Le café, ami ou ennemi ?

Le café est une boisson consommée couramment dans le monde entier qui est intégrée à notre quotidien. Il existe différentes variétés : l’Arabica que l’on retrouve en Afrique et Amérique de Sud ou le Robusta, plus riche en caféine, cultivé en Afrique ou en Indonésie.

On l’aime avec ou sans sucre, avec ou sans lait, léger, corsé, glacé, avec des arômes de cacao, vanille, mélangé à de l’alcool ou de la crème. Chaque nationalité a ses préférences !

Il est notre ami, à dose raisonnable, pour stimuler notre motivation et notre activité quotidienne.

Le café est une boisson chaude, réconfortante, conviviale, qui fractionne notre journée en rituel apaisant. Il nous aide à faire une pause, à communiquer, à partager.

Qu’il soit pris à la maison, dans un café où l’habitude nous rassure ou entre ami, il devient indispensable et parfois, une addiction. Pourtant, les premiers cafés sont ingrats et amers, on cache son goût sous un flot de sucre avant de devenir « accro ».

Le café est notre ami mais aussi, à haute dose, notre ennemi. Il ne faut pas dépasser l’équivalent de trois expressos par jour sachant que le bol de café du matin est déjà équivalent à deux ou trois expressos.

Les effets du café sur l’organisme :

Le café excite le système nerveux, diminue la digestion, augmente les déchets acides et booste le cortisol et l’adrénaline. Ce phénomène va susciter une envie de sucre et une augmentation de glucose dans le sang. Une tasse de café entraîne une élimination du calcium dans les urines. Lorsque le taux de calcium diminue, la parathormone est sollicitée pour augmenter le calcium mais diminue le phosphore. Avec la répétition, on observe des pathologies de calculs rénaux, kystes ou problèmes articulaires et surtout déminéralisation. L’absorption du magnésium et du fer est également impactée par le café.

Sa richesse en caféine stimule le cerveau et le système sympathique pendant quatre ou cinq heures après son ingestion. Il faut le choisir parfumé, léger et le consommer impérativement avant 17 heures. La caféine est une molécule qui sert la plante à se défendre y compris contre les pesticides. Si le café est biologique, il est par conséquent moins riche en caféine. En cas de trouble du sommeil, on va limiter les quantités à deux cafés maximum en matinée pour éviter d’altérer tous les rythmes biologiques.

Rappelons que le café décaféiné doit être biologique et sans solvant. On va préférer les décaféinés à l’eau ou au CO2. A l’inverse, la décaféination chimique utilise un solvant cancérigène : le chlorure de méthylène (utilisé également dans les teintureries).

Et comme toujours, la qualité est indispensable.

A éviter :

  • le sucre

  • le lait : la caféine fait floculer les protéines de lait qui deviennent indigestes pour notre foie

  • le café bon marché

  • le café en machine de mauvaise qualité et pris dans des gobelets en plastique

  • le café en poudre, lyophilisé

  • les préparations industrielles

  • le décaféiné aux solvants toxiques

Les alternatives :

Pour se sevrer du café, on peut progressivement alterner avec de la chicorée, un mélange café/chicorée, du café de racines de pissenlit, du café d’orge ou d’épeautre Ils font d’excellents substituts pour diminuer progressivement la quantité de café. J’accorde ma préférence à celui de pissenlit qui est doux et goûteux et n’a pas besoin de sucre. D’autres boissons sont stimulantes comme le maté ou le thé noir à consommer avec modération.

Bonne santé !

Corinne Allioux Goldfarbe, Naturopathe Iridologue