personnes en bonne santé :

  • Hommes : de 50 à 65 %
  • Femmes : de 45 à 60%

Qu’est ce que la masse musculaire ?

La masse musculaire comprend les muscles squelettiques, les muscles lisses (cardiaques, digestifs…) ainsi que l’eau contenue dans ces muscles. Les muscles ont un rôle essentiel dans la consommation d’énergie.

La fonte musculaire est préjudiciable pour la santé, sa prévention due au vieillissement ou à l’amincissement doit être prise en charge.

Référence de base :

  • Hommes : 44 %
  • Femmes : 31 %

La masse maigre

Elle complète la masse grasse et est composée des muscles, organes, os et peau principalement.

Références de base :

Hommes : 70-90 %

Femmes : 60-80 %

La masse minérale osseuse

Il s’agit de l’évaluation des structures osseuses. La prise en charge pour maintenir le capital osseux est globale au niveau de l’hygiène vitale : exercices physiques, alimentation, carences ou excès minérales, prévention adaptée selon l’âge.

Le pourcentage de masse grasse corporelle

Nous avons besoin d’un juste équilibre de lipides dans le corps mais un excès de graisse corporelle (surtout abdominale) peut induire des maladies métaboliques comme l’hypercholestérolémie, le diabète, les troubles cardiovasculaires, l’apnée du sommeil…

Il est interprété en fonction de l’âge, du sexe, de la taille et du poids.

On retient les valeurs moyennes de santé :

Hommes

Age

Bonne santé

Surpoids

Obésité

20 à 39 ans

8 à 20 %

21 à 25 %

> 25 %

40 à 59 ans

11 à 22 %

23 à 28 %

> 28 %

À partir de 60 ans

13 à 25 %

26 à 30 %

> 30 %

Femmes

Age

Bonne santé

Surpoids

Obésité

20 à 39 ans

21 à 33 %

34 à 38 %

> 38 %

40 à 59 ans

23 à 34 %

35 à 40 %

> 40 %

À partir de 60 ans

24 à 36 %

37 à 43 %

> 43 %

A éviter avant ou proche de la mesure

  • les repas copieux
  • l’activité physique soutenu
  • les produits stimulants : café, soda, alcool
  • la prise de boisson excessive ou la vessie pleine
  • la période de menstruation chez les femmes

Contre indications

  • Femmes enceintes
  • Porteurs de pace maker ou de prothèses métalliques

N’hésitez pas à me contacter pour toute information complémentaire sur ce sujet.

Bonne santé à tous !

La langue, comme d’autres parties du corps, donne de précieux renseignements sur l’état de santé et l’équilibre intérieur.

Nous ne pensons pas à l’observer, excepté en cas de maladie où sa coloration nous inquiète, mais retenons que son observation fait l’objet de toute les attentions en médecine chinoise et ayurvédique.

La langue permet une observation objective car elle est peu modifiée par les émotions ou événements récents.

Elle a 3 fonctions principales : motrice, d’élocution et sensorielle.

On peut aussi y localiser, une correspondance avec les différents organes.

Comme je l’avais déjà évoqué dans un précédent article sur le Gandouch, la langue doit faire l’objet d’hygiène et d’attention, au même titre que les dents ou les gencives.

A cet occasion, le matin avant d’utiliser le racloir à langue, il suffit d’observer :

  • sa couleur (pâle, rose, rouge, sombre, violacée, bleue)
  • sa forme et son épaisseur (mince, gonflée, longue, courte, large)
  • ses dépôts et enduits (blanc, jaune, gris, noirâtre)
  • son aspect général parfois en carte de géographie
  • ses stries latérales ou centrales, ses fissures, ses tâches,
  • ses déformations, les marques des dents
  • ses boutons dans le fond
  • ses 2 veines sous la langue
  • sa mobilité (molle, raide, tremblante tordue)

Il faut éviter l’observation après un repas car certains aliments modifient la couleur de la langue (chocolat, café, jus d’orange, olives, vinaigre…) ainsi que le tabac !

Certains médicaments peuvent aussi altérer l’apparence de la langue.

