Qu’est ce que c’est ?
L’ubiquinol est la forme active du Coenzyme Q10 aussi appelé ubiquinone en raison de son omniprésence dans le corps. Il a fait l’objet de nombreuses études et a été découvert par un chercheur britannique en 1978. La coenzyme Q10 est synthétisée chez l’homme et a été découverte dans la membrane des mitochondries qui fabriquent notre énergie cellulaire ou ATP. Cette sorte de super vitamine est donc essentielle à la production de notre énergie et en particulier pour les organes consommateurs d’énergie comme le coeur, les poumons et le foie.
C’est un antioxydant majeur particulièrement important pour notre système cardiovasculaire et avec l’âge, sa fabrication diminue.
Les bienfaits du coenzyme Q10
On peut l’utiliser en soutien de pathologies ou dysfonctionnements avérés ou en cures préventives bi-annuelles.
Les bienfaits sont nombreux :
- augmentation et protection de la fonction cardiaque et du muscle du cœur (pompage du cœur, angine de poitrine, AVC et pression artérielle) et en cas d’insuffisance cardiaque
- production d’énergie : c’est un anti fatigue majeur qui améliore la performance physique pour les sportifs, diminue les douleurs musculaires et la production de radicaux libres.
- neutralisation des radicaux libres par sa fonction antioxydante importante
- efficacité contre l’infertilité chez les hommes en améliorant les paramètres du sperme et chez les femmes en améliorant la sécrétion d’hormones impliquées dans l’ovulation (FSH et LH)
- en cas de cholestérol chez les utilisateurs de statines chimiques ou naturelles pour éviter les douleurs musculaires car les statines bloquent la synthèse du CoQ10
- efficacité en cas de diabète : il diminue la néphropathie diabétique (atteinte des petits vaisseaux par excès de sucre au niveau des yeux ou des reins)
- efficacité en cas de troubles métaboliques et obésité par réduction du phénomène inflammatoire des adipocytes (ou cellules graisseuses)
- prévention du vieillissement cellulaire surtout en cas de tabac, alcool, stress, âge avancé ou effort physique intense et répété
- amélioration des cataractes
- amélioration des troubles cognitifs
- soutien du système immunitaire
- tout simplement en cas de fatigue chronique ou ponctuelle et de burn out
- aussi en cas de pathologies dégénératives comme la maladie de Parkinson
- en soutien de la maladie de Lyme
Posologie
Selon les laboratoires et l’âge, on conseille 100 à 120 mg par jour en cure de 2 mois renouvelables et au long en cas de pathologies lourdes.
Bonne santé à tous !
La ménopause n’est pas une maladie mais elle occasionne, parfois, de nombreux troubles et déséquilibres. Il faut savoir que durant cette période de transition, l’harmonie entre le système nerveux, immunitaire et endocrinien est fragilisée. La thyroïde, par exemple, peut être déséquilibrée, mais bien souvent, grâce à un soutien naturel, les traitements à vie peuvent être évités.
La ménopause se définit par une absence de règles depuis plus de 12 mois.
Les symptômes les plus courants :
- bouffées de chaleur
- prise de poids et compulsions sucrées
- insomnie
- variation de l’humeur, déprime ou dépression
- sécheresse des muqueuses cutanées et vaginales
- relâchement cutané et vieillissement de la peau
- baisse de la libido
- ostéoporose
- troubles cognitifs
- dysthyroïdie
- fibrome
- fatigue générale
Quelques rappels
L’hypothalamus stimule l’hypophyse et l’hypophyse stimule nos ovaires grâce à la FSH (hormone stimulante en 1ère partie de cycle) et LH (déclenche l’ovulation)
Les hormones féminines sont principalement la progestérone et les œstrogènes.
Qu’est ce que la progestérone ?
Elle est produite grâce au cholestérol et est fabriquée par le corps jaune dans l’ovaire après l’ovulation en 2ème partie de cycle. Elle prépare la muqueuse à une éventuelle grossesse.
Elle diminue progressivement déjà à partir de 30 ans.
Elle évite le syndrome prémenstruel, limite la prolifération mammaire, a un effet anxiolytique et sédatif mais aussi diurétique et anti-oedème.
Qu’est ce que les œstrogènes ?
On en fabrique 3 au niveau de l’ovaire à partir des androgènes sous l’influence de la FSH en 1ère partie de cycle : Estrone E1, Estradiol E2 et Estriol E3.
Mais d’autres organes participent également à leur fabrication : le foie, muscles, seins, cerveau et aussi le tissu adipeux !
Les œstrogènes sont recyclés au niveau hépatique et éliminés par les selles.
Le foie a 3 possibilités pour éliminer les hormones :
2 – hydroxylase : détoxication neutre grâce à la méthylation et à un foie performant
4 – hydroxylase : détoxication neutre grâce à la méthylation et à un foie performant
16 alpha hydroxylase : la détoxication est compromise et les Estriol E3 non recyclés ré-impactent l’organisme avec une évolution possible vers un cancer. On parle aussi d’hyperestrogénie.
D’où l’importance capitale et majeure de soutenir le foie en période de ménopause ou en cas de prise de pilule dans les années précédentes ou traitement hormonal.
