Les oligoéléments

Nous ne pouvons pas fabriquer les oligoéléments, mais ils sont présents dans notre corps en très petite quantité.

Ce sont des minéraux indispensables à notre santé qui sont des « starters » et accélérateurs de réactions biochimiques.

Ils sont utiles pour :

  • la structure de vitamines
  • les fonctions de défenses
  • l’action antioxydante
  • l’action anti-acide
  • la régulation de gènes

Ils existent sous 2 formes : minérale (gélules) et ionisées (liquide extraite de l’eau de mer). La forme ionisée est bio-disponible et n’a pas les éventuels effets indésirables des formes pondérales.

Notre alimentation est actuellement appauvrie en oligoélément en raison du raffinage des aliments, des techniques de cultures intensives qui appauvrissent les sols, des pesticides, des modes de cuisson et de conservation, de l’intoxication aux métaux lourds.

Le bilan Oligoscan est un spectrophotomètre qui permet de mesurer les concentrations tissulaires des minéraux et oligoéléments.

Voici quelques oligoéléments :

Le fer en oligoélément n’est pas oxydant . Il est toujours préférable de l’associer à des cofacteurs et une alimentation riche en protéine animale.

  • il réduit la fatigue et les symptômes d’anxiété
  • améliore les bilans hématologiques
  • améliore les fonctions cognitives et thyroïdiennes
  • améliore les carences des femmes enceintes et bébés
  • améliore l’immunité au niveau lymphocyte

Le manganèse est un grand activateur d’enzymes. Son rôle est reconnu dans la réaction immunitaire et allergique par un processus antihistaminique.

Le cuivre possède une action anti-inflammatoire et stimule le système immunitaire. C’est également un agent antiviral et anti-microbien. Il est indispensable au transport du fer et participe à la défense antioxydante. On l’utilise en aigu lors d’épisodes infectieux et s’associe bien au manganèse ou dans la formule cuivre/or/argent.

Le chrome est connu pour son action normoglycémiante (hypo ou hyperglycémie) et régulateur du poids lors des envies de sucre. La carence s’accentue avec l’âge, en cas de pré-diabète ou diabète mais aussi en cas de stress ou d’efforts intenses.

Le zinc est en concentration élevée dans les muscles, le foie, les organes reproducteurs masculins, les os, la rétine, la peau et les cheveux. Nos réserves sont faibles, diminuent avec l’âge et nécessitent un apport alimentaire régulier (sources de protéines animales et végétales). Il y a de fréquentes carences en zinc chez les femmes et personnes âgées. Il intervient dans :

  • l’équilibre acido-basique
  • le métabolisme hormonal (glycémie, surrénales…), la fertilité, les sucres, les graisses et les protéines
  • la synthèse des acides nucléiques (Adn), du collagène, des acides aminés soufrés
  • le fonctionnement du système immunitaire et cognitif
  • la protection antioxydante

Le silicium permet aux plantes de tenir droite. Dans le corps humain, il est présent dans la peau, les cheveux et ongles, les muqueuses et le tissu conjonctif (tendons, poumons…). Il a un rôle essentiel dans la croissance et le développement du squelette et du cartilages, participe à la minéralisation, la cicatrisation et la protection des artères. Il est également en compétition avec l’aluminium et diminue sont accumulation dans le cerveau. On peut le prendre sous forme minérale (prêle, bambou, ortie) en petite cure sans oublier la forme ionisée.

Le magnésium participe comme cofacteur à plusieurs centaines de réactions enzymatiques et les carences sont très fréquentes en raison des besoins conséquents. Le stress, l’insomnie, la caféine, le manque d’apport et le sport intensif favorisent sa carence. Il a de nombreux rôles sur l’ensemble de notre organisme mais on le préconise en cas de :

  • trouble de la contraction musculaire
  • fatigue et irritabilité
  • troubles neurologiques (migraines, mémoire, douleurs)
  • stress, hyperactivité et insomnie
  • trouble de la densité osseuse
  • protection vasculaire

Le molybdène possède de nombreux rôles physiologiques et une grande activité au niveau du foie et de l’intestin. Il participe notamment à la synthèse de la glutamine (protéine de régénération des cellules intestinales). Son besoin est accrue en cas de candidose, d’exposition à des substances toxiques, des maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn par exemple) et des troubles de la malabsorption ou hypersensibilité au gluten.

Bonne santé !