La prévention du cancer du colon par la naturopathie

Tout le monde en parle ! L’intestin est au cœur de l’actualité, des études scientifiques et surtout de nos préoccupations.

Depuis une soixantaine d’années, les changements alimentaires et l’augmentation des polluants ont fragilisé notre système digestif avec une augmentation significative de pathologies lourdes telles la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn et les cancers colorectaux.

La dysbiose est un déséquilibre qualitatif et quantitatif qui entraîne des perturbation de la physiologie du microbiote intestinal. Elle entraîne une mauvaise communication entre le cerveau et l’intestin. Elle est la source de nombreux dysfonctionnements physiologiques :

  • surpoids
  • fatigue
  • diabète
  • douleurs articulaires, inflammations
  • stress, déprime ou dépression
  • insomnie
  • constipation ou diarrhée
  • allergies et problèmes respiratoires
  • troubles cardiovasculaires, cutanés, digestifs
  • infections à répétitions…

La dysbiose augmente l’apparition de toxines bactériennes et réduit la synthèse des bactéries bénéfiques. La barrière intestinale s’enflamme et autorise le passage de toxines et bactéries dans la circulation sanguine. Le système immunitaire répond et l’inflammation chronique plus ou moins perceptible s’installe dans l’organisme. Ce phénomène favorise l’hyper prolifération cellulaire et les dysfonctionnements dans tout le corps.

Quels sont les moyens de prévenir le cancer du colon ?

  • Augmenter la production du butyrate (acide gras à chaîne courte), grand régulateur de la prolifération cellulaire du colon
  • Lutter contre la colonisation par certaines espèces favorisant le cancer du colon : Streptocoque glycolytiques, Bacteroides fragilis, Enterococcus faecalis, Clostridium septicum, Fusobacterium spp et Escherichia coli.
  • Réduire les enzymes favorisant les tumeurs en diminuant la présence de molécules chimiques dans l’organisme (médicament, alimentation industrielle, additifs, nanoparticules…)
  • Réduire la glucuronidase (une enzyme) dont l’augmentation accrue favorise le risque de cancer du sein, prostate et colon (mesurable dans les selles) = diminuer sa consommation de viande rouge, d’aliments transformés, de produits sucrés, d’alcool, d’antibiotiques inutiles
  • Faire des tests en laboratoire et coproculture (me consulter)
  • Favoriser : la pectine de pomme, les graines de cumins et fenugrec, le chardon marie, le psyllium blond, les antioxydants (OPC), les lactobacilles et bifidus (mais pas dans les yaourts industriels !)
  • Favoriser la filtration hépatique qui permet l’excrétion des éléments carcinogènes et le recyclage de nos propres hormones
  • Équilibrer le pH en favorisant un équilibre acido-basique
  • Traiter la dysbiose intestinale et l’inflammation
  • Diminuer la présence d’acides biliaires secondaires dans le sang par excès de lipides (ils augmentent les radicaux libres et favorisent le cancer)

Comment équilibrer son microbiote ?

Pour optimiser son microbiote en faveur d’une prévention et du retour à la santé, il faudra mettre en place les grands rappels en hygiène vitale suivants :

  • mastiquer suffisamment
  • gérer le stress, l’anxiété chronique et le manque de sommeil
  • éviter les sources de pollutions (alimentation et eau, cosmétiques, produits d’entretien, métaux lourds…)

Enfin, les 4 grands axes de prise en charge consistent à :

Équilibrer son alimentation

Il s’agit de privilégier une alimentation hypotoxique, fraîche, de saison et biologique dans la mesure du possible :

  • aliments vivants riches en antioxydants et aux propriétés anti-inflammatoires
  • fruits oléagineux, poisson, huiles de 1ère pression à froid riches en oméga
  • protéines animales et végétales (riches en glutamine) pour nourrir les cellules de l’intestin
  • probiotiques alimentaires
  • éviter le gluten, sucre raffiné et lactose
  • être attentif aux mauvaises associations alimentaires
  • diminuer les aliments caramélisés entraînant la glycation (croûte du pain, viennoiserie, peau grillée du poulet…)

Nettoyer et aseptiser son microbiote (1 à 2 mois)

  • utiliser les huiles essentielles, bourgeons de plantes et phytothérapie
  • lavement ou irrigation du colon

Régénérer et cicatriser l’intestin (2 à 3 mois)

Il existe des synergies en compléments alimentaires à base de :

  • Vitamine D
  • Glutamine
  • Butyrate
  • Oméga 3
  • Minéraux, vitamines, oligoéléments
  • Champignons protecteurs
  • Curcuma ou Boswellia…

Réensemencer une bonne flore

  • pré et probiotiques de qualité et adaptés à chacun

Ce travail en profondeur permet un résultat réel sur le long terme. Après les premières phases de traitements plus intensifs, il s’agira de maintenir les acquis à l’aide de mini-cures ou prévention saisonnière.

Bonne santé à tous,

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89