Comprendre l’iridologie

L’iridologie est une technique qui s’intègre dans l’approche préventive et globale de la santé par la naturopathie. Elle s’effectue avec un iridoscope.

L’iridologie permet d’évaluer la nature du terrain sur lequel les maladies se développent. Mais au-delà du reflet du corps (au même titre que le pied ou la main reflète un tout), on peut y apprécier certains aspects de la vie émotionnelle, certains conflits d’ordre psychique et l’état des grandes fonctions de l’organisme.

Elle permet également d’évaluer l’inné (trame) et l’acquis (toxémie, acides….), pour mettre en place l’hygiène de vie adaptée à la personne.

D’un point de vu historique, les Chinois, Egyptiens et les Grecs ont déjà soulignés l’intérêt de l’étude de l’œil. Hippocrate (460-375 av JC) énonçait : « TELS SONT LES YEUX, TEL EST LE CORPS »

L’iridologie moderne commence avec un médecin Hongrois Ignazt Von Peczely qui publie un traité sur l’observation de l’iris suite à l’épisode du hibou à la patte cassé. Un signe est alors présent dans son œil qui disparaîtra avec sa rémission. La plupart de ses disciples au XXème siècle poursuive un travail de constatations empiriques (absorption de médicament et changement de couleur, localisation de signes…).

Gilbert Jausas met au point une cartographie de l’homme enroulé et c’est cette cartographie que j’utilise.

Il faut comprendre que :

L’iris est innervée par le système nerveux autonome et reçoit donc des informations de tout l’organisme. Ces informations vont s’inscrire dans la trame de l’iris par contractions et variations mécaniques, marquant ainsi des signes caractéristiques.
L’iris se forme entre la 14è et la 16ème semaine de la vie fœtale. L’origine embryonnaire se situe dans l’ectoderme (à l’origine de la peau et du système nerveux) pour la couche pigmentée et les muscles et dans le mésoderme (viscère, sang, cardio-vasculaire, muscle) pour le tissu nourricier et la vascularisation. Cette double origine nous renseigne sur l’inné.
L’acquis s’observe au travers du système nerveux et du sang
La pupille est un trou dont l’ouverture est réglée en fonction de la lumière par constriction (voie orthosympathique) et dilatation (voie parasympathique)
L’iris est donc en lien avec les différents systèmes et organes du corps grâce aux informations véhiculées par le système nerveux autonome.
La trame de l’iris est modifiée selon les micros signaux répétés par l’organe ou système défaillant.

Au travers d’une série d’observations à l’aide d’un iridoscope, je peux dresser un bilan et une cartographie ensuite transmise au consultant.