Voici quelques recettes inspirées de la médecine ayurvédique à mettre en place chaque matin pour améliorer sont hygiène et sa santé buccale et digestive.

Après une nuit de sommeil et une diminution de la salivation, certaines bactéries présentes dans le tube digestif vont remonter dans la bouche.

On préconise de boire un grand verre d’eau le matin à jeun, oui, mais à condition d’avoir fait le nécessaire avant pour détoxiquer l’organisme et pour en profiter pleinement.

Les intérêts de ces pratiques sont nombreuses :

  • blancheur des dents
  • propreté et sentiment de bien être
  • bonne haleine
  • amélioration de la flore de protection buccale
  • prévention des troubles bucco-dentaires : parodontose, gingivites, caries, plaque dentaire, acidité buccale…
  • détox digestive des germes pathogènes accumulés dans la bouche la nuit
  • augmentation de la salivation
  • accompagnement des pathologies d’encrassage : troubles digestifs, cutanés, respiratoires, cardiovasculaires…

Comment faire ?

Tout d’abord, on pourra utiliser un « racloir » à langue ou « gratte langue », petit objet disponible dans les magasins biologiques, salons ou centres ayurvédiques.

Il s’agira, dès le lever, de nettoyer la langue en douceur afin d’éliminer les germes indésirables : on nettoie la langue 3 fois d’arrière vers l’avant et on rince la bouche à l’eau claire.

Dans un 2ème temps, on va pratiquer le Gandouch :

  • prendre dans la bouche une cuillère à soupe d’huile vierge, 1ère pression à froid et biologique : tournesol, sésame, chanvre ou huile de coco,
  • on va mâcher cette huile et la faire circuler énergiquement entre les dents pendant 5 à 20 mn environ. Une moyenne de 10 mn le matin est déjà largement efficace. Cette action peut se faire en prenant sa douche ou en préparant son petit déjeuner par exemple.
  • on va ensuite recracher cette huile émulsionnée par la salive qui se sera transformée en mousse blanche, jaune ou verdâtre (idéalement dans un Sopalin afin de ne pas encombrer les canalisations)
  • on rince bien sa bouche à l’eau tiède
  • Option : on peut ajouter 1 goutte d’huile essentielle d’origan en cas de candidose ou d’infection

Enfin, on va faire une « douche interne » en prenant un verre d’eau de source tiède ou chaude additionnée ou non de jus de citron frais. Cette dernière action va favoriser le transit et réhydrater l’organisme après la nuit de sommeil.

A la fin du petit déjeuner, on va nettoyer ses dents à l’aide d’un dentifrice sain à base de propolis, d’argile ou simplement fait maison : on mélange à part égale huile de coco et bicarbonate de soude alimentaire.

Cette pratique quotidienne, rapide et efficace, va largement contribuer à votre santé générale.

Bonne santé à tous !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe, Iridologue

06 65 70 94 89

Nous allons vivre le changement d’heure dans la nuit du 28 au 29 octobre prochain avec plus de facilité qu’au printemps car il s’agit de dormir 1 heure de plus entre le samedi et le dimanche. Il faudra reculer notre montre d’1 heure pour se rapprocher de l’heure solaire et des plages d’ensoleillement. A 3h du matin, il sera en réalité 2h.

Le système du changement d’heure a été mis en place pour la première fois en 1916 puis en 1940, sous l’occupation, et repris définitivement en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing suite au choc pétrolier. Il est cependant très difficile d’évaluer l’impact réel de l’économie d’énergie réalisée selon la Commission Européenne.

Il faut savoir que depuis cette date, nous vivons constamment décalés de 2 heures de plus sur le soleil pendant sept mois, de mars à octobre, et d’1 heure de novembre à février.

A l’automne, le changement d’heure défavorise les « lève tôt, couche tôt » en accentuant l’avance de phase.

On peut profiter de cette heure gagnée pour dormir davantage le week-end prochain, car nous sommes le plus souvent en dette de sommeil.

Mais pour les plus dynamiques, c’est l’occasion de profiter d’une journée plus longue et de se caler sur la nouvelle heure directement.

Ce décalage influence nos hormones comme le cortisol et la mélatonine dont le pic a lieu la nuit entre 2 et 3 heures solaires. Les pics de vigilance sont décalés ainsi que la température corporelle calée sur le soleil.

