Les ovaires polykystiques (SOPK)
Avant tout, je trouve cette citation nommée dans un livre de Matthieu Ricard, particulièrement adaptée à ce que nous vivons.
« Arrêtons-nous, regardons autour de nous et voyons comme la vie est belle : les arbres, les nuages blancs et l’infinité du ciel. Écoutez les oiseaux, goûtez la légèreté de la brise. Marchons comme des êtres libres et sentons nos pas s’alléger au fur et à mesure que nous marchons. Apprécions chaque pas que nous faisons. » Thich Nhat Hanh
C’est au syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK que je m’intéresse aujourd’hui. Les troubles hormonaux touchent presque 1 femme sur 10 avec des conséquences sur la fertilité et le confort de vie.
Ils sont pour la plupart favorisés par des perturbateurs endocriniens et un environnement délétère.
Il s’agit d’un dérèglement ovarien qui entraîne une production excessive d’androgènes et notamment de testostérone normalement produite en petite quantité chez les femmes.
Un dosage sanguin en début de cycle peut être pertinent : FSH, LH (avec augmentation du rapport LH/FSH en cas de déséquilibre), prolactine (souvent augmentée), testostérone, glycémie, TSH…
Quels sont les symptômes du SOPK ?
Ils sont assez significatifs :
des troubles de l’ovulation
une hyper androgénie : pilosité développée sur le visage, cou, aréoles mammaires,
de l’acné sur le visage ou haut du dos
une chute de cheveux (au niveau du sommet du crâne entre autre)
un trouble du métabolisme avec une dérégulation de la glycémie pouvant générer une résistance à l’insuline
une prise de poids
Quelles sont les causes ?
le facteur génétique et les antécédents familiaux
une hyper androgénie maternelle pendant la grossesse
les perturbateurs endocriniens : pesticides, plastiques, produits industriels ou cosmétiques, alimentation industrielle
l’alimentation : fast food, excès de laitages, mauvaises graisses (fritures, viennoiseries…)
le tabac ou les drogues
Quelles sont les solutions naturelles ?
Tout d’abord, une réforme alimentaire : suppression du sucre, des produits industriels et des produits laitiers animaux
Adopter une alimentation de type méditerranéenne riches en antioxydants et bonnes graisses
Limiter les perturbateurs endocriniens
Adopter le jeûne intermittent
Ouvrir les émonctoires : libérer les toxines par des phases de drainages et détox à personnaliser
Gérer le stress : exercices physiques et respiratoires, plantes et gemmothérapie ciblées, magnésium
Combler les carences minérales à l’aide du bilan Oligocheck (Oligoscan)
Lutter contre l’inflammation : vitamine D3, oméga 3, boswellia
Lutter contre la glycation : huile de nigelle, carcinine, chrome, cannelle
Réguler l’axe hormonal (anti androgène, anti prolactine ou hypothyroïdien) : bourgeons et plantes à adapter
Réguler l’axe digestif : enzymes, plantes hépatiques, probiotiques
Rééquilibrer avec la biorésonnance : Séance de Physioscan 1 fois par mois avec méta thérapie intermédiaire
Éviter les ondes en excès (wifi, portable, ordinateur…)
Dormir !