Il faudra aussi limiter les causes des dérèglements hormonaux :
- limiter les perturbateurs endocriniens
- optimiser la flore intestinale
- éviter les traitements hormonaux
- réduire le tissu adipeux et le surpoids
- réduire l’insulino-résistance (pré diabète)
- faciliter la détoxication hépatique
Les solutions naturelles existent !
- prise en charge du foie
- prise en charge de l’intestin en profondeur
- apport de phytohormones adapté et non cancérigène
- prévention du système ostéo-articulaire (Vitamine D3/K2, minéraux)
- régulation du poids à l’aide d’une alimentation personnalisée (les adipocytes fabriquent des œstrogènes!)
- régulation du système nerveux et cutané (sécheresse des muqueuses)
- mise en place d’activité physique
Les troubles liés à la ménopause ne sont pas une fatalité, c’est une étape qui s’anticipe avec succès.
Bonne santé à toutes et à tous !
Corinne Allioux Goldfarbe
Naturopathe Iridologue
06 65 70 94 89
Tout le monde en parle ! L’intestin est au cœur de l’actualité, des études scientifiques et surtout de nos préoccupations.
Depuis une soixantaine d’années, les changements alimentaires et l’augmentation des polluants ont fragilisé notre système digestif avec une augmentation significative de pathologies lourdes telles la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn et les cancers colorectaux.
La dysbiose est un déséquilibre qualitatif et quantitatif qui entraîne des perturbation de la physiologie du microbiote intestinal. Elle entraîne une mauvaise communication entre le cerveau et l’intestin. Elle est la source de nombreux dysfonctionnements physiologiques :
- surpoids
- fatigue
- diabète
- douleurs articulaires, inflammations
- stress, déprime ou dépression
- insomnie
- constipation ou diarrhée
- allergies et problèmes respiratoires
- troubles cardiovasculaires, cutanés, digestifs
- infections à répétitions…
La dysbiose augmente l’apparition de toxines bactériennes et réduit la synthèse des bactéries bénéfiques. La barrière intestinale s’enflamme et autorise le passage de toxines et bactéries dans la circulation sanguine. Le système immunitaire répond et l’inflammation chronique plus ou moins perceptible s’installe dans l’organisme. Ce phénomène favorise l’hyper prolifération cellulaire et les dysfonctionnements dans tout le corps.
Quels sont les moyens de prévenir le cancer du colon ?
- Augmenter la production du butyrate (acide gras à chaîne courte), grand régulateur de la prolifération cellulaire du colon
- Lutter contre la colonisation par certaines espèces favorisant le cancer du colon : Streptocoque glycolytiques, Bacteroides fragilis, Enterococcus faecalis, Clostridium septicum, Fusobacterium spp et Escherichia coli.
- Réduire les enzymes favorisant les tumeurs en diminuant la présence de molécules chimiques dans l’organisme (médicament, alimentation industrielle, additifs, nanoparticules…)
- Réduire la ꞵglucuronidase (une enzyme) dont l’augmentation accrue favorise le risque de cancer du sein, prostate et colon (mesurable dans les selles) = diminuer sa consommation de viande rouge, d’aliments transformés, de produits sucrés, d’alcool, d’antibiotiques inutiles
- Faire des tests en laboratoire et coproculture (me consulter)
- Favoriser : la pectine de pomme, les graines de cumins et fenugrec, le chardon marie, le psyllium blond, les antioxydants (OPC), les lactobacilles et bifidus (mais pas dans les yaourts industriels !)
- Favoriser la filtration hépatique qui permet l’excrétion des éléments carcinogènes et le recyclage de nos propres hormones
- Équilibrer le pH en favorisant un équilibre acido-basique
- Traiter la dysbiose intestinale et l’inflammation
- Diminuer la présence d’acides biliaires secondaires dans le sang par excès de lipides (ils augmentent les radicaux libres et favorisent le cancer)
Comment équilibrer son microbiote ?
Pour optimiser son microbiote en faveur d’une prévention et du retour à la santé, il faudra mettre en place les grands rappels en hygiène vitale suivants :
- mastiquer suffisamment
- gérer le stress, l’anxiété chronique et le manque de sommeil
- éviter les sources de pollutions (alimentation et eau, cosmétiques, produits d’entretien, métaux lourds…)
Enfin, les 4 grands axes de prise en charge consistent à :
Équilibrer son alimentation
Il s’agit de privilégier une alimentation hypotoxique, fraîche, de saison et biologique dans la mesure du possible :
- aliments vivants riches en antioxydants et aux propriétés anti-inflammatoires
- fruits oléagineux, poisson, huiles de 1ère pression à froid riches en oméga
- protéines animales et végétales (riches en glutamine) pour nourrir les cellules de l’intestin
- probiotiques alimentaires
- éviter le gluten, sucre raffiné et lactose
- être attentif aux mauvaises associations alimentaires
- diminuer les aliments caramélisés entraînant la glycation (croûte du pain, viennoiserie, peau grillée du poulet…)
Nettoyer et aseptiser son microbiote (1 à 2 mois)
- utiliser les huiles essentielles, bourgeons de plantes et phytothérapie
- lavement ou irrigation du colon
Régénérer et cicatriser l’intestin (2 à 3 mois)
Il existe des synergies en compléments alimentaires à base de :
- Vitamine D
- Glutamine
- Butyrate
- Oméga 3
- Minéraux, vitamines, oligoéléments
- Champignons protecteurs
- Curcuma ou Boswellia…
Réensemencer une bonne flore
- pré et probiotiques de qualité et adaptés à chacun
Ce travail en profondeur permet un résultat réel sur le long terme. Après les premières phases de traitements plus intensifs, il s’agira de maintenir les acquis à l’aide de mini-cures ou prévention saisonnière.
