Nous ne pouvons pas fabriquer les oligoéléments, mais ils sont présents dans notre corps en très petite quantité.

Ce sont des minéraux indispensables à notre santé qui sont des « starters » et accélérateurs de réactions biochimiques.

Ils sont utiles pour :

  • la structure de vitamines
  • les fonctions de défenses
  • l’action antioxydante
  • l’action anti-acide
  • la régulation de gènes

Ils existent sous 2 formes : minérale (gélules) et ionisées (liquide extraite de l’eau de mer). La forme ionisée est bio-disponible et n’a pas les éventuels effets indésirables des formes pondérales.

Notre alimentation est actuellement appauvrie en oligoélément en raison du raffinage des aliments, des techniques de cultures intensives qui appauvrissent les sols, des pesticides, des modes de cuisson et de conservation, de l’intoxication aux métaux lourds.

Le bilan Oligoscan est un spectrophotomètre qui permet de mesurer les concentrations tissulaires des minéraux et oligoéléments.

Voici quelques oligoéléments :

Le fer en oligoélément n’est pas oxydant . Il est toujours préférable de l’associer à des cofacteurs et une alimentation riche en protéine animale.

  • il réduit la fatigue et les symptômes d’anxiété
  • améliore les bilans hématologiques
  • améliore les fonctions cognitives et thyroïdiennes
  • améliore les carences des femmes enceintes et bébés
  • améliore l’immunité au niveau lymphocyte

Le manganèse est un grand activateur d’enzymes. Son rôle est reconnu dans la réaction immunitaire et allergique par un processus antihistaminique.

Le cuivre possède une action anti-inflammatoire et stimule le système immunitaire. C’est également un agent antiviral et anti-microbien. Il est indispensable au transport du fer et participe à la défense antioxydante. On l’utilise en aigu lors d’épisodes infectieux et s’associe bien au manganèse ou dans la formule cuivre/or/argent.

Le chrome est connu pour son action normoglycémiante (hypo ou hyperglycémie) et régulateur du poids lors des envies de sucre. La carence s’accentue avec l’âge, en cas de pré-diabète ou diabète mais aussi en cas de stress ou d’efforts intenses.

Le zinc est en concentration élevée dans les muscles, le foie, les organes reproducteurs masculins, les os, la rétine, la peau et les cheveux. Nos réserves sont faibles, diminuent avec l’âge et nécessitent un apport alimentaire régulier (sources de protéines animales et végétales). Il y a de fréquentes carences en zinc chez les femmes et personnes âgées. Il intervient dans :

  • l’équilibre acido-basique
  • le métabolisme hormonal (glycémie, surrénales…), la fertilité, les sucres, les graisses et les protéines
  • la synthèse des acides nucléiques (Adn), du collagène, des acides aminés soufrés
  • le fonctionnement du système immunitaire et cognitif
  • la protection antioxydante

Le silicium permet aux plantes de tenir droite. Dans le corps humain, il est présent dans la peau, les cheveux et ongles, les muqueuses et le tissu conjonctif (tendons, poumons…). Il a un rôle essentiel dans la croissance et le développement du squelette et du cartilages, participe à la minéralisation, la cicatrisation et la protection des artères. Il est également en compétition avec l’aluminium et diminue sont accumulation dans le cerveau. On peut le prendre sous forme minérale (prêle, bambou, ortie) en petite cure sans oublier la forme ionisée.

Le magnésium participe comme cofacteur à plusieurs centaines de réactions enzymatiques et les carences sont très fréquentes en raison des besoins conséquents. Le stress, l’insomnie, la caféine, le manque d’apport et le sport intensif favorisent sa carence. Il a de nombreux rôles sur l’ensemble de notre organisme mais on le préconise en cas de :

  • trouble de la contraction musculaire
  • fatigue et irritabilité
  • troubles neurologiques (migraines, mémoire, douleurs)
  • stress, hyperactivité et insomnie
  • trouble de la densité osseuse
  • protection vasculaire

Le molybdène possède de nombreux rôles physiologiques et une grande activité au niveau du foie et de l’intestin. Il participe notamment à la synthèse de la glutamine (protéine de régénération des cellules intestinales). Son besoin est accrue en cas de candidose, d’exposition à des substances toxiques, des maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn par exemple) et des troubles de la malabsorption ou hypersensibilité au gluten.

Bonne santé !

La caroube est une légumineuse qui vient du caroubier et ressemble à une grande gousse remplie de graines.

Les graines sont très souvent utilisées en alternative au cacao de par leur goût subtil mariant des arômes de cacao, vanille, noix de coco et caramel. On les trouve en poudre dans le commerce et personnellement je fais confiance à Sol Semilla. La poudre de caroube est biologique et vient du Pérou. Elle reste onéreuse mais il s’agit d’en consommer très peu selon les préparations, soit ½ à 2 cuillères à café par assiette ou bol.