  • le cycle veille-sommeil se rétablit entre 2 et 4 jours

  • le cycle de la température entre 5 à 8 jours

  • le cycle du cortisol est perturbé entre 1 et 3 semaines

On enregistre des malaises parmi 25 % de la population lors du décalage de l’heure en été ou hiver avec une plus forte sensibilité chez les jeunes enfants et les personnes âgées. Les différents symptômes sont nombreux, ajoutés à la difficulté de s’endormir ou de se réveiller le matin. On retrouve parmi les symptômes :

  • fatigue, trouble de l’humeur (irritabilité, agressivité, instabilité) et du comportement (somnolence, bâillement, modification de l’humeur)

  • troubles du sommeil

  • troubles digestifs et de l’appétit

  • baisse globale des résultats scolaires ou professionnels et des performances ou productivités en général

  • stress, burn out aggravés

  • démotivation

  • surmédicalisation inefficace

  • absentéisme

  • accidents du travail et de la route

  • malaises avec augmentation d’accident cardiaque (plus 5% les jours qui suivent le changement d’heure)

  • dérèglement de la mélatonine et du cortisol…

On peut, cependant, proposer des solutions simples chez les personnes sensibles ou les personnes en avance de phase qui se lèvent et se couchent tôt :

  • se lever à l’heure habituelle le dimanche sans bénéficier de l’heure supplémentaire. Dès le lundi suivant, on peut alors décaler par tranche de 15 minutes l’heure du lever pour la faire coïncider avec la nouvelle heure. Il est conseiller ensuite de se lever à heure fixe un certain temps pour resynchroniser l’horloge biologique plus facilement

  • décaler l’heure du lever (si possible) de 10 à 15 minutes durant la semaine précédente : si l’on se lève à 7h, il faudra se lever à 6h45, puis 6h30 puis 6h15

  • synchroniser dès le dimanche les heures des repas sur la nouvelle heure ainsi que celles des activités éventuelles (courses, sport, loisirs, sieste…) et ne plus faire référence à l’ancienne heure

  • consommer des protéines au petit-déjeuner pour être en lien avec les besoins physiologiques et appliquer de façon globale les principes de la chrono-nutrition

  • ne pas faire la grasse matinée pour ne pas accentuer les effets du décalage

  • favoriser l’élévation de la température le matin (douche chaude) et exercice physique en matinée (marche, vélo, trajets à pied…) pour emmagasiner le maximum de lumière du jour

  • favoriser l’abaissement de la température le soir (douche ou bain de pied tiède ou frais) pour faciliter le sommeil en soirée mais conserver les pieds à la chaleur (chaussettes, bouillotte). C’est par eux, que l’excès de chaleur du corps va s’évacuer.

  • éviter les écrans bleus, tablettes, ordinateurs, portable pour ne pas déséquilibrer la production de mélatonine et reculer l’heure du sommeil

Enfin, on peut suivre les conseils habituels d’hygiène du sommeil : pas d’excitant après 16h (café, thé, alcool), pas de repas trop lourds ni trop alcoolisés le soir, faire une activité relaxante avant de dormir en évitant les écrans lumineux.

Vous trouverez dans le magazine « MAXI » 8 conseils pour pour bien passer à l’heure d’hiver que j’ai eu l’honneur de partager avec la journaliste Sophie Dubois-Collet : https://www.maxi-mag.fr/sante/actualite/changement-dheure-trois-conseils-pour-ne-pas-perturber-son-sommeil.html

Bonne lecture à tous !

Nous venons d’aborder une nouvelle saison et il est conseillé de se préparer physiquement et émotionnellement à cette saison romantique et nostalgique, où la nature change et se prépare en douceur au froid. Le méridien du poumon est yin et correspond à l’automne. L’émotion rattachée à ce méridien est la tristesse ou la mélancolie. C’est aussi le moment de prévenir les affections respiratoires, la déprime ou les problèmes de peau car le tissu organique associé au poumon est la peau.

Le blanc et le métal vont renforcer l’énergie du méridien du poumon. Il est couplé à celui du gros intestin dont le trajet est proche.

Les personnes en insuffisance énergique, vivront ce passage avec tristesse et nostalgie, affaiblissement général, hypotension et pâleur.

A l’inverse, en cas d’excès d’énergie du poumon, la gorge sera irritée avec toux, éternuement, irritation, problèmes de peau (boutons, irritations, allergies) et conformisme au niveau du comportement.

Son heure d’efficacité pour le renforcer se situe entre 3 et 5 heure du matin. En cas de réveils matinaux à ces horaires, il est bon de s’interroger et d’agir. Nous pouvons le faire durant toute la saison pour maintenir et renforcer son énergie.

Le rôle du méridien est :

  • récupérer l’oxygène et évacuer les déchets gazeux
  • évacuer la tension du foie, les blocages digestifs
  • renforcer les reins car le métal nourrit l’eau
  • renforcer la beauté de la peau et sa santé en cas de boutons et d’allergie

Les aliments qui vont nourrir l’organe :

Voici des informations transmises directement par les chinois : les poires, les baies de goji, les peaux de clémentines séchées au soleil (à conserver dans un bocal) sont les aliments clés pour renforcer le poumon.

