Comprendre les biofilms
On évoque de plus en plus la présence de biofilm dans les pathologies chroniques résistant aux traitements et récidivant en permanence.
Mais qu’est ce que le biofilm ?
Il s’agit de micro organismes bactériens ou de champignons qui recouvrent la surface de nos tissus : dents, intestins, poumons, gorge, tube digestif, vagin, peau et muqueuses…
Ces micro organismes s’organisent et fabriquent des forteresses biologiques impénétrables qui leur assurent une résistance aux traitements et favorisent toutes les maladies chroniques, inflammatoires voire cancéreuses.
Parfois, plusieurs types de bactérie peuvent coopérer, ce sont des biofilms complexes.
Le biofilm est donc une matrice protectrice de bactérie qui assure les nutriments, la possibilité de se reproduire ou de générer des déchets.
On peut le comparer à une sorte de caramel adhérent à un tissu !
Il colonise les plaies, les dispositifs médicaux (cathéter, implant, prothèse) et devient antibiorésistant.
Il se réorganise en permanence et adopte notre génome afin de tromper le système immunitaire qui ne le combat pas.
Parfois, il atteint une énorme épaisseur et aucune analyse permet de vérifier son existence.
Quel est l’impact d’un biofilm ?
On le retrouve dans de nombreuses pathologies :
- candidose chronique
- hyper perméabilité intestinale
- troubles digestifs et du transit
- inflammations
- maladie nosocomiale
- maladie de Lyme
- parasitoses
- infection traînant depuis 1 moins et résistant aux antibiotiques et traitements
- infection subaiguë ou intermittente
- reprise de l’infection à l’arrêt d’un traitement complet
- constitution d’une nécrose
- présence d’un film gélatineux brillant sur une plaie
Attention en cas de : stérilet, valve cardiaque, prothèse vasculaire ou orthopédique, implants dentaires ou mammaires.
Quelles sont les solutions naturelles ?
Heureusement, il existe des stratégies naturelles grâce aux huiles essentielles et complexes pour lutter contre les biofilms. Ces stratégies seront utiles avant d’entamer les protocoles spécifiques de certaines pathologies comme les candidoses ou inflammations chroniques par exemple.
- Prévenir en milieu hospitalier : respect des consignes d’hygiène en pré et post opératoire, prothèse avec revêtement hydrophobe et lisse, traitement antibiotique receveur, fixation d’antibiotique sur la prothèse, recours à des molécules capables de disperser le biofilm, poignées et rampes en cuivre en hôpital, bloquer l’adhérence grâce à des substances spécifiques
- Diminuer et moduler la réponse inflammatoire en 1ère étape : curcuma, boswellia, oméga 3, antioxydants…
- Éviter les dysbioses par une prise en charge du microbiote et de la perméabilité intestinale
- Traiter en détruisant ces biofilms en cures régulières grâce aux huiles essentielles agissant en synergie
- Refaire le mucus protecteur en cures régulières grâce à des complexes élaborés associés à des vitamines et minéraux en fonction des carences de chacun. Cette étape est complémentaires à la précédente sur 2 mois minimum
- Adopter une alimentation équilibrée avec des index glycémiques bas < 55 : pain complet et/ou sans gluten, riz basmati ½ complet, flocons d’avoine ou sarrasin, quinoa, haricot rouge ou blanc, lentilles, pois chiches, petits pois, fruits (sauf bananes, ananas, cerise et raisin), légumes (sauf pommes de terre, betterave) avec des herbes fraîches et une qualité alimentaire biologique
- Éviter : l’alimentation industrielle et raffinée, les jus industriels, les polluants, tabac et alcool
- Gérer son hygiène bucco dentaire
- Gérer le stress et l’anxiété
- Éviter les ondes électromagnétiques
Cette gestion des biofilms permet d’obtenir d’excellents résultats et d’accélérer la prise en charge sur les pathologies chroniques.
Bonne santé à tous !