La poudre de caroube fait partie des supers aliments en raison de ses nombreux nutriments et sa richesse en antioxydants. On dit que c’est un aliment « anti cancer ».

La carouble contient des protéines, de l’amidon, des vitamines (dont vitamine B et E) et des minéraux : calcium, fer, phosphore, magnésium, potassium et silice.

Elle contient également des sucres dont un sucre particulier qui a des propriétés épaississantes.

Elle contient une très faible teneur en graisse ce qui en fait un aliment anti cholestérol.

Mais elle est surtout réputée pour ses bienfaits sur l’estomac et l’intestin en raison de ses tanins et ses fibres (dont lignine et pectine).

La caroube ne contient ni caféine, ni d’acide oxalique (qui diminue l’absorption du calcium) ni gluten.

La caroube est recommandée en cas de :

  • diarrhée
  • nausée ou vomissement
  • excès de poids
  • cholestérol et troubles cardiovasculaires
  • ostéoporose
  • anémie
  • intolérance alimentaire
  • carence en protéine

Alors comment l’utiliser ?

Tout simplement en alternative au cacao dans toutes les préparations.

Voici 2 exemples :

Lait végétal au caroube pour le petit déjeuner ou goûter :

  • 1 bol de lait végétal non sucré (la caroube est déjà naturellement légèrement sucré)
  • 1 cuillère à café de carouble
  • Faire chauffer 5 à 8 minutes à feu doux

Pudding au caroube pour le petit déjeuner, goûter ou dessert :

  • 1 verre de petits flocons d’avoine ou de flocons de sarrasin
  • 1 cuillère à soupe bombée de raisins secs, ou canneberges ou baies de goji
  • 1 cuillère à soupe de poudre de caroube
  • Eau : 2 verres (15 cl) environ en fonction de la texture souhaitée
  • Facultatif : 1 cuillère à soupe de purée de noisette
  1. Mettre dans une casserole tous les ingrédients sauf la purée de noisette
  2. Faire chauffer pendant 5 à 8 minutes à feu doux
  3. Ajouter de l’eau si nécessaire
  4. Ajouter la purée de noisette en fin de cuisson (feu éteint)
  5. Répartir dans des coupes ou verrines et laisser refroidir

Bonne dégustation !

La saveur unique des différents laits végétaux permet de varier de nombreuses recettes et utilisations culinaires afin d’alléger la portion de lait animal, riche en graisse saturée. Les laits végétaux ne contiennent pas de cholestérol. De plus, les laits animaux nécessitent une enzyme pour les digérer, la lactase, contrairement aux laits végétaux qui ne contiennent pas de lactose.

Certains sont enrichis en calcium végétal, le lithotamne, une algue très minéralisante, anti-acide et très bien assimilée (mieux que le calcium du lait de vache).

Les laits végétaux ont leur place dans les plats salés ou sucrés : sauces, flans, crèmes, clafoutis, quiches, cakes, gratins, soupes, smoothies, boissons aromatisées…

Voici quelques laits pour varier les plaisirs et leurs bienfaits :