Recette de décoction de poires : couper les poires en quartier sans la peau avec des baies de goji et les mettre au bain marie dans un eau juste frémissante pendant 20 mn. Déguster le jus ainsi que les poires et les baies.

On peut utiliser les peaux de clémentines séchées dans du thé noir ou de la soupe comme le font les chinois en cette saison.

Trajet du méridien : il émerge au niveau de l’épaule et descend à l’intérieur du bras jusqu’à l’angle externe du pouce. Il contient 11 points d’acupuncture. En cas de douleur sur le trajet de ce méridien, il convient de stimuler le 9P, point source du méridien, surtout en cas de nervosité, troubles du sommeil, pessimisme et mélancolie, trouble artériel et oppression. Il se situe à la pliure du poignet dans le trou.

Les autres points importants à stimuler (en évitant la sensation douloureuse) :

  • P3 : en cas d’allergie, nez qui coule, rhinite, sinusite. Pour le trouver rapprocher le bras du nez : il est là !
  • P5 : pour renforcer les reins, en cas de rhume, fièvre, toux, boutons ou en cas d’ingestion d’un aliment pas frais et douleur au coude
  • P7 : en cas de perturbation de la nuque (torticoli) et trapèze. On croise les mains au niveau du pouce et l’index se pose naturellement sur le point : il sépare le trajet du poumon et celui du gros intestin
  • P10 : situé sur la bosse du pouce (au milieu de l’éminence Thénar) en cas de grippe, fièvre , toux avec glaire et chaleur, douleur au pouce. Il calme les enfants. On le stimule au début de l’automne mais pas en cas de froid.
  • P11 : le terminus. Il sert à évacuer le mal de gorge et calmer (surtout les enfants)

Pour accompagner ce travail énergétique saisonnier, on peut :

  • Associer le complexe « Harmonisant Poumons » chez COPMED à raison de 3 cuillères à café avant chaque repas diluées dans un peu d’eau. Les plantes aideront à apaiser les voies respiratoires, faciliter l’expectoration et favoriser le drainage des poumons en cas de toxines et la respiration.
  • Faire une cure de Bol d’Air Jacquier au cabinet (voir tarifs sur mon site)
  • Faire des drainages doux : mono-diètes, fruits et légumes de saison crus le midi et cuits le soir, hydratation entre 1,5 et 2 litres par jour avec eau de source et jus de légumes
  • Ne pas oublier l’exercice physique régulier en contact avec la nature et « un temps à soi » en pleine conscience pour se régénérer.

Tout se travail va permettre de renforcer le cycle énergétique du méridien du poumon pendant 1 an, à défaut, l’affaiblissement se fera sentir jusqu’à l’année prochaine. Le poumon aime le plaisir et le lâcher prise avec la satisfaction d’être bien dans « sa peau » et son corps.

Bel automne à vous !

Les troubles de la thyroïdes touchent environ 200 millions de personnes dans le monde avec une prépondérance pour les femmes. Le récent scandale autour du Levothyrox révèle la fréquence de ces déséquilibres.

Il est cependant possible de réguler les dysfonctionnements de la thyroide grâce aux techniques de prise en charge naturelles.

C’est une glande en forme de papillon située au niveau de la gorge qui a de nombreuses fonctions sur notre métabolisme :

  • adaptation au milieu (système nerveux central) avec régulation de la température interne : la thyroïde fonctionne plus en hiver
  • effet sur les organes et tissus dont cœur, reins, sang…
  • développement de la peau et des phanères (chute de cheveux en cas d’hypothyroïdie)
  • contrôle du métabolisme : réglage de l’utilisation des lipides, protéines et glucides
  • croissance et maintien de la masse osseuse (très important chez l’enfant)
  • développement et activité du système nerveux central (très important chez le fœtus)

La thyroïde est sensible au stress et conflit émotionnel, aux polluants (tabac, alcool, pesticides), aux traitements (pilule, bêtabloquants…), aux dérèglements hormonaux (hyperoestrogénie), aux troubles hépatiques et rénaux, aux métaux lourds et amalgames dentaires et aux carences minérales (zinc, sélénium, iode, manganèse, soufre et fer)

Elle a en effet besoin d’iode au quotidien avec un besoin augmenté chez la femme enceinte.

