C’est l’hiver !
L’hiver est relié à l’organe des reins en médecine chinoise. C’est aussi la saison où l’on doit ralentir le rythme, augmenter le temps de sommeil et adapter l’alimentation.
Comment préserver sa santé en hiver ?
- Tout d’abord préserver son équilibre acido-basique
Il faut éviter les protéines animales pour ne pas surcharger les reins surtout dans leur travail nocturne d’élimination acide. Ce sont les reins qui filtrent les acides forts (déchets animaux) mais ils ont une capacité quotidienne limitée. Les protéines végétales génèrent des acides faibles facilement éliminés par les poumons. En cas de surcharge, on retrouve les déchets acides dans les articulations sous forme de cristaux irritants qui entretiennent le processus inflammatoire.
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S’hydrater
L’hydratation ne doit pas être oubliée en hiver : il faut s’hydrater régulièrement pour aider les reins à diluer les déchets : boire des tisanes (pissenlit, aubier de tilleul, piloselle), de l’eau peu minéralisée. Avec un extracteur de jus ou une centrifugeuse, on peut préparer des jus de légumes frais : betterave, navet, céleri, carottes… C’est une excellente source alcaline qui préserve nos réserves minérales.
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S’alimenter
Il faut maintenir une portion de légumes plutôt cuits (soupe, cuisson vapeur) pour de pas refroidir l’organisme et bien l’hydrater. Les crudités sont réservées pour les tempéraments « sanguins ». Les fruits de saisons apporteront vers 17h une source de vitamines. C’est la saison des fruits secs : raisins, figues, pruneaux, baies de Goji, myrtilles… et des fruits oléagineux : amandes, noix, noisettes, noix du Brésil, graine de courge, de tournesol…
Il faut éviter les protéines le soir et les réserver pour le matin ou le midi en quantité raisonnable.
Enfin, les céréales (riz, quinoa, pâtes…) sont à choisir ½ complètes pour bénéficier des vitamines et mélangées aux légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots rouges, fèves..), elles constitueront une protéine végétale, digeste et moins acidifiante.
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Dormir
Il faudrait pour préserver sa santé en hiver, augmenter le temps de sommeil de 2 heures. Dans le meilleur des cas, se coucher 1 heure plus tôt, aide l’organisme à la désacidification nocturne et à la récupération.
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S’oxygéner
Il est important de rester en contact avec la nature en privilégiant une marche quotidienne, à la lumière du jour, en respirant en conscience et en vidant l’air résiduel stagnant dans nos poumons. La respiration renforcée participe à l’élimination de nos acides faibles.
Il faut bien aérer les habitations et diffuser des huiles essentielles purifiantes : eucalyptys, agrumes, lavande, ravintsara, pin…
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La sensibilité au froid
L’adaptation au froid dépend de réactions hormonales impliquant les glandes surrénales (qui coiffent les reins) et la glande thyroïde chargée de la régulation de la température corporelle. Il existe des plantes et macérât qui soutiennent l’organisme pour mieux résister au froid et stimuler l’immunité.
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Les carences
C’est durant l’hiver que les carences de vitamines et minéraux se fait sentir. Il faut préserver ses réserves de fer dont certains symptômes mettront en alerte (fatigue, irritabilité, vertige, pâleur, fragilité des phanères…). La vitamine D est à complémenter à raison de 200 UI par jour. Les apports concentrés sont à éviter afin de préserver le foie. Les minéraux basiques (magnésium, calcium, potassium) sont à privilégier par voie alimentaire et si besoin en complément alimentaire.
Je vous souhaite un hiver lumineux et une bonne santé pour cette année à venir.