  1. Le lait d’amande : il existe tout prêt sous forme liquide, avec ou sans sucre, prêt à boire ou à utiliser dans les pâtisseries. Il ne contient pas de lactose, de gluten ni de cholestérol et est très digeste et bien assimilé. Il est riche en protéines, en vitamines A, E, B2, en acide gras essentiels, en calcium, phosphore, magnésium et potassium. Il peut être associé à un autre lait végétal : quinoa, riz et se trouve sous forme de crème pour remplacer la crème fraîche ou liquide dans une grande diversité de préparations. Il convient particulièrement bien au petit-déjeuner mélangé à un smoothie maison, un muesli ou en boisson chaude nature ou aromatisée. On peut l’utiliser pour les flans et desserts maison pour renforcer la qualité nutritionnel du dessert et la légèreté.
  2. Le lait de riz : il a un goût neutre et discret légèrement sucré qui fait de lui un lait très apprécié y compris dans les plats salés. Il est inutile de le sucrer, sa saveur naturelle suffit. Le lait de riz est énergétique et contient des sucres lents. Il est apprécié des enfants aromatisé à la vanille ou au cacao pour le petit-déjeuner avec 1 cuillère à café de purée d’amande pour un aspect plus gourmand. On le trouve en « riz cuisine » pour remplacer la crème fraîche dans toutes les préparations : quiches, sauce, gratin…Très facile, il est digeste et dépourvu de mauvaises grasses.
  3. Le lait d’avoine : c’est une boisson fortifiante et nutritive au goût très léger et neutre qui se marie avec les préparations salées et sucrées ainsi que les sauces (béchamel pour gratin, avec des épices, pour la viande ou le poisson). Le lait d’avoine peut remplacer le lait dans une pâte à crêpe notamment. Il est riche en fibres et facilite le transit et favorise la flore intestinale. Il ne contient pas de cholestérol et il est riche en calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium, sodium, zinc et vitamines (B, E, PP).
  4. Le lait de soja : il est issu des fèves de soja. C’est le lait que l’on va essayer en priorité en alternative au lait de vache. Il est parfaitement adaptable dans toutes les préparations culinaires. Il est riche en protéines et en isoflavones, un phyto-oestrogène favorable contre l’ostéoporose et les maladies cardiaques. Il faut cependant l’éviter pour les jeunes enfants, les garçons et les femmes ayant un antécédent de cancer hormonodépendant. Il existe de nombreux dérivés au lait de soja : yaourt, desserts, crèmes, tofu…
  5. Enfin, il existe d’autres saveurs pour renforcer le parfum d’un plat : lait de châtaigne dans les potages, de quinoa riche en protéines, de millet très léger ou de noisette pour les desserts. On trouve également des déclinaisons à tester : à la vanille, moka, cacao mais aussi au thé matcha. Ils peuvent être utilisés directement avec un peu d’agar agar pour faire une crème dessert minute ! Bonne dégustation !lait-amande-2_large

Ingrédients pour 4 personnes :

1 poireau

1 carotte

1 morceau de daïkon ou 1 navet

Miso de riz et soja fermenté biologique

4 cm d’algue Kombu à faire tremper 2h

Recette :

  • Laver et émincer les légumes
  • Faire revenir les légumes dans 1 cuillère à café d’huile de sésame (réserver 2 cuillères à soupe de blanc de poireau pour le service)
  • Ajouter l’algue Kombu et son eau de trempage
  • Cuire pendant 15 mn
  • Délayer 4 cuillères à café de miso dans un peu d’eau
  • Ajouter le miso aux légumes en fin de cuisson pendant 1 mn sans faire bouillir mais juste frémir pour éviter la destruction des enzymes
  • Déposer les poireaux finement hachés au fond des bol et ajouter la soupe bien chaude

La soupe peut être consommée tous les jours le matin et le midi idéalement car, grâce aux enzymes du miso (pâte fermentée de soja et céréales), elle facilite la digestion du repas. Le miso est également protecteur sur la radioactivité, régénérateur de l’organisme, antioxydant et protège des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Il contient de la vitamine B12 et des protéines complètes. C’est aussi un aliment minceur et « anti gueule de bois » !

Vous pouvez varier les légumes : potimarron, céleri branche, chou chinois..

A lire : Article du 04/11/2016 dans Figaro Madame : http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/les-vertus-insoupconnees-de-la-soupe-miso-031116-117610

Bon appétit et bonne santé !

J’ai le plaisir de partager avec vous une nouvelle gamme de protéines végétales biologiques très faciles d’utilisation pour combler les éventuelles carences de protéines.

En effet, certains contextes alimentaires et modes de vie peuvent favoriser des carences en acides aminées et minéraux.

Les Protéines biologiques Nature Zen peuvent enrichir tous les repas : petit-déjeuner, déjeuner, collation et dîner.

Qu’est ce que c’est ?

Il s’agit de protéine de pois et de riz complet germé entièrement biologique. La présentation est sous forme de poudre facile à intégrer dans l’alimentation et toutes les préparations froides, tièdes ou chaudes.

Il existe des saveur différentes :

  • Protéines de pois riches en fibres et faciles à intégrer à une multitude de préparations chaudes ou froides : les plats, desserts, smoothies, potages, vinaigrette ou boissons.
  • Protéines de riz complet : nature, à la vanille de Tahiti et au cacao pur pour des collations et des petits-déjeuners sains et variés.

L’avantage principal est la présence de tous les acides aminées y compris les acides aminés essentiels que notre organisme ne peut pas fabriquer.

Ces acides aminés essentiels sont facilement assimilés grâce aux protéines animales mais sont carencés partiellement dans les protéines végétales (céréales ou légumineuses). De fait, nous ne pouvons assimiler l’ensemble des acides aminés qu’à hauteur du moins représenté. Ce qui provoque des carences très nuisibles pour l’organisme lorsque l’alimentation manque de protéine.

On trouve également dans les protéines Nature Zen du calcium et du fer et une absence de cholestérol.

Pour qui ?