L’iode est présente dans l’air marin iodé (en Bretagne) mais aussi dans l’alimentation :

  • algues de mer
  • sel iodé gris
  • morue fraîche
  • œufs
  • crustacés
  • haricots verts
  • ail
  • laitages
  • viandes
  • eau minérales

Mais attention, certains aliments inhibent la bonne absorption intestinale de l’iode :

les choux, choux fleurs, brocolis, navets, patates douces, manioc et rutabagas

A retenir :

En cas de diminution de la synthèse des hormones thyroïdiennes, la TSH (hormone régulatrice sécrétée par l’hypophyse) augmente = Hypothyroïdie

En cas d’augmentation de la synthèse des hormones thyroïdiennes, la TSH diminue = Hyperthyroïdie

Symptômes en cas d’hypothyroïdie :

  • fatigue et manque d’énergie
  • gain de poids
  • rythme cardiaque ralenti
  • irritabilité ou déprime
  • crampes et raideurs musculaires
  • constipation
  • visage bouffi, peau pâle et sèche
  • trouble des phanères : ongles cassants, chute de cheveux
  • voix grave et enrouée
  • cycle irrégulier chez les femmes
  • difficulté à se concentrer, perte de mémoire
  • Chez l’enfant : retard ou arrêt de croissance, constipation, pleurs enroués chez le nourrisson, difficulté à s’alimenter

Symptômes en cas d’hyperthyroïdie :

  • sueurs, peau chaude, mains moites et tremblements
  • soif
  • exophtalmie
  • goitre
  • tachycardie
  • diarrhée
  • nervosité et irritabilité
  • troubles de la concentration
  • perte de poids
  • faiblesse ou fonte musculaire
  • insomnie
  • aménorrhée chez les femmes

Comment soutenir la thyroïde naturellement ?

En naturopathie, la notion de terrain, propre à chacun est la base de la prise en charge. Il s’agira pour certains de rétablir :

  • les erreurs alimentaires => supprimer le lait animal et le soja
  • les troubles et déséquilibres hormonaux
  • le bon fonctionnement hépatique
  • les fragilités émotionnelles
  • l’équilibre nerveux en cas de stress et d’insomnie
  • les carences minérales et d’oligoéléments
  • l’activité physique

Pour cela, il faudra faire un bilan sanguin et Oligoscan

Prise en charge en cas d’hypothyroïdie :

Phyto : plantes adaptogènes (Eleuthérocoque, Rhodiola), Commiphora mukul, Bacopa

Vitamines B, C, D et E

Acides aminés : L thyrosine, arginine…

Aroma : He de romarin, myrte vert, clou de girofle

Minéraux : magnésium, zinc, iode et sélénium

Gemmothérapie : Figuier, Tilleul, Aubépine, Amandier, Cassis, Bouleau

Autres : lait de jument, lithotamne, silicium, zéolite activée, algues

Prise en charge en cas d’hyperthyroidie :

Phyto : jus de choux, valériane, mélisse, grémil, aubépine

Aroma : He de laurier noble, cardamone, coriandre, marjolaine

Vitamines B, C, D et E

Antioxydants

Minéraux : zinc, sélénium et lithium

Gémmothérapie : Aubépine, Viorne et Cornouiller

Autres : zéolite activée, complexe réparateurs du sommeil

Il existe des synergies complètes qui facilitent la prise en charge.

Bonne lecture et bonne santé à tous en ce début d’automne !

L’arrêt du tabac est une demande récurrente et fréquente parmi les consultations en naturopathie. En effet, le tabac est responsable des premières causes de mortalité : cancer, AVC, maladies inflammatoires et infectieuses, hypoxie, maladies coronariennes notamment, avec une évolution croissante chez les femmes.

Rappelons qu’une femme qui prend la pilule ne doit pas fumer.

Rappelons qu’une femme enceinte ne doit pas fumer.

Mais il y a aussi des risques graves encourus chez les fumeurs passifs et notamment les enfants. La fumée de cigarette va augmenter les infections respiratoires, les allergies, l’asthme et les otites.

En effet, le courant exhalé par le fumeur est plus toxique que l’inhalation de fumée par le fumeur avec 10 fois plus de carcinogènes et du monoxyde de carbone plus concentré !!

1 cigarette = > 3000 substances toxiques

La Loi Evin en 1991 a heureusement limité avec succès l’exposition au tabagisme passif.

Pourtant, l’arrêt du tabac est bénéfique en 24 h avec l’élimination du monoxyde de carbone !

En 2 semaines, l’agrégation plaquettaire est diminuée et le taux d’infarctus du myocarde baisse d’un tiers. Mais un fumeur ne récupère jamais l’intégralité de ses capacités respiratoires.

Les techniques naturelles offrent des solutions de soutien et d’accompagnement face aux troubles physiques, à la prise de poids, aux difficultés et découragement pour faire face à cette addiction.

La première condition qui conditionnera la réussite est la motivation mais surtout la Motivation Personnelle.

On arrête le tabac avant tout pour soi-même et personne d’autre.

Qu’est ce que l’addiction ?

Rappelons que c’est la nicotine qui donne la dépendance au tabac, génère le stress oxydatif, qui provoque un vieillissement cellulaire dangereux, et produit le monoxyde de carbone.