Les différents secteurs à observer de la langue

  • La pointe de la langue correspond au cœur
  • Les poumons sont situés entre la pointe et le centre
  • La rate, pancréas et l’estomac sont situés au centre de la langue
  • Les reins, vessie, organes de reproduction et intestins sont au fond ou racine de la langue
  • Le foie et vésicule biliaire sont au niveau latéral

Quelques significations

Formes Mince => anémie, manque d’énergie

Gonflée => excès de liquide et de toxines, inflammation, présences de graisses et mucosités

Gonflée partiellement => voir la zone organique en correspondance

Longue => troubles cardiovasculaires

Courte => raideur des tendons et muscles, acidose

Large => manque d’énergie

Couleurs Rose => état normal

Pâle => anémie, frilosité, faiblesse

Violacée => excès d’alcool

Rouge => congestion du cœur, fragilité émotionnelle, dépression, colère rentrée (pointe) ou irritation de l’estomac, irritabilité, surmenage (centre) ou inflammation des poumons (entre la pointe et le centre)

Rouge sombre => mêmes troubles que rouge en plus aggravés

Bleue => intoxication, mauvaise circulation sanguine, pieds et mains froides, troubles des règles chez les femmes.

Noirâtre => problème rénal, carence vitamines B

Enduits Fin et blanc => situation normale

Absence d’enduit => hypo fonctionnement des reins (sécheresse) et de l’estomac

Glissant et mouillé => mucosités, glaires, rétention de toxines

Au fond (blanc ou jaune) => problèmes gynécologique ou intestinaux

Blanc et épais => maladie en cours, surcharge hépatique ou intestinale ou respiratoire

Gris => évolution des pathologies précédentes sous forme chronique

Jaune => surcharge du pancréas, estomac ou de la rate. Sur les bords : surcharge foie/vésicule biliaire

Noir => troubles rénaux, maladie évolutive, candidose

Signes Marquée par les dents => trouble de la rate (gestion des liquides, mucosités, toxines, qualité du sang et des organes du bassin)

Fissures en général => sécheresse (lèvres, muqueuse, absence de soif) et surcharge digestive chronique

Fissurée horizontalement => fatigue de l’estomac, des poumons ou des reins selon l’emplacement, sécheresse interne

Fissure centrale longitudinale => troubles de l’estomac

Fissure centrale jusqu’à la pointe => troubles cardiovasculaires

Fissures latérales => surcharge hépatique et vésicule biliaire

Points ou tâches rouges => troubles circulatoires, stases veineuses

Boutons au fond => toxines

Veines Sombres et gonflées => stagnation du sang, sang épais, congestion veineuse, cholestérol ou encrassement sanguin, fragilité cœur/poumons

Pâles et fines => anémie, faiblesse, frilosité

Jaunâtres => rétention d’eau, toxines

Mobilité Molle et pâle => déshydratation, manque ou excès de sommeil, palpitations, lassitude, fatigue

Raide => troubles cardiovasculaires et musculaires

Déviée d’un côté => paralysie, tremblements, spasmes

Tremblante => fatigue extrême, manque d’énergie

Pour finir, je vous partage une phrase de Steinbeck (Les raisins de la colère) qui nous rappelle à l’essentiel :

«Qu’est ce qui a dit que c’était mal ?….Les redresseurs de torts, les chasseurs de péché – mais ils ne connaissent pas assez la vie pour avoir le droit d’en parler. Non, là, tout près des étoiles, si bonnes, si douces, je m’incorpore à la grande fraternité des mondes. Là, tout est sacré – tout, même moi.»

Bonne santé à tous !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89

Tout d’abord, je souhaite à toutes et à tous une année 2018 pleine de bonheurs, réalisations personnelles, spirituelles et professionnelles mais surtout de santé !

Je vous invite à découvrir une vitamine de saison, la vitamine K2.

Il faut déjà savoir que la vitamine K tire son nom de « Koagulation » (en allemand), allusion au rôle qu’elle joue dans la coagulation sanguine.

On la trouve sous différentes formes :

  • la vitamine K1 (phylloquinone): elle provient des végétaux verts et agit plus précisément sur la circulation sanguine
  • la vitamine K2 (ménaquinone) : elle provient des bactéries de la flore intestinale et agit au niveau articulaire et artériel
  • la vitamine K3 (ménadione) : précurseur des ménaquinones

La vitamine K est absorbée au niveau de l’intestin grêle et très peu dans le côlon. Elle est transportée au foie via la lymphe où elle est mise en réserve ou alors distribuée aux différents tissus.

Elle est éliminée via la bile et l’urine.

Sa carence est augmentée en cas de maladie intestinale perturbant son absorption : maladie cœliaque, colite, rectocolite hémorragique…

Pourquoi prendre de la vitamine K2 ?

Son intérêt en complémentation concerne la fixation du calcium sur la trame osseuse et non sur d’autres sites préjudiciables à la santé comme les artères.