  • Les végétaliens
  • Les végétariens
  • Les sportifs
  • Les personnes âgées
  • Les personnes maigres ou dénutries
  • Toutes les personnes qui ont une fonte musculaire ou une carence en protéines

Où les trouver ?

Je vous les propose en cabinet à 25€ au lieu de 27,75 € et sur le site de Nature Zen : https://www.nature-zen.com/fr

Vous trouverez sur le site de multiples recettes variées et goûteuses !

N’hésitez pas à me demander tous les renseignements nécessaires si besoin

Bonne dégustation !

 

Principes :

Il s’agit de consommer un seul aliment simple, pendant au moins 24 heures : légumes (verts, racines, pomme de terre), fruits frais sous toutes ses formes ou éventuellement fruits secs sucrés, céréales (riz ½ complet, quinoa, sarrasin…). Les légumes et les fruits seront cuits ou/et crus et/ou sous forme de jus ou potage, vapeur. Il est possible d’ajouter des aromates ou des épices sans ajout de calorie pour agrémenter les légumes.

La mono-diète humide ne contient que des jus de légumes, fruits ou herbes et la mono-diète sèche contient des aliments solides.

Ne pas dépasser 1 semaine ou 3 jours en cas d’activités soutenues. On peut aussi organiser les mono-diète plusieurs soirs par semaine.

La mono-diète doit être accompagnée d’une hydratation renforcée : eau de source, tisanes détoxifiantes des émonctoires (romarin, bardane, pissenlit, plantain, angélique, sureau…) et jus de citron frais le matin dans un verre d’eau tiède.

On peut diminuer la prise alimentaire avant la cure (arrêt des protéines, sucres et excitants) et reprendre une alimentation progressive après la cure.

Variantes :

Les obligations professionnelles et familiales sont souvent un obstacle à la réalisation d’une mono-diète sur plusieurs jours. Voici quelques adaptations pratiques :

  • La mono-diète alternée : à chaque repas, on change d’aliment. Exposant moins à un risque de carence en micronutriments, elle peut souvent être poursuivie une dizaine de jours tout en continuant de travailler.

  • La mono-diète du soir : chaque soir, le même aliment que l’on peut présenter de façon différente (cuit, cru). Ne pas poursuivre au delà d’une semaine.

  • La mono-diète du dimanche ou 1 jour sur 7 : mettre en place une mono-diète midi et soir uniquement 1 jour par semaine. Cette formule peut-être répétable à volonté.

Avantages :

Les vertus d’une telle pratique reposent sur l’idée que, lorsqu’on mange un seul et même aliment au cours d’un repas, on élimine, alors que si l’on mange peu mais en faisant des mélanges, on assimile. La mono-diète agit essentiellement grâce à la restriction alimentaire. L’auto-lyse (utilisation de ses tissus par les enzymes) sera donc plus ou moins importante selon la valeur nutritive de l’aliment choisi.

L’organisme ne trouve pas dans une mono-diète toute la variété des nutriments dont il a besoin, il est donc obligé de les puiser dans ses réserves ou de les synthétiser grâce à des chaînes métaboliques complexes et coûteuses en énergie. Les émonctoires sont alors sollicités.

On va éliminer les toxines endogènes (générées suite aux surcharges alimentaires) et les toxiques exogènes (pollutions, pesticides, additifs, métaux lourds…).

On trouvera une facilité à digérer, une économie d’énergie et donc une meilleure vitalité générale, une limitation de la production de toxines, un repos digestif plus long entre les repas et un pH stabilisé.

Pour qui ?

Les personnes fatiguées, en surpoids ou souffrant de troubles métaboliques chroniques : faiblesse immunitaire, migraines, douleurs, syndrome prémenstruel, troubles digestifs ou ORL…

Contre-indications :

  • enfants

  • femmes enceintes

  • diabétiques

Préparation :

On peut changer d’aliment en cours de cure.

Il n’y a pas de limite quantitative, en faisant cependant attention aux fibres (ballonnements), aux fruits crus (refroidissement, acidification, ballonnements) ou secs sucrés (excès de sucre). Moins l’aliment est nutritif, plus on puisera dans nos réserves rapidement.

Il faut choisir l’aliment en fonction de la nature des déchets à éliminer :

  • si les déchets sont colloïdaux (colles, mucus, sébum…) => choisir plutôt des fruits et légumes

  • si les déchets sont cristalloïdes (calculs, acides, douleurs…) => si le tempérament est sanguin alors choisir des légumes ou fruits (crus, cuits, jus), sinon, préférer les céréales, pommes de terre, bananes.