L’addiction se caractérise par 3 aspects :

  • addiction comportementale : gestes, habitudes
  • addiction psychique : gestion des émotions, anti-stress, plaisir
  • addiction physique : nicotine

L’influence des neuromédiateurs va mettre le fumeur dans un cercle vicieux.

L’absence de nicotine génère :

  • Une diminution de la dopamine, création d’un manque qui entraîne le besoin de reprendre une cigarette => La dopamine crée la dépendance et notion de plaisir
  • Une diminution de la noradrénaline, augmentation de l’anxiété, des troubles de l’humeur et une prise de poids => La noradrénaline est en lien avec l’éveil et la concentration
  • Une diminution de la sérotonine, apparition des troubles de l’humeur et de l’appétit => La sérotine stabilise la prise alimentaire et l’humeur.
  • Une diminution de l’acétylcholine, augmentation des troubles de la mémoire => L’acétylcholine est en lien avec la mémorisation
  • Une légère baisse du Gaba avec apparition de l’anxiété => Le Gaba favorise l’apaisement

La cigarette électronique est une solution intermédiaire acceptable mais son utilisation doit être rigoureuse dans le protocole de diminution de la nicotine et surtout provisoire.

Quelles sont les solutions naturelles ?

Le sevrage sera donc une période difficile si l’organisme n’est pas soutenu.

1) Il s’agira d’équilibrer les neuromédiateurs par des plantes adaptogènes pour limiter les effets du sevrage (humeur, anxiété, insomnie, agitation, colère, pulsions alimentaires)

2) Il faudra ensuite détoxiquer le foie et les reins très sollicités par l’élimination de la nicotine. On pourra utiliser : l’aubier de tilleul, le chardon marie, le chrysantellum americanum ou le desmodium selon les cas

3) Il faut accompagner l’élimination des toxines par les voies pulmonaires avec des complexes respiratoires et redonner de l’oxygène cellulaire grâce à la technique du bol d’air Jacquier : 1 séance offerte en cabinet pour toute consultation

4) La phytothérapie offre des solutions pour soulager l’effet de manque comme le Kudzu

5) Enfin, les Fleurs de Bach et l’homéopathie vont potentialiser les conseils sur un plan plus émotionnel.

Petit rappel de bons sens : mieux vaut ne pas commencer à fumer !

Bonne santé à tous !

 

Rappel : tarif d’un paquet de cigarette par an = 2 200 € et 20 séances de Bol d’Air Jacquier = 75 €

Bonjour à tous,

Pour toutes celles et ceux qui, comme moi, se passionnent pour la chronobiologie et la chrono-nutrition, je vous conseille la lecture du nouveau numéro du magazine « Sens et Santé », une publication du Monde, de septembre 2017.

Ce magazine, particulièrement attrayant et bien documenté, vous offre ce mois ci, un dossier complet et pratique sur ce thème. Vous y retrouverez les articles suivants :

  • Pourquoi nous sommes désynchronisés
  • Les heures de chaque hormone
  • Les 4 chronotypes ainsi qu’un test pour identifier son chronotype
  • Le travail collaboratif ou la recherche du « bon temps »
  • Les aliments au bon moment
  • Vivre en famille chacun à son rythme

J’ai eu la chance d’y participer en collaboration avec la journaliste Claire Lelong-Lehoang.

Voici le lien :

Chacun cherche son rythme

Je vous en souhaite bonne lecture !

Les ondes sont des poisons quotidiens sans odeur, ni forme visible, silencieux mais agressifs pour l’homme insuffisant armé pour la quantité journalière : antennes relais, téléphones portables, wifi, téléphones sans fil, tablettes, ordinateurs, télévisions, micro-ondes et élélectricités… !

Les bébés, les enfants, les adolescents et les femmes enceintes représentent un public particulièrement vulnérable en raison de la fontanelle non refermée (jusqu’à l’âge de 2 ans environ) et de l’exposition du fœtus.

Les ondes peuvent ouvrir la barrière hémato-encéphalique des rats, entraînant la pénétration de toxines qui ont une répercussion sur les gênes et les brins d’ADN. De plus, chacun de nos organes a une fréquence propre qui est perturbée lorsqu’elle est traversée par des ondes électromagnétiques.