Je rappelle que la prise de calcium peut entraîner une calcification tissulaire, une hypercalcémie, un dépôt artériel préjudiciable au système cardiovasculaire et des lithiases rénales.

Il faut donc toujours traiter une carence avec des synergies naturelles contenant un calcium assimilable.

La vitamine K2, souvent associée avec la vitamine D3, joue ce rôle d’équilibre en transportant le calcium des artères vers les os évitant ainsi les conséquences délétères.

La synergie peut être complétée par une prise de magnésium pour une meilleure assimilation et protection.

Elle est présente dans l’alimentation en faible quantité :

  • légumes verts : épinard, brocoli, laitue, chou vert, cresson, asperge
  • foie
  • produits laitiers
  • viandes

Pour qui ?

Cette synergie, à faire en cure 2 fois par an, trouve un intérêt pour les personnes :

  • déminéralisées,
  • les femmes ménopausées,
  • en cas d’ostéoporose et de carence en calcium,
  • d’acidose,
  • d’alimentation industrielle, sucrée et raffinée,
  • de consommation excessive de café ou soda,
  • en cas de sédentarité,
  • de pathologie intestinale,
  • de carence en vitamine D

Pour un renforcement du capital osseux et immunitaire, la cure vitamine D3/K2 est intéressante tout particulièrement en hiver.

N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire.

D’autre part, pour ceux que la chronobiologie intéresse, j’ai eu le grand plaisir de partager l’article de Laura Châtelain «Epuisée ? Je revois mon rythme» dans le magasine Avantages du mois de février 2018 déjà en vente dans les kiosques.

Bonne santé à tous !

Le psyllium a le vent en poupe et on le retrouve maintenant dans de nombreuses utilisations culinaires pour donner une consistance moelleuse aux recettes et apporter ses bienfaits sur la santé.

C’est avant tout l’ami de notre intestin par la douceur de sa régulation, que le transit soit trop lent ou trop rapide.

Il a l’avantage d’être sans gluten ni calorie.

C’est quoi ? 

Il s’agit de l’enveloppe de la graine du « Plantain des Indes », appelé aussi « Ispaghul » ou Psyllium Blond. Psylla signifie « puce » en grec car les graines sont très petites.

Le psyllium contient une forte teneur en mucilage mais il ne faut pas le confondre avec le psyllium brun plus pauvre en mucilage.

On l’utilise exclusivement en poudre que l’on peut conserver plusieurs années dans un bocal hermétique à l’abri de l’humidité.

Outre ses avantages culinaires, c’est l’un des principaux remèdes de l’intestin :

  • il améliore le péristaltisme et régularise la fréquence et qualité des selles
  • il régule diarrhée et constipation y compris en cas de colon irritable
  • il réduit les flatulences et ballonnements
  • il développe une flore bénéfique par son aspect prébiotique et génère des acides gras à courte chaîne (comme l’acide butyrique, source d’énergie et de défense du microbiote)
  • il nettoie les parois de l’intestin en absorbant les substances toxiques
  • il améliore les pathologies du gros intestin : fissures, hémorroïdes, diverticulites, côlon irritable, rectocolites, maladies inflammatoires, ulcères…
  • il régule l’appétit avec le mucilage qui forme un « gel coupe-faim » dans l’estomac
  • il diminue l’index glycémique du repas et facilite la perte de poids
  • il fixe les graisses en les empêchant ainsi de passer dans le sang

Sa composition :

  • polysaccharides
  • aucuboside (molécule) anti-inflammatoire, antiallergique, anti-spasmodique, antibactérien, antiviral
  • oligoéléments
  • potassium
  • mucilages (25 à 30% de la graine sèche)

Son action :

Les mucilages sont des substances végétales capables d’absorber jusqu’à 8 fois leur volume en eau. Ils retiennent l’eau des aliments digérés, ramollissent les selles dures et rendent les selles liquides plus consistantes en transformant l’eau des selles en gel.

Les mucilages ralentissent le passage des aliments de l’estomac vers l’intestin favorisant ainsi la satiété.

Pour qui ?

Le psyllium est autorisé pour les femmes enceintes et les enfants âgés de 6 ans

Mode d’emploi :

Il est préférable d’augmenter les doses progressivement :

  • 1 cuillère à café mélangée à de l’eau et consommée instantanément pendant 3 jours
  • 2 cuillères à café pendant les 3 jours suivants ou 1 cuillère à soupe le soir au coucher
  • Si besoin : 3 cuillères à café par jour.

On peut aller jusqu’à 3 cuillères à soupe par jour selon les besoins.