On prépare sa mono-diète en diminuant les 2 à 3 jours précédents la prise alimentaire en protéine animale, excitants (café, sodas, alcool, tabac) et produits laitiers. On va favoriser les céréales demi-complètes si possible sans gluten (riz, quinoa, millet, sarrasin, maïs), fruits et légumes frais, les protéines végétales (tofu, oléagineux, graines germées, légumineuses, algues…) et huiles de 1ère pression à froid riches en oméga 3 (colza, noix).

On peut faire une cure de téguments de psyllium blond pour améliorer le transit selon le cas et nettoyer les intestins.

On doit augmenter l’hydratation entre les repas pour favoriser l’action drainante : eau de source, tisanes digestives et drainantes.

Les activités conseillées : activités physiques douces pour la stimulation émonctorielle et le contact avec la nature.

Selon les saisons :

  1. L’ETE :

Cure d’ananas (ou papaye qui contient des propriétés équivalentes) : 1 soir par semaine chez les tempéraments nerveux et frileux, et 1 à 3 jours par semaine chez le tempéraments sanguins.

  • indications : digestions des protéines, diurétique, arthritique, goutte, lithiase, putrescences intestinales

  • contre indications : aphtes, irritations digestives

  • comment procéder : prendre ½ ou 1 fruit cru bien mûr par repas + HE de vanille + graines de cardamome ou anis vert en poudre par exemple

  1. JUILLET/AOUT

Cure de pêche : de 1 à 6 jours

  • indications : diurétique, draineur intestinal doux, purifiant sanguin

  • contre indications : si colite

  • comment procéder : alterner les pêches en compote peu cuite, crue bien mûre ou en jus entre 2 à 4 kg/jour

  1. AOUT A OCTOBRE

Cure de myrtilles : 24 à 36 h en mono-diète et/ou 3 à 12 semaines en cure supplétive (tisane et jus)

  • indications : antiseptique des voies urinaires et intestinales, bactéricide, hypoglycémiant, tonique de la vision

  • contre indications : aucune

  • comment procéder : 5 prises par jour jusqu’à 1 kg

  1. SEPTEMBRE/OCTOBRE

Cure de raisin : 24 h/semaine durant 3 semaines ou en supplétif 2 à 6 semaines (1 grappe vers 11h et 18h) ou 1 à 3 kg/jour pendant 1 journée à 2 semaines maximum

  • Indications : tous les émonctoires sont sollicités : le teint s’éclaircit, la peau s’assainit, le drainage rénal et hépatique est profond, les intestins soulagés des fermentations…Rajeunissement physiologique et psychologique.

  • Contre indication : diabète insulinodépendant

  • Comment procéder : on choisit le raisin biologique et on avale la peau et quelques pépins bien mastiqués environ toutes les 2h en cure complète

  1. AUTOMNE

Cure de cassis : 1 repas ou 1 journée (1 semaine maximum)

  • Indications : drainage des déchets, tonus, circulation, anti-inflammatoire, diarrhées, goutte, prostate

  • Contre indications : personnes frileuses et acidifiées

  • Comment procéder : fruits crus + feuille de menthe, vin de cassis, tisane de feuilles de cassis

Cure de légumes racines : carottes, betteraves, céleri-rave : crus, râpés, jus ou cuit vapeur

  • Indications : ancrage et drainant

  1. OCTOBRE A MARS

Cure de bananes : 1 jour/semaine ou 2 jours tous les 10 jours

  • Indications : alcalinisant, réchauffant, pansement intestinal

  • Contre indications : si diabète ou excès de potassium dans le sang

  • Comment procéder : fruit cru bien mûr et écraser parfaitement à la fourchette + épices

  1. HIVER

Cure de céréales sans gluten : sarrasin, quinoa, riz ½ complet, millet ou féculents patate douce, pomme de terre (cicatrisant des muqueuses) + aromates

  • Indications : réchauffant (pour les frileux), énergisant, régénérant et drainant

  • Comment procéder : faire cuire sans ajout de matière grasse mais avec des épices (curcuma, curry) ou des herbes aromatiques (basilic, persil, ciboulette, coriandre)

Cure de pommes non acides : en compote sans sucre ajouté, jus, crues à volonté

  • Indications : en cas dysfonctionnement hépatique et intestinal. Elle contient également de la pectine qui chélate les métaux lourds et des acides anticholestérolémiant.