Il existe 3 niveaux de symptômes :

Le 1er stade est réversible :

  • douleur et sensation de chaleur dans l’oreille
  • troubles de la sensibilité au niveau du visage, des bras et mains (picotements, fourmillements…)
  • maux de tête et raideur de la nuque
  • fatigue chronique et inexpliquée
  • insomnie par diminution de mélatonine
  • trouble du comportement : irritabilité, violence, angoisse
  • oppression thoracique
  • tachycardie
  • acouphènes
  • hyperacousie
  • troubles visuels (vision floue, flash lumineux)
  • troubles digestifs : nausée, douleur abdominale, diarrhée ou constipation
  • perméabilité intestinale (visible en iridologie)
  • sensations de vertige, trouble de l’équilibre de la marche
  • troubles cognitifs et de l’apprentissage

Le 2ème stade, ou phase d’état, reprend les symptômes de la 1ère phase mais ils deviennent de plus en plus fréquents et d’intensité plus sévère (épuisement, insomnie, dépression, isolement social). Durant cette phase, les tests biologiques ou imageries médicales sont parfois perturbés mais pas toujours. A ce niveau, sans prise en charge, les risques d’hypersensibilités peuvent s’aggraver définitivement.

La dernière phase : sans prise en charge et éloignement des sources d’agression, la situation est irréversible.

Quelles sont les solutions naturelles d’aide et de soutien ?

Il faut :

  • pratiquer une détoxication profonde de l’organisme et renforcer l’hydratation en interne avec une eau osmosée, filtrée ou de source, des jus de légumes, de l’eau de coco ou boisson fraîche à base de macération de fruits et légumes
  • adopter une alimentation hypotoxique de type Seignalet
  • chélater les métaux lourds à l’aide de protocoles naturels en fonction des besoins et des résultat au bilan Oligoscan. Il s’agit aussi de retirer les amalgames dentaires grâce à un dentiste spécialisé pratiquant les déposes sans risque (me consulter)
  • renforcer le système immunitaire
  • lutter contre le stress oxydatif avec notamment la papaye fermentée et renforcer l’équilibre minéral (dont magnésium) et de vitamines (dont vitamine D). Les bons gras, ou oméga 3, devront être pris en alimentaire ou en compléments alimentaires selon les carences décelées.
  • et surtout : traiter la perméabilité intestinale et par voie de conséquence, la barrière hémato-encéphalique
  • prendre des douches et se laver les mains fréquemment pour soulager les symptômes (ou marcher dans l’eau de mer ou la rosée du matin)

Autres solutions complémentaires :

  • les fleurs de Bach pour la protection : dont Walnut
  • les pierres : tourmaline noire, labradorite
  • les plantes dépolluantes
  • pratiquer le yoga, qi gong, sophrologie, méditation
  • consulter un ostéopathe (avec un travail sur le crâne et la colonne vertébrale)
  • ne pas porter de vêtement synthétique, ni de bijoux en métal (conducteur) mais des vêtement en coton, laine ou cuir
  • le dispositif de protection Physio Protect chez Physiosens (voir mon article https://corinnegoldfarbe.fr/une-protection-contre-les-ondes/)
  • les protection CEM VIVANT à mettre sur les ordinateurs, lieu de travail ou appartement et téléphones portables
  • les vêtements anti-ondes
  • refuser le Linky
  • couper la wifi, débrancher la box et l’électricité de proximité du lit, éteindre son portable surtout dans les transports
  • téléphoner en haut parleur ou écouteurs et maintenir le téléphone à plus de 50 cm du corps, ne pas dépasser 6 minutes de conversation
  • éviter les ampoules basses consommation
  • enfin, déménager !

N’hésitez pas à me contacter pour toute information complémentaire

Bonnes vacances à tous !

Corinne Allioux Goldfarbe

Naturopathe Iridologue

06 65 70 94 89

La chaleur de l’été peut fragiliser la circulation veineuse et lymphatique. L’été est la saison idéale pour mettre en place une hygiène de prévention ou de soutien du système circulatoire et renforcer le drainage de l’organisme pour éliminer les toxines et nettoyer l’organisme des surcharges, des acides ou des pollutions emmagasinées. On pourra ainsi ressentir un bienfait moral, une légèreté, une peau raffermie qui s’expose à la lumière et un bien être général. Voici quelques règles simples à appliquer avec plaisir sans modération :

Les conseils alimentaires :

  • hydratation d’eau de source renforcée par petites gorgées régulières avant et entre les repas, eau de coco, boisson froide à base de gingembre et jus de citron frais
  • éviter de trop boire avant le coucher en cas de rétention d’eau (éviter les eaux pétillantes ou riches en sodium)
  • éviter les excitants : café, alcool, soda, tabac et boire trop chaud
  • boire des jus de légumes maison : carotte, betterave, pomme douce, fenouil, concombre, gingembre
  • diminution des glucides (produits raffinés, pain, pâtisseries)
  • augmentation des fruits et légumes frais de saison (crus et cuits) et surtout les baies fraîches riches en antioxydants (myrtilles, cassis, framboises…)
  • consommation de bonnes huiles : olive, colza, noix, chanvre
  • consommation des fruits oléagineux à faire tremper la nuit dans de l’eau de source ou filtrée pour optimiser l’assimilation et détruire l’acide phytique : amandes, noix, noix du Brésil, noisettes, graines de courges…
  • consommation d’ail, d’oignons et herbes aromatiques fraîches pour fluidifier le sang
  • diminution des viandes, charcuteries et fromages au profit du poisson et des œufs
  • cuisson douce à la vapeur