Bonne santé à tous,
Corinne Allioux Goldfarbe
Naturopathe Iridologue
06 65 70 94 89
L’autisme et les troubles du comportement augmentent d’année en année pour atteindre des chiffres alarmants. On parle d’une nouvelle « Épidémie » !
En 2013, une estimation des autorités sanitaires américaines indiquent qu’1 enfant sur 50 serait autiste. En 2016, les chiffres officiels actualisés par le NCHS mentionnent qu’1 enfant sur 36 présente des troubles autistiques ou TSA (troubles du spectre autistique).
En France, la proportion serait d’1 enfant sur 100 touchant 3 à 4 fois plus les garçons que les filles.
L’autisme est une maladie multifactorielle du développement qui présente de nombreux symptômes. On connaît le type Asperger avec des capacités intellectuelles hors du commun (comme dans le film « Rain Man » interprété par Dustin Hoffman) mais la plupart des autistes se reconnaît par une attitude non verbale interagissant peu avec l’entourage.
Quels sont les troubles ?
- troubles du développement intellectuel
- troubles de la communication (langage, parole, communication sociale)
- troubles de l’attention et de l’activité (hypo ou hyperactivité)
- troubles de l’apprentissage
- troubles moteurs
- troubles du comportement et troubles sensoriels
Mais aussi :
- troubles du sommeil
- automutilation, violence, agression, pleurs, cris, colère, sautes d’humeur
- troubles digestifs, gastro-intestinaux (diarrhée et constipation chroniques)
- système immunitaire affaibli, allergies
- épilepsie, convulsions
L’approche multifactorielle
Après avoir cantonner l’autisme à un problème psychiatrique, les spécialistes étudient maintenant les pistes de l’environnement et de nombreuses voies s’ouvrent sur la prise en charge globale de l’autisme :
- Incidence de l’environnement sur un terrain génétique prédisposé : pollutions de l’air, agriculture industrielle, pesticides, engrais chimiques, nouveaux médicaments, antibiotiques, vaccins dont le ROR, métaux lourds, pollutions électromagnétiques et nucléaires (radioactives), dioxine, OGM, anesthésie générale, le chlore de la piscine…
- Effets des métaux lourds (Aluminium, plomb, mercure, cadmium…) : se substituent aux minéraux, effet antibiotique, résistance des bactéries, changent notre code génétique, neutralisent les acides aminées nécessaires à la détoxication, produisent des radicaux libres et des allergies, endommagent les cellules nerveuses => perturbent l’ensemble de nos systèmes et organes vitaux
- Les intolérances alimentaires : gluten, protéine du lait de vache, oxalates (cacao, fruits à coque, fruits secs, baies, rhubarbe, haricot, épinard, betterave…)
- Effets du gluten et caséine : ces protéines ne sont pas totalement assimilées sous leur forme d’acide aminée et demeurent sous forme de peptide ayant une action « opioïde ». Ces peptides passent les barrières intestinales et du cerveau et agissent comme de la morphine créant un effet de manque et de dépendance qui modifient les transmissions nerveuses.
- Le lien cerveau-intestin : la flore ou microbiote est perturbée créant ainsi une dysbiose chronique ou candidose affectant la communication cerveau-intestin et créant des perturbations du système nerveux central et du cerveau ainsi que des troubles digestifs lourds
- La piste infectieuse : l’amélioration est notable après traitement de certaines bactéries (rickettsies, mycoplasme, chlamydiae, streptocoque, clostridium, virus de type Herpes, vers, oxyure…). Les tests à la maladie de Lyme (souvent positifs) apportent également une ouverture de traitement
- Le stress oxydatif : il endommage l’ADN et les membranes cellulaires, il est souvent le résultat d’infections et de l’environnement. Les troubles de l’alimentation, souvent sélective et déséquilibrée, aggravent l’ensemble du terrain par une oxydation précoce. Des dosages sanguins spécifiques sont nécessaires.
- L’apport de l’imagerie médicale : l’encéphaloscan permet de contrôler l’apport d’oxygène dans le cerveau, en lien avec l’inflammation et le stress oxydatif (me contacter)
- L’évaluation biologique : c’est une aide précieuse pour analyser le terrain et mettre en place des solutions adaptées : vitamines, minéraux, statut en acides gras, stress oxydatif, peptides urinaires, analyse de selles…
- Le bilan Oligoscan (pratiqué au cabinet) : bilan tissulaire et complet non invasif qui permet de mesurer les carences minérales mais surtout les métaux lourds et d’obtenir des informations sur le terrain (stress oxydatif, détox hépatique, acidose, assimilation intestinale…)
Les solutions naturelles
Associée au corps médical, la naturopathie offre de nombreux outils pour améliorer le quotidien des enfants autistes ou présentant des troubles autistiques.