  • Comment procéder : très pratique, elle se consomme crue avec la peau, cuite ou en jus biologique. Elle se marie bien avec la cannelle ou la cardamome

Cure de soupe de légumes : réchauffant et drainant

  • Indications : mixées ou non mais sans pomme de terre ni tomate

  1. DEBUT DU PRINTEMPS

Cure de sève de bouleau : 21 jours 2 à 3 verres hors des repas : chez Vegetal Water (code pour le port gratuit : CO00283)

  • Indications : fortifie, régénère et draine les toxines (minceur)

  • Contre indications : aucune

Cure de jus de légumes et d’herbes : légumes nouveaux de saison à l’extracteur avec herbes aromatiques ou sauvages

  • Indications : vitalisant, purifiant, détoxifiant

  • Comment procéder : 1 journée par semaine ou 3 jours maximum faire des jus à volonté en diminuant la prise alimentaire les 2 jours précédents (protéines, excitants, sucres rapides ou raffinés, produits industriels)

Cure de légumes : crus, cuits ou lactofermentés à volonté 1 journée par semaine ou 3 jours d’affilés

  1. FIN DE PRINTEMPS

Cure de cerises : 1 à 6 jours ou 1 seul repas pendant 1 semaine

  • indications : diurétique, détoxiquant, minéralisant, tonique nerveux, amincissant, nettoyage du foie, lithiases, articulations douloureuses et estomac

  • contre indication : colite, allergie au pollen et au bouleau

  • comment procéder : éviter les cerises aigres ou acides et ne pas dépasser 3kg/jour

  1. TOUTE L’ANNEE (1 à 2 fois)

Cure de propolis (Pollenergie : code de réduction 94GC01) et eau Hydroxydase (magasins bio ou pharmacie, sauf en cas d’hypertension)

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89

Le noni est le fruit d’un arbrisseau (Morinda citrifolia) qui pousse dans les îles au climat tropical du Pacifique sud. Mûr, il possède une odeur forte et désagréable mais elle disparaît pour les jus du commerce ou les compléments alimentaires. Les polynésiens l’utilisent de façon ancestrale en interne ou en externe pour soigner les blessures.

Le noni contient plus de 140 molécules identifiables : vitamines, enzymes, antioxydants, oligoéléments, acides aminés, flavonoïdes et minéraux mais aussi une molécule précieuse : la proxéronine (une pro-enzyme). Cette molécule se transforme en xéronine par notre organisme et favorise un certain nombre de processus favorables à la santé : elle facilite notamment l’absorption des micronutriments à travers la muqueuse intestinale, améliore le fonctionnement des protéines et stimule les défenses immunitaires.

Le biochimiste Heinicke a montré que le noni contient 800 fois plus d’enzymes que l’ananas (utilisé pour la bromélaïne) !

Pour qui ?

  • les sportifs afin d’améliorer l’assimilation des nutriments dans les cellules
  • les personnes présentant des troubles de l’assimilation intestinale
  • les personnes dénutries ou carencées
  • les végétariens
  • les personnes à faible immunité
  • les fumeurs en raison des radicaux libres

Pour quoi ?

  • les carences en potassium
  • les pathologies inflammatoires aiguës ou chroniques
  • les processus infectieux, bactériens, virales, parasitaires, fongiques
  • les régimes amaigrissants
  • les troubles menstruels
  • les rhumatismes et l’arthrite
  • la régénération cellulaire
  • le bien être général pour ses vertus détoxifiantes et tonifiantes

La posologie :

1 verre par jour pour les jus biologiques du commerce

Je fais confiance au Jus de Noni biologique chez Herbolistique qui vient de Tahiti et possède l’agrément européen (Novel Food) : 1 à 3 bouchons dans un verre d’eau avant chaque repas ou 3 bouchons dans 1 litre d’eau à boire dans la journée => à conserver au frais

Contre-indication

En cas de traitement par diurétique économiseur de potassium

Je vous souhaite un bel été et de bonnes vacances

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

On y pense pas, mais le tapioca a toute sa place dans notre cuisine pour notre santé.

Il s’agit d’une fécule extraite des racines du manioc légèrement gélatineuse. Son nom vient de « tipi’oka » qui signifie tout simplement : racine de manioc. On l’appelle aussi « perles du Japon ».

Il est couramment utilisé en Chine, au Vietnam et au Brésil.

Le tapioca possède de nombreuses vertus :

  • il est très digeste car il possède principalement de l’amidon pour l’énergie
  • il est sans gluten
  • il est sans matière grasse
  • il donne un effet de satiété
  • il se cuisine très rapidement
  • il est très bon marché
  • il sert à toute la famille y compris le bébé
  • il peut être utilisé en version salée ou sucrée
  • très peu de quantité suffit
  • son goût est neutre et il s’adapte à toutes les préparations

Comment l’utiliser ?

On l’utilise rarement seul mais sa première utilisation est d’épaissir une soupe de légumes, une sauce ou un dessert.

