Aider les enfants autistes grâce à la naturopathie

L’autisme et les troubles du comportement augmentent d’année en année pour atteindre des chiffres alarmants. On parle d’une nouvelle « Épidémie » !

En 2013, une estimation des autorités sanitaires américaines indiquent qu’1 enfant sur 50 serait autiste. En 2016, les chiffres officiels actualisés par le NCHS mentionnent qu’1 enfant sur 36 présente des troubles autistiques ou TSA (troubles du spectre autistique).

En France, la proportion serait d’1 enfant sur 100 touchant 3 à 4 fois plus les garçons que les filles.

L’autisme est une maladie multifactorielle du développement qui présente de nombreux symptômes. On connaît le type Asperger avec des capacités intellectuelles hors du commun (comme dans le film « Rain Man » interprété par Dustin Hoffman) mais la plupart des autistes se reconnaît par une attitude non verbale interagissant peu avec l’entourage.

Quels sont les troubles ?

  • troubles du développement intellectuel

  • troubles de la communication (langage, parole, communication sociale)

  • troubles de l’attention et de l’activité (hypo ou hyperactivité)

  • troubles de l’apprentissage

  • troubles moteurs

  • troubles du comportement et troubles sensoriels

Mais aussi :

  • troubles du sommeil

  • automutilation, violence, agression, pleurs, cris, colère, sautes d’humeur

  • troubles digestifs, gastro-intestinaux (diarrhée et constipation chroniques)

  • système immunitaire affaibli, allergies

  • épilepsie, convulsions

L’approche multifactorielle

Après avoir cantonné l’autisme à un problème psychiatrique, les spécialistes étudient maintenant les pistes de l’environnement et de nombreuses voies s’ouvrent sur la prise en charge globale de l’autisme :

  1. Incidence de l’environnement sur un terrain génétique prédisposé : pollutions de l’air, agriculture industrielle, pesticides, engrais chimiques, nouveaux médicaments, antibiotiques, vaccins dont le ROR, métaux lourds, pollutions électromagnétiques et nucléaires (radioactives), dioxine, OGM, anesthésie générale, le chlore de la piscine…

  2. Effets des métaux lourds (Aluminium, plomb, mercure, cadmium…) : se substituent aux minéraux, effet antibiotique, résistance des bactéries, changent notre code génétique, neutralisent les acides aminées nécessaires à la détoxication, produisent des radicaux libres et des allergies, endommagent les cellules nerveuses => perturbent l’ensemble de nos systèmes et organes vitaux

  3. Les intolérances alimentaires : gluten, protéine du lait de vache, oxalates (cacao, fruits à coque, fruits secs, baies, rhubarbe, haricot, épinard, betterave…)

  4. Effets du gluten et caséine : ces protéines ne sont pas totalement assimilées sous leur forme d’acide aminée et demeurent sous forme de peptide ayant une action « opioïde ». Ces peptides passent les barrières intestinales et du cerveau et agissent comme de la morphine créant un effet de manque et de dépendance qui modifient les transmissions nerveuses.

  5. Le lien cerveau-intestin : la flore ou microbiote est perturbée créant ainsi une dysbiose chronique ou candidose affectant la communication cerveau-intestin et créant des perturbations du système nerveux central et du cerveau ainsi que des troubles digestifs lourds

  6. La piste infectieuse : l’amélioration est notable après traitement de certaines bactéries (rickettsies, mycoplasme, chlamydiae, streptocoque, clostridium, virus de type Herpes, vers, oxyure…). Les tests à la maladie de Lyme (souvent positifs) apportent également une ouverture de traitement

  7. Le stress oxydatif : il endommage l’ADN et les membranes cellulaires, il est souvent le résultat d’infections et de l’environnement. Les troubles de l’alimentation, souvent sélective et déséquilibrée, aggravent l’ensemble du terrain par une oxydation précoce. Des dosages sanguins spécifiques sont nécessaires.

  8. L’apport de l’imagerie médicale : l’encéphaloscan permet de contrôler l’apport d’oxygène dans le cerveau, en lien avec l’inflammation et le stress oxydatif (me contacter)

  9. L’évaluation biologique : c’est une aide précieuse pour analyser le terrain et mettre en place des solutions adaptées : vitamines, minéraux, statut en acides gras, stress oxydatif, peptides urinaires, analyse de selles…

  10. Le bilan Oligoscan (pratiqué au cabinet) : bilan tissulaire et complet non invasif qui permet de mesurer les carences minérales mais surtout les métaux lourds et d’obtenir des informations sur le terrain (stress oxydatif, détox hépatique, acidose, assimilation intestinale…)

Les solutions naturelles

Associée au corps médical, la naturopathie offre de nombreux outils pour améliorer le quotidien des enfants autistes ou présentant des troubles autistiques.

  1. Contrôler l’environnement grâce à des informations concrètes : diminuer la contamination chimique, les perturbateurs endocriniens, l’exposition aux ondes électromagnétiques, l’exposition aux métaux lourds en favorisant un habitat écologique, des vêtements en coton ou lin biologique, une hygiène corporelle avec des produits sains et naturels, l’éviction du micro-ondes et de la wifi, 4G…surtout la nuit où le cerveau se répare.

  2. Régime alimentaire personnalisé sans caséine ni gluten, ni oxalate ni aliment réactif (suite bilan d’intolérances alimentaires) avec bilan alimentaire adapté et des alternatives simples à mettre en place pour les enfants. Attention également au glutamate et aspartate.

  3. Soutenir les fonctions immunitaires et traiter l’intestin : nettoyer la flore pathogène grâce à des plantes antifongiques adaptées à l’âge, régénérer et cicatriser les muqueuses, traiter l’hyperpéméabilité de l’intestin et soutenir la flore à l’aide de probiotiques à haute dose (dont la souche L-reuterii)

  4. Traiter les infections froides : grâce à des antibiotiques naturels comme l’argent colloïdal ou l’artémisia

  5. Corriger le stress oxydatif : oméga 3, vitamines, minéraux en fonction des analyses et du bilan Oligoscan

  6. Corriger les carences en vitamines (B) : B9 et B12 permettent la méthylation (réparation de l’ADN, antioxydant, détoxication hépatique, communication cellulaire) et améliorent rapidement l’état général

  7. Détoxifier les métaux lourds en dernière étape : à l’aide de chélateurs naturels et d’un soutien hépatique et de techniques d’hygiène vitale (ex : bains Epsom)

Je mets à disposition une grille ou journal de bord pour visualiser rapidement le lien entre les compléments et les techniques d’hygiène vitale avec les résultats.

Le parcours est long et difficile mais les résultats sont très largement encourageants.

À lire : « Autisme un nouveau regard » du Dr Corinne Skorupka et Dr Lorène Amet

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