- Contrôler l’environnement grâce à des informations concrètes : diminuer la contamination chimique, les perturbateurs endocriniens, l’exposition aux ondes électromagnétiques, l’exposition aux métaux lourds en favorisant un habitat écologique, des vêtements en coton ou lin biologique, une hygiène corporelle avec des produits sains et naturels, l’éviction du micro-ondes et de la wifi, 4G…surtout la nuit où le cerveau se répare.
- Régime alimentaire personnalisé sans caséine ni gluten, ni oxalate ni aliment réactif (suite bilan d’intolérances alimentaires) avec bilan alimentaire adapté et des alternatives simples à mettre en place pour les enfants. Attention également au glutamate et aspartate.
- Soutenir les fonctions immunitaires et traiter l’intestin : nettoyer la flore pathogène grâce à des plantes antifongiques adaptées à l’âge, régénérer et cicatriser les muqueuses, traiter l’hyperpéméabilité de l’intestin et soutenir la flore à l’aide de probiotiques à haute dose (dont la souche L-reuterii)
- Traiter les infections froides : grâce à des antibiotiques naturels comme l’argent colloïdal ou l’artémisia
- Corriger le stress oxydatif : oméga 3, vitamines, minéraux en fonction des analyses et du bilan Oligoscan
- Corriger les carences en vitamines (B) : B9 et B12 permettent la méthylation (réparation de l’ADN, antioxydant, détoxication hépatique, communication cellulaire) et améliorent rapidement l’état général
- Détoxifier les métaux lourds en dernière étape : à l’aide de chélateurs naturels et d’un soutien hépatique et de techniques d’hygiène vitale (ex : bains Epsom)
Je mets à disposition une grille ou journal de bord pour visualiser rapidement le lien entre les compléments et les techniques d’hygiène vitale avec les résultats.
Le parcours est long et difficile mais les résultats sont très largement encourageants.
Bonne santé à tous,
Corinne Allioux Goldfarbe
Naturopathe Iridologue
Bilan Oligoscan
A lire : « Autisme un nouveau regard » du Dr Corinne Skorupka et Dr Lorène Amet
Pour beaucoup, le printemps si attendu est aussi la saison du retour de l’allergie. Ce n’est pas le pollen ou l’animal qui est le coupable mais un terrain personnel « à fleur de peau » en raison d’un système immunitaire ultra réactif.
Comprendre l’allergie
La réaction allergique est déclenchée par un facteur externe qui vient modifier le terrain. Il existe la plupart du temps, une saturation toxinique de l’organisme, une perméabilité intestinale et une flore déséquilibrée.
Lorsque l’allergène entre en contact avec les voies respiratoires, les globules blancs produisent des anticorps spécifiques (IgE) pour défendre l’organisme.
Les réactions sont immédiates : certaines cellules du système immunitaire vont libérer de l’histamine responsable des manifestations allergiques et inflammatoires.
L’allergène (responsable de l’allergie) peut être un aliment mais aussi d’autres substances (pollen, poussière, médicament, poils d’animaux, moisissures…). Elle peut être saisonnière sur une période donnée et plus généralement au printemps et à l’automne.
Même si l’allergie nécessite une prévention, on peut utiliser des moyens naturels pour éviter les crises aiguës.
Pour éviter l’allergie, il faut favoriser un bon terrain dès la naissance. La maman doit équilibrer sa flore avec des probiotiques et allaiter son bébé. L’accouchement par voie basse permet un premier ensemencement de la flore du nouveau-né (sinon, il faut donner des probiotiques dans le biberon). Il est important de prendre son temps dans la diversité alimentaire. Il ne faut pas aseptiser de façon excessive l’environnement de l’enfant.
La vaccination excessive est elle aussi un des facteurs responsable des allergies.
Les symptômes :
- Éternuements en salve
- Nez bouché ou écoulement nasal
- Signe de sinusite chronique, congestion des muqueuses et parfois polypes
- Larmoiement et yeux gonflés, rhino conjonctivites
- Démangeaisons du conduit auditif et palais
- Sifflement respiratoire, toux sèche, signe d’asthme
- Fatigue
- Gonflement cutané (lèvres, langue.. ), urticaire, démangeaisons, eczéma
- Chocs anaphylactiques, œdème
- Mais aussi allergie alimentaires (lait de vache, protéine de l’œuf, poisson, arachides, soja, gluten…) avec troubles intestinaux
Les solutions :
- Les réformes alimentaires : éviction des produits laitiers, du gluten et des aliments riches en histamine (poissons en conserve ou fumés, fruits de mer, vin blanc et champagne, fraises, épinard, choucroute) et les excitants (café, alcool, tabac)
- Pratiquer un bilan d’intolérances alimentaires pour personnaliser son alimentation
- Protéger, renforcer et régénérer la sphère intestinale et le microbiote par une prise en charge spécifique :
- on purifie
- on cicatrise et régénère
- on ensemence une bonne flore
- Combler les carences en oméga 3 (dont huile de périlla) et en minéraux grâce à un bilan Oligoscan
- Renforcer la sphère hépatique en fonction du terrain
- Soutenir par la phytothérapie, les huiles essentielles ou bourgeons de plantes très efficaces
- Privilégier les bons antioxydants (quercétine notamment)
- Respirer le bol d’air Jacquier
- Arrêter ou diminuer le tabac
- Gérer le stress (relaxation, réflexologie plantaire, chi machine, yoga, respiration…)
La prévention, c’est maintenant…
Bonne santé à tous !
