L’endométriose : les solutions naturelles

Les symptômes

L’endométriose se caractérise par le développement anormal de la muqueuse utérine ailleurs qu’à l’intérieur de la matrice. Sensible aux taux d’hormones féminines en circulation, l’endomètre se développe dès la fin des règles, culmine au moment de l’ovulation et s’évacue sous forme d’hémorragie. De cycle en cycle, ce cercle vicieux s’intensifie et s’accélère jusqu’à une infertilité possible. Dans les cas extrêmes, les symptômes conduisent les femmes à un repli sur soi et des troubles relationnels importants. Ce phénomènes génère différents symptômes. La douleur est le symptôme majeur même si celle-ci n’est pas systématique.

La recherche de 5 signes peuvent alerter :

  • dysménorrhée (règles douloureuses) sévère n’ayant cessé de s’aggraver au fil du temps
  • douleur lors de la défécation pendant les règles
  • douleur pendant la miction lors des règles
  • douleur chronique du petit bassin
  • douleur profonde lors des rapports sexuels, tout particulièrement en seconde moitié de cycle.

Ces différents signes peuvent s’accompagner de pertes brunâtres avant les règles dans les urines ou dans les selles et de formation de kystes.

Une stérilité peut survenir dans 30 à 40 % des cas.

On valide le diagnostic grâce à un toucher vaginal ou à une échographie, l’IRM n’étant pas indiquée.

L’histologie (étude des tissus) permet de valider le diagnostic d’endométriose.

Cette affection concerne 30 000 femmes en France dont 80% ont entre 30 et 40 ans

Les causes

Toutes les causes de l’endométriose ne sont pas encore connues mais on peut les expliquer par les raisons suivantes :

  • toutes les règles ne s’évacuent pas par voie vaginale mais par le pavillon des trompes de Fallope et gagnent la cavité abdominale
  • la diffusion de cellules endométriales jusqu’à des tissus et des organes très éloignés de la sphère gynécologique
  • une défaillance du système immunitaire qui ne détruit pas les cellules répandues hors de l’utérus
  • un déséquilibre hormonal avec un excès d’estrogène ou insuffisance de progestérone
  • un choc psychologique ou émotionnel non digéré

    Par ailleurs, certains facteurs de risque ont été repérés :

  • être d’origine caucasienne ou asiatique
  • prédisposition génétique (gène DNMT3L)
  • une étroitesse du col utérin
  • une rétroversion du col de l’utérus
  • un indice de masse corporelle faible
  • une instabilité émotionnelle et un stress chronique
  • une alimentation pauvre en oméga 3
  • une intoxication par des pollutions (pesticides, phtalates, métaux lourds,…)
  • un usage fréquent d’écran solaire non biologique
  • une révision utérine après un accouchement, un curetage après un avortement, un antécédent de césarienne

Quelles solutions alimentaires ?

Le régime méditerranéen avec une alimentation biologique, de saison et des bonnes huiles riches en oméga 3. On peut associer une mono-diète de légumes ou de fruits crus ou cuits selon les tolérances pour nettoyer l’organisme et économiser l’énergie digestive.

L’hydratation régulière entre les repas est indispensable : jus de fruits et légumes frais maison, eau de source.

En collation, on va valoriser les noix du Brésil (2 par jour), les amandes et noix de Grenoble.

On va éviter les produits laitiers (sauf le beurre cru non pasteurisé le matin), la sauge, l’armoise, le ginseng et le soja et les excitants : café, thé, soda, excès de viande rouge et charcuteries.

Quelles solutions naturelles ?

  • Éviter la constipation avec l’usage de téguments de Psyllium blond au coucher.
  • Soutenir le foie (chargé de la métabolisation des hormones sexuelles)
  • Prendre des anti-inflammatoires naturels (curcuma sans pipérine…) et des antioxydants pour calmer l’inflammation et la douleur
  • Traiter le stress
  • Faire une cure de Pycnogénol
  • Prendre des Oméga 3 EPA
  • Traiter l’acidose par un complexe de minéraux
  • Soutenir l’équilibre hormonal et réguler les oestrogènes
  • Inhiber l’angiogenèse (formation de vaisseaux) et réduire la prolifération des cellules endométriales
  • Agir sur la congestion utérine et limiter les crampes

Heureusement, il existe des synergies performantes de compléments alimentaires avec des améliorations notables.

Un plus : les cures thermales

  • Bagnoles de l’Orne
  • Bourbon l’Archambault
  • Challes les Eaux
  • Luz Saint Sauveur
  • Saint Trojan les Bains
  • Dax
  • La Léchère
  • Luxeuil les Bains

Mes conseils : évitez les pollutions !!

Trop de portable, téléphone sans fil, éviter l’aspartame, l’alcool, le tabagisme passif et actif, l’eau du robinet, les colorants/parfums de synthèses/conservateurs/exhausteurs de goûts/de l’industrie alimentaire, le contact avec le papier d’aluminium (conserves, papillotes, emballage sandwich et chocolat, canette), le micro-onde, les plastiques alimentaires (préférer les plats en terre type ramequins), le téflon, les déodorants avec pierre d’alun ou aluminium, les cosmétiques non bio (crèmes pour le corps, visage, maquillage …), les médicaments inutiles, les produits d’entretien ménager biologiques et respectueux de l’environnement.

Bonne santé !

Corinne Allioux Goldfarbe, Naturopathe Iridologue