Le fibrome utérin et la naturopathie

Le fibrome est une affection courante qui touche les femmes autour de la quarantaine et qui occasionne beaucoup de troubles et de symptômes parfois difficiles à gérer :

  • des règles abondantes et parfois des saignements entre les règles
  • une anémie consécutive aux saignements
  • une chute des cheveux, une fatigue importante
  • des douleurs pelviennes ou sensation de pesanteur
  • des troubles urinaires

Qu’est ce que c’est ?

Le fibrome est une hypertrophie du muscle utérin et de son tissu qui devient fibreux formant des masses plus ou moins importantes. Il peut être situé à différents endroits : en dehors de l’utérus, dans l’épaisseur du muscle ou dans la cavité même. Son origine est liée à un déséquilibre hormonal entre les œstrogènes et une insuffisance de progestérone.

Le fibrome est sans gravité mais peut empêcher une grossesse en fonction de sa localisation et de son importance.

Il faut tout d’abord établir un diagnostic médical auprès de son médecin ou gynécologue : échographie, analyse de sang (anémie), hystérographie qui permet de visualiser la cavité utérine, IRM et examen clinique.

Les solutions médicales les plus courantes sont la prise de progestatifs ou l’ablation du fibrome. Il existe une autre technique, l’embolisation, qui permet de faire disparaître le fibrome en le nécrosant sans chirurgie.

Quelles sont les solutions naturelles ?

Tout d’abord, l’homéopathie qui peut éviter la progression en cas de début de fibrome ou d’utérus fibromateux.

Mais la naturopathie, grâce à plusieurs techniques d’hygiène vitale, va permettre de retrouver un équilibre hormonal :

  1. Éviter les aliments contenant des œstrogènes :

    Le lait et les produits laitiers animaux ainsi que leurs dérivés (fromages, yaourts, crème fraîche, desserts et gâteaux lactés, glaces, chocolat au lait…) sauf le beurre cru biologique.

    Le soja et ses dérivés : lait, tofu, galettes, sa uces…

    La sauge, le ginseng et l’armoise

  2. Privilégier les aliments riches en acides gras insaturés : poissons gras, huiles végétales vierges de 1ère pression froid
  3. Privilégier les protéines animales légères : poissons, volaille, fruits de mer, œufs biologiques
  4. Mettre en place au printemps et à l’automne des mono-diètes (consommation d’un seul aliment en cure d’1 jour par semaine ou au repas du soir) ainsi que des jeûnes encadrés. Il favorisent la détoxication de l’organisme et l’amélioration ou le processus de guérison
  5. Consommer des antioxydants : jus de légumes, fruits et baies de saison, légumes dont choux, graines germées, curcuma frais et supers aliments (baies de goji…)
  6. Drainer le foie, les intestins et les reins en cures régulières
  7. Soutenir le terrain avec de la spiruline et des cures d’ortie
  8. Utiliser les bourgeons de plantes au long cours
  9. Alterner les cure d’oligoéléments
  10. Avoir recours aux plantes progestérone like : yam, gattilier, alchemille, achillée millefeuille
  11. Harmoniser les cycles avec l’huile d’onagre
  12. Masser le bas ventre avec des complexes d’huiles essentielles : hélichryse italienne, eucalyptus citronné par exemple
  13. Éviter les perturbateurs endocriniens : cosmétiques, déodorants, plastiques, crèmes solaires….
  14. Et en fonction de chaque personne : gérer l’anémie, la chute de cheveux, combler les carences minérales, gérer le stress

Bonne santé à tous !