On évoque de plus en plus la présence de biofilm dans les pathologies chroniques résistant aux traitements et récidivant en permanence.
Mais qu’est ce que le biofilm ?
Il s’agit de micro organismes bactériens ou de champignons qui recouvrent la surface de nos tissus : dents, intestins, poumons, gorge, tube digestif, vagin, peau et muqueuses…
Ces micro organismes s’organisent et fabriquent des forteresses biologiques impénétrables qui leur assurent une résistance aux traitements et favorisent toutes les maladies chroniques, inflammatoires voire cancéreuses.
Parfois, plusieurs types de bactérie peuvent coopérer, ce sont des biofilms complexes.
Le biofilm est donc une matrice protectrice de bactérie qui assure les nutriments, la possibilité de se reproduire ou de générer des déchets.
On peut le comparer à une sorte de caramel adhérent à un tissu !
Il colonise les plaies, les dispositifs médicaux (cathéter, implant, prothèse) et devient antibiorésistant.
Il se réorganise en permanence et adopte notre génome afin de tromper le système immunitaire qui ne le combat pas.
Parfois, il atteint une énorme épaisseur et aucune analyse permet de vérifier son existence.
Quel est l’impact d’un biofilm ?
On le retrouve dans de nombreuses pathologies :
- candidose chronique
- hyper perméabilité intestinale
- troubles digestifs et du transit
- inflammations
- maladie nosocomiale
- maladie de Lyme
- parasitoses
- infection traînant depuis 1 moins et résistant aux antibiotiques et traitements
- infection subaiguë ou intermittente
- reprise de l’infection à l’arrêt d’un traitement complet
- constitution d’une nécrose
- présence d’un film gélatineux brillant sur une plaie
Attention en cas de : stérilet, valve cardiaque, prothèse vasculaire ou orthopédique, implants dentaires ou mammaires.
Quelles sont les solutions naturelles ?
Heureusement, il existe des stratégies naturelles grâce aux huiles essentielles et complexes pour lutter contre les biofilms. Ces stratégies seront utiles avant d’entamer les protocoles spécifiques de certaines pathologies comme les candidoses ou inflammations chroniques par exemple.
- Prévenir en milieu hospitalier : respect des consignes d’hygiène en pré et post opératoire, prothèse avec revêtement hydrophobe et lisse, traitement antibiotique receveur, fixation d’antibiotique sur la prothèse, recours à des molécules capables de disperser le biofilm, poignées et rampes en cuivre en hôpital, bloquer l’adhérence grâce à des substances spécifiques
- Diminuer et moduler la réponse inflammatoire en 1ère étape : curcuma, boswellia, oméga 3, antioxydants…
- Éviter les dysbioses par une prise en charge du microbiote et de la perméabilité intestinale
- Traiter en détruisant ces biofilms en cures régulières grâce aux huiles essentielles agissant en synergie
- Refaire le mucus protecteur en cures régulières grâce à des complexes élaborés associés à des vitamines et minéraux en fonction des carences de chacun. Cette étape est complémentaires à la précédente sur 2 mois minimum
- Adopter une alimentation équilibrée avec des index glycémiques bas < 55 : pain complet et/ou sans gluten, riz basmati ½ complet, flocons d’avoine ou sarrasin, quinoa, haricot rouge ou blanc, lentilles, pois chiches, petits pois, fruits (sauf bananes, ananas, cerise et raisin), légumes (sauf pommes de terre, betterave) avec des herbes fraîches et une qualité alimentaire biologique
- Éviter : l’alimentation industrielle et raffinée, les jus industriels, les polluants, tabac et alcool
- Gérer son hygiène bucco dentaire
- Gérer le stress et l’anxiété
- Éviter les ondes électromagnétiques
Cette gestion des biofilms permet d’obtenir d’excellents résultats et d’accélérer la prise en charge sur les pathologies chroniques.
Bonne santé à tous !
La chronobiologie permet la gestion de certaines activités : sommeil, travail, repas, scolarité, vacances, exercices physiques, etc. Nous sommes soumis aux rythmes de l’univers et notre organisme n’a pas le choix que de s’y adapter grâce à notre horloge biologique située dans le cerveau, mécanisme d’une grande précision.
Tout est rythme sur Terre : température, saisons, lumière, océans… et nous pouvons y survivre en adaptant notre rythme intérieur grâce à des sécrétions hormonales aussi appelées neurotransmetteurs.
Il arrive que nous perturbons ce mécanisme d’adaptation et de survie par des désynchronisations dues, la plupart du temps, à des besoins professionnels, sociaux ou culturels.