A éviter :

  • les vêtements serrés, les talons trop hauts
  • l’alcool et le tabac
  • le surpoids et la sédentarité
  • la position debout prolongée
  • la déshydratation
  • les sources de chaleurs et l’exposition au soleil aux heures les plus chaudes
  • la pilule contraceptive sans prévention circulatoire
  • pour les voyages en avion prolongés : se lever régulièrement, faire une cure de plante circulatoire avant, pendant et quelques jours après l’arrivée, s’hydrater et jeûner pendant le vol, porter des bas de contention

Les autres conseils de naturopathie :

L’activité physique pour transpirer, éliminer les déchets et profiter de la nature : natation, vélo, course, marche ou randonnée. En intérieur, la Qi Machine allège les jambes et relance la circulation veineuse et lymphatique en douceur. Les positions inversées (chandelles, jambes appuyées sur un mur…) sont également un soulagement quotidien

Se détendre, profiter de l’instant présent et laisser de côté les émotions négatives qui font prendre du poids

Libérer ses intestins avec des téguments de psyllium blond : il déstocke également les mauvaises graisses et les mauvais sucres en équilibrant le transit en douceur

Soutenir le travail du foie : cure d’artichaut, radis noir ou romarin

Ajouter un peu de vinaigre de cidre à l’eau de boisson pour améliorer la flore intestinale, l’équilibre acido-basique, diminuer la glycémie et favoriser les échanges cellulaires

Pratiquer l’hydrologie avec un jet d’eau fraîche sur les jambes en fin de douche (de bas en haut), un bain de pied frais avec du gros sel, un hammam ou jacuzzi

Masser les jambes de bas en haut avec un gel spécifique (Gel Jambes Fines chez Herbolistique) ou un mélange d’huile végétale de calophylle avec 1 goutte d’huile essentielle à alterner : cyprès, menthe poivrée, lentisque pistachier, citron (le soir) ou hélichryse italienne

Faire pratiquer des drainages lymphatiques par un spécialiste (peuvent être prescrit par le médecin généraliste). Ils diminuent la rétention d’eau et favorisent l’élimination des déchets associés aux autres conseils d’hygiène alimentaire.

Prendre de la bromélaïne (principe actif de la tige d’ananas) en cas de surpoids, d’œdème et rétention d’eau.

Faire des cures régulières d’antioxydants (vitamines A E C Zinc et Sélénium), bio-flavonoïdes et polyphénols.

Prendre des plantes circulatoires à base de mélange de vigne rouge, hamamélis, fragon, cassis…et consommer sans limite des tisanes circulatoires.

Enfin, surélevez le matelas ou les pieds du lit pour faciliter la circulation de retour la nuit.

Bel été à tous grâce à la naturopathie !

Le fibrome est une affection courante qui touche les femmes autour de la quarantaine et qui occasionne beaucoup de troubles et de symptômes parfois difficiles à gérer :

  • des règles abondantes et parfois des saignements entre les règles
  • une anémie consécutive aux saignements
  • une chute des cheveux, une fatigue importante
  • des douleurs pelviennes ou sensation de pesanteur
  • des troubles urinaires

Qu’est ce que c’est ?

Le fibrome est une hypertrophie du muscle utérin et de son tissu qui devient fibreux formant des masses plus ou moins importantes. Il peut être situé à différents endroits : en dehors de l’utérus, dans l’épaisseur du muscle ou dans la cavité même. Son origine est liée à un déséquilibre hormonal entre les œstrogènes et une insuffisance de progestérone.

Le fibrome est sans gravité mais peut empêcher une grossesse en fonction de sa localisation et de son importance.

Il faut tout d’abord établir un diagnostic médical auprès de son médecin ou gynécologue : échographie, analyse de sang (anémie), hystérographie qui permet de visualiser la cavité utérine, IRM et examen clinique.

Les solutions médicales les plus courantes sont la prise de progestatifs ou l’ablation du fibrome. Il existe une autre technique, l’embolisation, qui permet de faire disparaître le fibrome en le nécrosant sans chirurgie.

Quelles sont les solutions naturelles ?

Tout d’abord, l’homéopathie qui peut éviter la progression en cas de début de fibrome ou d’utérus fibromateux.

Mais la naturopathie, grâce à plusieurs techniques d’hygiène vitale, va permettre de retrouver un équilibre hormonal :

  1. Éviter les aliments contenant des œstrogènes :

    Le lait et les produits laitiers animaux ainsi que leurs dérivés (fromages, yaourts, crème fraîche, desserts et gâteaux lactés, glaces, chocolat au lait…) sauf le beurre cru biologique.