Il suffit de faire bouillir un liquide : lait, lait végétal, eau, soupe, bouillon…et d’ajouter 2 cuillères à soupe de tapioca

On va cuire ensuite à feu doux en remuant jusqu’à ce qu’il devienne translucide, soit environ 10 minutes

Pour le bébé, on peut ajouter un peu de tapioca à partir de 6 mois dans une purée de légumes, une compote maison ou une bouillie.

On peut aussi l’ajouter cuit dans un smoothie et personnaliser toutes les versions possibles : fruits frais + lait végétal + tapioca cuit

Recette adaptée du site « Marmiton » pour tous !

Tapioca au lait de coco d’Elodie

Pour 2 personnes

  • 35 grammes de tapioca
  • 20 cl de lait de coco + 10 cl d’eau pure
  • 1 cuillère à soupe de noix de coco râpée
  • 15 grammes de raisins secs pré-trempés dans 1 cuillère à soupe de rhum ou d’eau
  • 1 cuillère à soupe de sucre de canne complet
  • 1 cuillère à café de vanille en poudre
  1. Portez à ébullition le lait et l’eau
  2. Ajoutez le tapioca et la noix de coco râpée
  3. Cuire en remuant à feu doux 10 à 15 minutes
  4. Incorporer le sucre, la vanille et les raisins secs en fin de cuisson
  5. Laissez refroidir
  6. Présentez dans des verrines ou ramequins
  7. Placez au réfrigérateur au moins 2h

On peut personnaliser cette recette avec des fruits oléagineux râpés, du zeste biologique de citron ou d’orange, du jus de citron ou du chocolat râpé.

Bon appétit !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89

tapioca Corinne Goldfarbe

Qu’est ce que c’est ?

Il s’agit d’un système alimentaire développé par une australienne, Sue Shepard, il y a 10 ans. Cette alimentation est proposée en cas de troubles digestifs et intestinaux comme le colon irritable ou les déséquilibres de la flore intestinale avec des symptômes comme les ballonnements, gaz, spasmes ou douleurs.

Il s’agit donc de supprimer des aliments riches en glucides susceptibles de fermenter. La signification du mot FODMAPS aide à comprendre le principe :

F = fermentescible

O = oligosaccharides (fructanes)

D = disaccharides (lactose)

M = monosaccharides (fructose)

A = and

P = polyoles (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol)

Le principe :

Il faut procéder en plusieurs étapes réparties sur quelques mois :

  • Éviter tous les aliments riches en Fodmaps pendant 1 à 2 mois jusqu’à amélioration significative des symptômes gastro-intestinaux.
  • Tester les aliments en les réintroduisant groupe par groupe chaque semaine.

    Ex : 1ère semaine => on teste le fructose uniquement (fruits secs) à prendre à distance des repas pour en mesurer les effets. On note les effets ou l’absence d’effet et on progresse dans les tests de tous les groupes d’aliments concernés. On peut augmenter les doses de l’aliment choisi. On le teste 1 jour sur 2 ou 2 fois par semaine minimum.

    Si aucun problème n’apparaît, on peut alors consommer d’autres aliments du même groupe.

    Si un trouble apparaît, il faut attendre de nouveau la disparition des symptômes avant de le re-tester en petit quantité pour controle et de tester ensuite un autre groupe.

  • On réintroduit les aliments bien tolérés progressivement et à des doses raisonnables

Que faut-il supprimer ?

Fructose

Lactose

Fructanes

Oligosaccharides

Polyols

Fruits : pomme, mangue, melon d’eau, fruits en conserve dans leur jus Lait sous toutes ses formes : lait de vache, de chèvre, de brebis, crème, crème glacée, yaourt, petits suisses, fromages blancs, desserts lactés, poudre de lait, lait évaporé Légumes : artichaut, asperges, betterave, brocoli, chou de Bruxelles, choux, aubergine, fenouil, ail, poireau, tous les oignons, échalote, topinambour, petit pois Légumineuses : pois chiches, haricots rouges, lentilles, fèves, soja, mungo Fruits : pomme, poire, abricot, avocat, mûres, cassis, cerise, figues, litchi, nectarine, pêche, poire, prune, pruneau, melon d’eau
Édulcorants : fructose, sirop de maïs Fromage : à pâte molle non affiné (cottage, mascarpone, ricotta) Céréales : blé, orge, seigle et ses dérivés (pain, biscottes, pâtes, couscous, taboulé…) Légumes : choux fleurs, poivron vert, champignon, maïs sucré, pois, mange-tout
Fructose élevé : grosse portion de fruits, fruits secs, jus de fruits Fruits : melon d’eau, pomme, kakis Édulcorants : Sorbitol (E 420), mannitol (E 421), Isomalt (E 953), maltitol (E 965), Xylitol (E 967)
Autres : sirop de maïs, Fruisana, miel Autres : chicorée, pissenlit, inuline, chewing-gum, pistaches, ketchup Autres : gomme, menthe, sucette, dessert léger à base de lait

Que faut-il consommer ?