Certaines personnes travaillent la nuit et subissent un conflit entre l’horloge biologique et les synchroniseurs environnementaux et sociaux : personnel hospitalier, taxi, comédiens, personnel de sécurité ou de compagnies aériennes, militaires, policiers…
Les dernières études (Epidemiology, Biomarkers & Prevention) informent que les risques sont encore accrus pour les femmes. Sur 4 millions d’infirmières travaillant la nuit, le risque de cancer du sein augmente de 58%, les cancers gastro intestinaux de 35% et le poumon de 28% par rapport aux infirmières de jour.
En effet, au fil du temps, l’inversement des rythmes désadapte l’horloge biologique en raison du manque d’exposition à la lumière du jour et génèrent de nombreux effets délétères :
- prise de poids en raison du déséquilibre du cortisol (le déstockage des graisses ne peut plus se faire la nuit)
- troubles du sommeil : insomnie, difficultés d’endormissement, réveils nocturnes ou précoces, apnée du sommeil, sommeil iatrogènes (somnifères), suite de pathologies (douleurs…)
- stress chronique et fatigue
- risque de burn out
- baisse de performances physiques ou psychiques
- risque accru d’accidents
- altération de la mémoire
- manque de vigilance, risque d’accident au travail et accident de la route augmenté
- troubles digestifs
- troubles cardiovasculaires
- sensibilité aux infections
- altération de la vie sociale et familiale
- risque accru de cancer
- vieillissement prématuré
- manque d’activité physique
Quelles sont les solutions naturelles ?
Tout d’abord, un rappel sur les solutions de bon sens : savoir poser les limites, faire des pauses régulières, gérer son stress (relaxation, respiration, cohérence cardiaque), favoriser une activité physique et créative, manger sainement et réduire les excitants (alcool, tabac, café, soda, sucre), faire un travail sur soi et prendre du recul !
La naturopathie et la chronobiologie offrent de nombreux outils pour équilibrer et soutenir le terrain et la santé en cas de désadaptations :
- la chrono nutrition => petit déjeuner consistant et protéiné, déjeuner complet, collation de fruit et dîner léger à adapter en fonction des horaires
- ne pas faire l’impasse sur les acides gras essentiels (équilibre oméga 3 et 6)
- maintenir une grande digestibilité des repas nocturnes
- diète de 13h sans manger (entre le dîner et petit déjeuner)
- instaurer une régularité des rythmes même inversés
- avoir une chambre calme et isolée pour un apport réduit de lumière et bruit en journée
- réguler les neurotransmetteurs grâce à des compléments alimentaires adaptés (dopamine, Gaba, sérotonine…)
- combler les carences : magnésium, oméga 3/6, oligoéléments, antioxydants
- soutenir le sommeil naturellement (mélatonine, bourgeons de plantes, phytothérapie, minéraux)
- éviter les ondes électromagnétiques (wifi, téléphone, tablette…) surtout en période de repos
Bonne santé grâce à la naturopathie !
Qu’est ce que l’impédancemétrie ?
Il s’agit d’une mesure que l’on effectue sur une balance élaborée afin d’évaluer la composition de la masse corporelle.
L’IMC (indice de masse corporelle) est un indicateur pour mesurer la corpulence et son interprétation.
L’impédancemétrie est un moyen de contrôler et de suivre l’évolution de l’hydratation, la gestion du poids, l’état de forme générale et l’optimisation de la masse musculaire.
Les mesures peuvent être complétées par celle du tour de taille, autre indicateur de santé en cas d’excès.
Je vous propose au cabinet, l’utilisation de la balance avec un bilan transmis d’analyses et d’interprétations suite à la mesure.
Les mesures et bilans sont offerts au cours de la 1ère consultation ou consultations de suivi.
Dans le bilan, vous aurez les informations suivantes :
-
Poids
-
IMC
-
Masse graisseuse (poids et %)
-
Indicateur de graisse viscérale
-
Masse maigre
-
Masse musculaire
-
Eau corporelle totale (poids et %)
-
Masse minérale osseuse
-
Taux métabolique de base (nombre de calories dépensées au repos)
-
Age métabolique estimé
Qu’est ce que le taux de masse hydrique ?
C’est la quantité totale d’eau contenu dans le corps et exprimée en pourcentage de son poids total. L’eau est indispensable à la vie et à notre équilibre. Elle représente une part importante dans notre corps ainsi contenue dans les tissus, cellules et organes. L’hydratation est un grand facteur de santé et permet un fonctionnement efficace de notre organisme et de nos cellules.
Les niveaux d’eau fluctuent naturellement au cours de la journée et de la nuit mais certains facteurs peuvent aussi intervenir : la qualité et quantité des repas, l’alcool, le café, les diurétiques, le cycle menstruel chez la femme, la maladie, l’exercice physique et les baignades ou la température extérieure.
Voici les taux moyens observés sur des personnes en bonne santé :
- Hommes : de 50 à 65 %
- Femmes : de 45 à 60%
Qu’est ce que la masse musculaire ?
La masse musculaire comprend les muscles squelettiques, les muscles lisses (cardiaques, digestifs…) ainsi que l’eau contenue dans ces muscles. Les muscles ont un rôle essentiel dans la consommation d’énergie.
