Attention aux effets secondaires du Roaccutane
Le roaccutane est un traitement lourd destiné à traiter l’acné sévère. Il existe depuis les années 1980. Il est souvent prescrit à l’adolescence sans connaissance précise des effets indésirables.
Les effets secondaires sont à prendre au sérieux et nécessitent une mise en garde, une information et un soutien de l’organisme pendant et après le traitement s’il est indispensable. Il est toujours préconisé de commencer par des moyens naturels. Ils sont non toxiques pour l’organisme et efficaces, à condition d’être motivé et d’être prêt à modifier son alimentation et son hygiène de vie.
Comment agit le roaccutane ?
La molécule active, l’isotrétinoïne, est un dérivé de la vitamine A acide. Elle bloque l’excrétion du sébum par les glandes sébacées et provoque ce que l’on appelle une dérivation morbide. La peau fait partie de nos émonctoires au même titre que les intestins, les reins ou les poumons et nous permet d’éliminer des toxines sans danger. La peau n’est pas un émonctoire fragile. Elle prend le relais des reins pour éliminer des acides par les glandes sudoripares. Les glandes sébacées éliminent des déchets colloïdaux (épais), soulageant ainsi le foie, la vésicule biliaire et les intestins. Lorsque cette voie naturelle d’élimination est fermée, les toxines voyagent alors plus profondément dans le corps provoquant des troubles fonctionnelles, des pathologies voire des maladies auto-immunes quelques années après la fin du traitement.
Quels sont les effets sur la santé ?
Comme chaque personne est différente, les effets seront différents. Parfois, une simple sécheresse des muqueuses et de la peau mais parfois une dépression lourde avec des envies suicidaires. Selon la fragilité du terrain initial, les effets peuvent se faire attendre parfois des années même après l’arrêt du traitement. On observe des troubles de l’humeur, de l’anxiété, de l’agressivité, des syndromes psychotiques, des dysfonctions digestives plus ou moins importantes : intolérances alimentaires, syndrome de l’intestin irritable, MICI (maladie inflammatoire chronique de l’intestin), mais aussi des pathologies auto-immunes (maladie de Crohn, recto-colite hémorragique, Hashimoto…)
Que faut-il faire ?
Il est toujours temps de soutenir l’organisme. Si le traitement est en cours, il est indispensable de :
- soutenir les fonctions hépatiques
- soutenir les fonctions intestinales
- combler les carences de l’organisme (à l’aide d’un bilan Oligoscan)
- respecter une hydratation entre les repas : eau de source, tisane, jus de fruits ou légumes maison, smoothies
- éviter les excitants : café, alcool, soda, tabac, drogues, excès de médicaments
- mettre en place une diététique alimentaire de type Seignalet, fraîche et biologique
- pratiquer une activité physique
- supprimer tout les toxiques et pollutions : métaux lourds, cosmétiques non biologiques, eau du robinet, alimentations industrielles, vaccination non indispensable…
- privilégier le sommeil régulier et la récupération
- prendre la pilule pour les filles afin d’éviter toute grossesse
- prévenir le médecin en cas de changement d’humeur et de comportement, de nausée, d’effet secondaire difficile à supporter
- faire des bilans sanguins réguliers pour vérifier les paramètres
N’hésitez pas à en parler à votre naturopathe !
Corinne Allioux Goldfarbe, Naturopathe Iridologue