Il faut toujours accompagner la prise en buvant beaucoup d’eau.

Le gel se forme ainsi dans l’estomac.

Astuce pour les fêtes : prendre 1 cuillère à café de psyllium dans un verre d’eau avant les repas de fêtes. Il va tapisser et protéger le tube digestif et limitera les effets de l’alcool.

Précaution et contre-indications :

  • Les sténoses intestinales ou œsophagiennes
  • Les obstructions gastro-intestinales
  • La prise de psyllium peut nécessiter un réajustement des traitements antidiabétiques

Le psyllium en cuisine :

Le psyllium est apprécié en cuisine pour remplacer les œufs et la gomme de guar (ou de xanthane) notamment et son goût neutre permet de nombreuses variations culinaires : pains, gâteaux, cake salés ou sucrés, entremets.

C’est également un atout minceur et une aide précieuse pour les personnes au régime sans gluten. Il reste économique car il suffit d’en ajouter une très petite quantité (1 cuillère à café pour un cake par exemple)

Une recette santé au psyllium

3 poires crues ou l’équivalent d’un autre fruit (abricots, pêches…)

1 cuillère à café de purée d’amande blanche

1 cuillère à soupe de psyllium blond

Facultatif : poudre de vanille, chocolat fondu et 1 cuillère à soupe de sirop d’agave ou miel

=> mixer les fruits et la purée d’amande (+ vanille ou miel si besoin), ajouter le psyllium et bien mélanger.

Répartir dans des verrines et laisser prendre au réfrigérateur 4 heures avant de servir. On peut napper de chocolat noir fondu pour la présentation.

Bonne santé et bonnes fêtes !

On parle beaucoup de l’alimentation vivante, mais qu’est ce que c’est précisément ?

L’alimentation vivante est une alimentation qui véhicule une charge électrique et une information utiles au fonctionnement cellulaire (toute cellule est chargée positivement et négativement).

Les aliments contiennent une part d’énergie qui doit correspondre à nos besoins et non puiser dans notre énergie et nos réserves minérales.

Des instituts techniques d’agriculture (ITAB en France ou FIBL en Suisse) analysent la qualité d’un aliment et sa force vitale. Les aliments ne sont pas qu’une addition de nutriments, ils possèdent aussi une énergie mesurable.

Les bienfaits des aliments vivants sont essentiels à notre santé : protection antioxydante (contre les UV et radicaux libres), vitamines, minéraux, fibres, oligoéléments…

En effet, certains aliments sont dévitalisants :

  • café
  • sucre
  • alcool
  • viandes selon la qualité
  • aliments industriels et raffinés

Il y a aussi les traitements chimiques qui viennent déséquilibrer nos besoins :

  • hybridations, modifications génétiques
  • pollutions
  • mauvaise cuisson et autres traitements thermiques
  • raffinage
  • additifs et conservateurs
  • excitants
  • stockage
  • transports
  • irradiation des aliments

Exemple de la tomate :

Une tomate qui a subi plusieurs hybridations et pousse sous serre, hors sol, parfois irradiée n’a plus aucun bénéfice humain. A l’inverse, une tomate ancienne, mûrit au soleil et nourrit par une terre de qualité fera partie de l’aliment vivante : elle respecte l’environnement et notre organisme.

Voici donc quelques aliments vivants :

  • végétaux crus riches en pigments, enzymes, oxygène, eau vitale, oligoéléments, phytohormones, antioxydants, fibres…
  • myrtilles crues et cuites 3 mn à feu vif (augmentation par 100 de la quantité d’antioxydants)
  • champignons (mis 1 à 2h au bord de la fenêtre, ils seront plus riches en vitamine D)
  • pamplemousse rose (plus intéressant que jaune)
  • tomates (ne doivent jamais être conservées au réfrigérateur), pensez à la tomate Zebra (naturellement verte, elle protège du cancer du sein, foie, estomac et colon)
  • graines germées
  • sauces lacto fermentées : shoyu, tamari,
  • sel de l’Himalaya, sel de Guérande
  • gingembre et curcuma frais et en épice
  • jus de légumes à l’extracteur
  • supers aliments : spiruline, klamath, jus d’herbe, cacao cru, baies de goji, açaï, grenade…
  • pollen frais (non déshydraté)
  • épices biologiques
  • herbes fraîches aromatiques : persils, basilique, thym, romarin, coriandre, sauge…
  • l’eau de source

Favorisez donc à chaque repas, un peu de ces aliments vivants favorables à la santé !

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