    Le soja et ses dérivés : lait, tofu, galettes, sa uces…

    La sauge, le ginseng et l’armoise

  2. Privilégier les aliments riches en acides gras insaturés : poissons gras, huiles végétales vierges de 1ère pression froid
  3. Privilégier les protéines animales légères : poissons, volaille, fruits de mer, œufs biologiques
  4. Mettre en place au printemps et à l’automne des mono-diètes (consommation d’un seul aliment en cure d’1 jour par semaine ou au repas du soir) ainsi que des jeûnes encadrés. Il favorisent la détoxication de l’organisme et l’amélioration ou le processus de guérison
  5. Consommer des antioxydants : jus de légumes, fruits et baies de saison, légumes dont choux, graines germées, curcuma frais et supers aliments (baies de goji…)
  6. Drainer le foie, les intestins et les reins en cures régulières
  7. Soutenir le terrain avec de la spiruline et des cures d’ortie
  8. Utiliser les bourgeons de plantes au long cours
  9. Alterner les cure d’oligoéléments
  10. Avoir recours aux plantes progestérone like : yam, gattilier, alchemille, achillée millefeuille
  11. Harmoniser les cycles avec l’huile d’onagre
  12. Masser le bas ventre avec des complexes d’huiles essentielles : hélichryse italienne, eucalyptus citronné par exemple
  13. Éviter les perturbateurs endocriniens : cosmétiques, déodorants, plastiques, crèmes solaires….
  14. Et en fonction de chaque personne : gérer l’anémie, la chute de cheveux, combler les carences minérales, gérer le stress

Bonne santé à tous !

 

Nous sommes au printemps, période où la nature nous offre des antioxydants à travers les fruits colorés et légumes nouveaux. Les antioxydants protègent les cellules du stress oxydant contre les radicaux libres d’oxygène et leurs méfaits sur notre organisme : maladies cardiovasculaires, cancer, vieillissement cellulaire, inflammations…

La grenade est un des fruits les plus réputés en antioxydants par leur grande richesse en polyphénols qui neutralisent les radicaux libres et renforce les systèmes de défense. Elle contient également de la vitamine A, B5,B6,B9, C,E, cuivre et potassium associés aux tannins et acides favorables sur les artères.

La fermentation augmente l’assimilation par l’intestin grêle et décuple les bienfaits.

Pourquoi faire une cure de jus de grenade fermentée ?

  • En cas d’arthrite et d’inflammations en générale
  • de maladie d’Alzheimer par l’effet neuro protecteur
  • de cancer, trouble de la prostate ou de l’érection (grande prévention chez l’homme)
  • de grippe ou pathologies infectieuses
  • de prévention contre le cancer (surtout prostate, sein et côlon)
  • de protection des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension, l’athérosclérose et cholestérol
  • de diabète et d’obésité
  • d’insuffisance rénale
  • de vieillissement et stress oxydant ou sport intensif
  • de plaque dentaire
  • de protection du système digestif : inflammation du foie et de l’estomac, dysbiose et parasites intestinaux
  • de troubles ostéo-articulaire : polyarthrite rhumatoïde, arthrose, rhumatisme, détérioration du cartilage
  • de maladies auto-immunes

Quel jus consommer ?

On peut acheter des grenades fraîches avec une écorce bien lisse sans brunissure et consommer les graines dans les salades, crudités, salades de fruits frais ou secs. Il faut prendre soin à enlever les membranes blanches qui enveloppent les grains en les faisant tremper.

On peut les mixer en coulis sur un gâteau, yaourt végétal ou entremet.

Le fruit se conserve bien au réfrigérateur au moins 1 mois.

Pour un effet plus thérapeutique : « Élixir de Grenade Fermentée » du Dr Jacob (qui a fait l’objet de nombreuses études) disponible dans certains magasins biologiques.

Je vous déconseille les jus et sirop en magasins dont la fiabilité n’est pas garantie.

Comment consommer le jus de grenade ?

En préventif ou pour accompagner une cure (printemps et automne), ½ verre de jus par jour est suffisant pendant 1 mois

En curatif, en cas de pathologie avérée, il faut boire 1 à 2 verres par jus par jour jusqu’à amélioration (associés aux autres traitements)

Il est conseillé de boire le jus à distance des repas, protéines ou produits laitiers (au moins 2h).

Attention : il s’agit d’une boisson riche en tanins donc très astringente en bouche et pas très agréable à boire. On peut aussi associer le jus fermenté du Dr Jacob à des salades de fruits, smoothie ou autres jus.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire le livre du Dr Jean Paul Curtay sur le jus de grenade fermenté.

Bonne santé à tous !

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