La fonte musculaire est préjudiciable pour la santé, sa prévention due au vieillissement ou à l’amincissement doit être prise en charge.
Référence de base :
- Hommes : 44 %
- Femmes : 31 %
La masse maigre
Elle complète la masse grasse et est composée des muscles, organes, os et peau principalement.
Références de base :
Hommes : 70-90 %
Femmes : 60-80 %
La masse minérale osseuse
Il s’agit de l’évaluation des structures osseuses. La prise en charge pour maintenir le capital osseux est globale au niveau de l’hygiène vitale : exercices physiques, alimentation, carences ou excès minérales, prévention adaptée selon l’âge.
Le pourcentage de masse grasse corporelle
Nous avons besoin d’un juste équilibre de lipides dans le corps mais un excès de graisse corporelle (surtout abdominale) peut induire des maladies métaboliques comme l’hypercholestérolémie, le diabète, les troubles cardiovasculaires, l’apnée du sommeil…
Il est interprété en fonction de l’âge, du sexe, de la taille et du poids.
On retient les valeurs moyennes de santé :
Hommes
Age |
Bonne santé |
Surpoids |
Obésité |
20 à 39 ans |
8 à 20 % |
21 à 25 % |
> 25 % |
40 à 59 ans |
11 à 22 % |
23 à 28 % |
> 28 % |
À partir de 60 ans |
13 à 25 % |
26 à 30 % |
> 30 % |
Femmes
Age |
Bonne santé |
Surpoids |
Obésité |
20 à 39 ans |
21 à 33 % |
34 à 38 % |
> 38 % |
40 à 59 ans |
23 à 34 % |
35 à 40 % |
> 40 % |
À partir de 60 ans |
24 à 36 % |
37 à 43 % |
> 43 % |
A éviter avant ou proche de la mesure
- les repas copieux
- l’activité physique soutenu
- les produits stimulants : café, soda, alcool
- la prise de boisson excessive ou la vessie pleine
- la période de menstruation chez les femmes
Contre indications
- Femmes enceintes
- Porteurs de pace maker ou de prothèses métalliques
N’hésitez pas à me contacter pour toute information complémentaire sur ce sujet.
Bonne santé à tous !
La langue, comme d’autres parties du corps, donne de précieux renseignements sur l’état de santé et l’équilibre intérieur.
Nous ne pensons pas à l’observer, excepté en cas de maladie où sa coloration nous inquiète, mais retenons que son observation fait l’objet de toute les attentions en médecine chinoise et ayurvédique.
La langue permet une observation objective car elle est peu modifiée par les émotions ou événements récents.
Elle a 3 fonctions principales : motrice, d’élocution et sensorielle.
On peut aussi y localiser, une correspondance avec les différents organes.
Comme je l’avais déjà évoqué dans un précédent article sur le Gandouch, la langue doit faire l’objet d’hygiène et d’attention, au même titre que les dents ou les gencives.
A cet occasion, le matin avant d’utiliser le racloir à langue, il suffit d’observer :
- sa couleur (pâle, rose, rouge, sombre, violacée, bleue)
- sa forme et son épaisseur (mince, gonflée, longue, courte, large)
- ses dépôts et enduits (blanc, jaune, gris, noirâtre)
- son aspect général parfois en carte de géographie
- ses stries latérales ou centrales, ses fissures, ses tâches,
- ses déformations, les marques des dents
- ses boutons dans le fond
- ses 2 veines sous la langue
- sa mobilité (molle, raide, tremblante tordue)
Il faut éviter l’observation après un repas car certains aliments modifient la couleur de la langue (chocolat, café, jus d’orange, olives, vinaigre…) ainsi que le tabac !
Certains médicaments peuvent aussi altérer l’apparence de la langue.