Fruits

Légumes

Céréales

Produits laitiers

Autres

Fruits : bananes, melon, canneberge, raisin kiwi, citron, pamplemousse, orange, mandarine, fruits de la passion, papaye, framboise, rhubarbe, anis étoilée, fraise Légumes : graines germées, carottes, céleri, endive, gingembre, haricots verts, laitue, olive, panais, pomme de terre, potiron, blettes, épinards, courges, patate douce, tomate, navet, courgette Céréales sans gluten : amarante, sarrasin, millet, petit-épeautre, riz, avoine, polenta de maïs, arrow-root, psyllium, quinoa, sorgho, tapioca et leurs dérivés (farine, flocons…) Lait : lait sans lactose, laits végétaux (tous) sans sucre ajouté Tofu, tofu lacto-fermenté, tempeh
Herbes aromatiques : toutes Huiles : olive Yaourt de soja ou végétaux Sucre (en petites quantités) : sucre de canne complet, glucose, stévia, sucre de fleurs de coco, sirop d’agave, sirop de riz, sirop d’érable, mélasse
Sorbet
Fromage : mozzarella, cheddar, brie, camembert

N’hésitez pas à me contacter pour toute information complémentaire

Bonne santé !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89

Avr
29
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La bardane

La bardane Corinne Goldfarbe

La bardane est une plante dépurative favorable au printemps pour purifier l’organisme de ses déchets. Elle est largement présente dans la pharmacopée orientale et sa popularité dans l’antiquité lui a valu le nom « d’herbe aux teigneux ». La racine est la partie la plus utilisée en médecine mais également dans la cuisine macrobiotique ou japonaise où les racines sont dégustées comme un légume.

Cette plante pousse facilement dans les pays tempérés : on la sème au printemps et on la récolte en été.

On l’utilise pour soigner tous les maux de surcharge dermatologique, digestive et hépatique. Il semblerait que la racine facilite également l’élimination des métaux lourds et diminue la glycémie par sa richesse en inuline.

La bardane n’a aucun effet toxique mais attention cependant aux crises curatives ! Comme tout effet détox, les boutons peuvent sortir davantage dans un premier temps avant de régresser et disparaître. De même, des manifestations de courte durée comme la migraine, nausée, manifestation cutanée peuvent apparaître provisoirement. Il faudra, dans ce cas, diminuer légèrement les doses quotidiennes.

Ses propriétés :

  • anti-infectieuse, antiseptique
  • antifongique
  • anti-inflammatoire et antioxydante
  • anti-prurigineuse cutané
  • détoxicante
  • diurétique et laxative
  • sudorifique
  • hépato-protectrice, cholérétique
  • normalisante de la glycémie

Pourquoi ?

  • les pathologies cutanées suintantes : furoncles, abcès, impétigo, dartres, panaris, kystes sébacés, dermatoses, orgelets, blépharites
  • l’acné infecté chez l’adolescent ou l’adulte
  • le psoriasis
  • les dermatoses sèches : eczéma, urticaire, croûtes de lait chez les bébés, dartres, prurit
  • le nettoyage hépatique en cas de surcharge (excès de sucre, de graisse, de féculents et produits raffinés)
  • la goutte
  • la prévention du diabète
  • l’excès de métaux lourds ou toxines

Comment la consommer ?

En infusion : faire bouillir des racines de bardane fraîches ou sèches (1 poignée) dans 1 litre d’eau de source froide pendant 5 minutes et laisser infuser 10 minute. 3 tasses par jour. On peut utiliser cette décoction en externe sur le cuir chevelu ou la peau ( en compresse) par exemple pour optimiser les résultats.

En légume : laver la racine de bardane en gardant la peau, la couper en cube et la faire revenir dans de l’huile de sésame. Ajouter d’autres légumes (carottes, céleri, patate douce…), couvrir d’eau et laisser mijoter une vingtaine de minutes. Assaisonner en fin de cuisson (sel, curcuma, poivre…)

En complément alimentaire : elle est souvent associée à la pensée sauvage pour la peau, compter 1000 à 1200 mg par jour. Augmenter les doses progressivement.

En élixir (mélange d’eau, d’alcool et glycine) : de 3 à 6 doses de 2 ml par jour dans 1 litre d’eau à boire tout au long de la journée

Précaution :

  • pour les femmes enceintes et allaitantes
  • les jeunes enfants
  • les diabétiques

N’hésitez pas à me contacter pour toute information complémentaire

Très belle santé !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathie, Iridologue

06 65 70 94 89

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