Les différents secteurs à observer de la langue
- La pointe de la langue correspond au cœur
- Les poumons sont situés entre la pointe et le centre
- La rate, pancréas et l’estomac sont situés au centre de la langue
- Les reins, vessie, organes de reproduction et intestins sont au fond ou racine de la langue
- Le foie et vésicule biliaire sont au niveau latéral
Quelques significations
Formes | Mince => anémie, manque d’énergie
Gonflée => excès de liquide et de toxines, inflammation, présences de graisses et mucosités Gonflée partiellement => voir la zone organique en correspondance Longue => troubles cardiovasculaires Courte => raideur des tendons et muscles, acidose Large => manque d’énergie |
Couleurs | Rose => état normal
Pâle => anémie, frilosité, faiblesse Violacée => excès d’alcool Rouge => congestion du cœur, fragilité émotionnelle, dépression, colère rentrée (pointe) ou irritation de l’estomac, irritabilité, surmenage (centre) ou inflammation des poumons (entre la pointe et le centre) Rouge sombre => mêmes troubles que rouge en plus aggravés Bleue => intoxication, mauvaise circulation sanguine, pieds et mains froides, troubles des règles chez les femmes. Noirâtre => problème rénal, carence vitamines B |
Enduits | Fin et blanc => situation normale
Absence d’enduit => hypo fonctionnement des reins (sécheresse) et de l’estomac Glissant et mouillé => mucosités, glaires, rétention de toxines Au fond (blanc ou jaune) => problèmes gynécologique ou intestinaux Blanc et épais => maladie en cours, surcharge hépatique ou intestinale ou respiratoire Gris => évolution des pathologies précédentes sous forme chronique Jaune => surcharge du pancréas, estomac ou de la rate. Sur les bords : surcharge foie/vésicule biliaire Noir => troubles rénaux, maladie évolutive, candidose |
Signes | Marquée par les dents => trouble de la rate (gestion des liquides, mucosités, toxines, qualité du sang et des organes du bassin)
Fissures en général => sécheresse (lèvres, muqueuse, absence de soif) et surcharge digestive chronique Fissurée horizontalement => fatigue de l’estomac, des poumons ou des reins selon l’emplacement, sécheresse interne Fissure centrale longitudinale => troubles de l’estomac Fissure centrale jusqu’à la pointe => troubles cardiovasculaires Fissures latérales => surcharge hépatique et vésicule biliaire Points ou tâches rouges => troubles circulatoires, stases veineuses Boutons au fond => toxines |
Veines | Sombres et gonflées => stagnation du sang, sang épais, congestion veineuse, cholestérol ou encrassement sanguin, fragilité cœur/poumons
Pâles et fines => anémie, faiblesse, frilosité Jaunâtres => rétention d’eau, toxines |
Mobilité | Molle et pâle => déshydratation, manque ou excès de sommeil, palpitations, lassitude, fatigue
Raide => troubles cardiovasculaires et musculaires Déviée d’un côté => paralysie, tremblements, spasmes Tremblante => fatigue extrême, manque d’énergie |
Pour finir, je vous partage une phrase de Steinbeck (Les raisins de la colère) qui nous rappelle à l’essentiel :
«Qu’est ce qui a dit que c’était mal ?….Les redresseurs de torts, les chasseurs de péché – mais ils ne connaissent pas assez la vie pour avoir le droit d’en parler. Non, là, tout près des étoiles, si bonnes, si douces, je m’incorpore à la grande fraternité des mondes. Là, tout est sacré – tout, même moi.»
Bonne santé à tous !
Corinne Allioux Goldfarbe
Naturopathe Iridologue
06 65 70 94 89
Tout d’abord, je souhaite à toutes et à tous une année 2018 pleine de bonheurs, réalisations personnelles, spirituelles et professionnelles mais surtout de santé !
Je vous invite à découvrir une vitamine de saison, la vitamine K2.
Il faut déjà savoir que la vitamine K tire son nom de « Koagulation » (en allemand), allusion au rôle qu’elle joue dans la coagulation sanguine.
On la trouve sous différentes formes :
- la vitamine K1 (phylloquinone): elle provient des végétaux verts et agit plus précisément sur la circulation sanguine
- la vitamine K2 (ménaquinone) : elle provient des bactéries de la flore intestinale et agit au niveau articulaire et artériel
- la vitamine K3 (ménadione) : précurseur des ménaquinones
La vitamine K est absorbée au niveau de l’intestin grêle et très peu dans le côlon. Elle est transportée au foie via la lymphe où elle est mise en réserve ou alors distribuée aux différents tissus.
Elle est éliminée via la bile et l’urine.
Sa carence est augmentée en cas de maladie intestinale perturbant son absorption : maladie cœliaque, colite, rectocolite hémorragique…
Pourquoi prendre de la vitamine K2 ?
Son intérêt en complémentation concerne la fixation du calcium sur la trame osseuse et non sur d’autres sites préjudiciables à la santé comme les artères.
Je rappelle que la prise de calcium peut entraîner une calcification tissulaire, une hypercalcémie, un dépôt artériel préjudiciable au système cardiovasculaire et des lithiases rénales.
Il faut donc toujours traiter une carence avec des synergies naturelles contenant un calcium assimilable.
La vitamine K2, souvent associée avec la vitamine D3, joue ce rôle d’équilibre en transportant le calcium des artères vers les os évitant ainsi les conséquences délétères.
La synergie peut être complétée par une prise de magnésium pour une meilleure assimilation et protection.
Elle est présente dans l’alimentation en faible quantité :
- légumes verts : épinard, brocoli, laitue, chou vert, cresson, asperge
- foie
- produits laitiers
- viandes
Pour qui ?
Cette synergie, à faire en cure 2 fois par an, trouve un intérêt pour les personnes :
- déminéralisées,
- les femmes ménopausées,
- en cas d’ostéoporose et de carence en calcium,
- d’acidose,
- d’alimentation industrielle, sucrée et raffinée,
- de consommation excessive de café ou soda,
- en cas de sédentarité,
- de pathologie intestinale,
- de carence en vitamine D
Pour un renforcement du capital osseux et immunitaire, la cure vitamine D3/K2 est intéressante tout particulièrement en hiver.
N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire.
D’autre part, pour ceux que la chronobiologie intéresse, j’ai eu le grand plaisir de partager l’article de Laura Châtelain «Epuisée ? Je revois mon rythme» dans le magasine Avantages du mois de février 2018 déjà en vente dans les kiosques.
Bonne santé à tous !