1. Qu’est ce que c’est ?

Le pollen est la semence mâle produite par les étamines des fleurs et récolté par les abeilles. Les abeilles vont ainsi participer à la pollinisation en favorisant la fécondation des grains de pollen avec le pistil, organe femelle des plantes.

Les abeilles vont ensuite le transformer pour qu’il se conserve en le mélangeant à des levures et ferments lactiques. Il servira entre autre à nourrir les jeunes larves et participe au développement de la ruche.

 

  1. Quels sont les bienfaits ?

Le pollen possède de nombreux bienfaits pour la santé.

C’est un produit vitalisant, anti fatigue et fortifiant qui stimule la croissance et les défenses immunitaires, régularise les troubles digestifs et la flore intestinale, les troubles hormonaux (ménopause), urinaires et nerveux (stress, état dépressif, nervosité). Il est également protecteur de la vision, de la peau et des cheveux, de la mémoire.

Il est antioxydant et riche en vitamines B indispensables pour le système nerveux et les femmes sous pilule contraceptive. Il contient également des protéines, des glucides, des lipides, des vitamines, des enzymes, des sels minéraux, des fibres et des flavonoïdes. Il participe ainsi aux carences alimentaires.

 

  1. Frais ou Sec  ?

Le pollen existe sous forme de pelotes en frais (au rayon surgelé des magasins biologiques) ou en version sèche.

Le pollen frais doit être conservé au congélateur pour préserver ses actifs probiotiques vivants très bénéfiques sur la flore intestinale. La version sèche disponible en bocal ne possède plus les actifs probiotiques et perd un partie de sa richesse en vitamines.

Il suffit de prélever chaque jour la quantité nécessaire et le remettre au congélateur. Il peut supporter le réfrigérateur quelques jours sans perdre ses actifs.

 

  1. Quel pollen ?

. On peut commencer par le pollen de ciste et varier ensuite les fleurs en fonction des besoins :

  • pollen de ciste : réparation de la muqueuse intestinale, flore intestinale, régulation du transit mais aussi fatigue et surmenage
  • pollen de saule : rétine de l’œil et DMLA, lutte anti-âge, troubles de la prostate et de la fertilité
  • pollen de bruyère : sphère rénale, drainage des toxines de l’organisme, ostéoporose et fixation du calcium
  • pollen de châtaignier : sphère circulatoire (varice, varicosité), ménopause, déminéralisation, stress léger et état dépressif, mémoire
  • pollen d’aubépine : système cardiovasculaire, oxygénation et rythme cardiaque, insomnie, stress et anxiété, cholestérol et contrôle du poids
  • pollen mille fleurs : vitamines et nutriments, dynamisant et antioxydant, antistress

 

  1. Comment faire une cure ?

Le pollen peut être consommé au long cours car il ne possède pas d’effet secondaire. On le conseille au printemps et en automne ou aux périodes de fatigue et baisse immunitaire.

On peut faire des cure de 3 semaines à 1,5 mois.

Pour les adultes : prélever une cuillère à soupe bombée le matin à jeun et le garder en bouche avant d’avaler. Pour ceux qui n’apprécient pas le goût, il est possible de le mélanger à un aliment au cours du petit déjeuner (une compote par exemple).

Pour les enfants de 3 à 6 ans : 1 cuillère à café

Pour les enfants de 6 à 12 ans : 1 cuillère à soupe rase

Pour les enfants à partir de 13 ans : 1 cuillère à soupe bombée.

On peut également le mélanger à un jus selon la préférence de l’enfant.

 

  1. Qu’en est il des personnes allergiques au pollen ?

Le pollen récolté par les abeilles ne provoque pas de rhume de foins contrairement au pollen transporté par le vent.

On peut tester le pollen par précaution : ne pas en consommer en cas d’inflammation de la muqueuse buccale après la prise de quelques grains.

 

La pratique quotidienne de la résonance cardiaque peut changer la vie durablement et facilement.

C’est une méthode fiable, simple, gratuite, efficace à condition d’être respectée et suivie régulièrement.

Il suffit d’intégrer la signification des 3 chiffres 365 :

Le chiffre 3 Trois fois par jour
Le chiffre 6 Six respirations par minute
Le chiffre 5 Cinq minutes durant

 

1) Notions de base :

 

La fréquence cardiaque : lorsqu’on prend le pouls au poignet, on évalue le nombre de battements cardiaques par minute. C’est un indicateur de santé pour évaluer la fièvre par exemple car le pouls est directement lié à la régulation de la température corporelle. Il s’agit donc d’une moyenne estimée sur 1 minute.

 

La variabilité cardiaque : c’est la variabilité du rythme cardiaque imperceptibles lors de la prise de pouls. La fréquence cardiaque n’est pas constante car le cœur accélère et ralentit plusieurs dizaines de fois par minute. La variabilité cardiaque se mesure à son amplitude (oscillement maximum et minimum) : plus l’amplitude est élevée plus l’état de santé est important.

Ce qui réduit la variabilité : l’âge, les maladies chroniques, la fatigue, le stress, la dépression, le tabac, les pollutions, certaines médicaments, le surpoids, la sédentarité, le manque de sommeil, les décalages horaires.

Ce qui augmente la variabilité : le yoga, la méditation, la respiration 365, l’hygiène de vie saine et équilibrée, l’exercice physique, le repos, les vacances, la relaxation, l’alimentation saine, le sommeil satisfaisant, l’amour.

 

Le chaos cardiaque : le monde change et ses changements sont chaotiques ainsi que nos émotions, nos pensées, nos sentiments qui activent le système nerveux autonome ; son rôle est de maintenir un milieu stable pour préserver la vie.

 

Le système nerveux orthosympathique agit comme un accélérateur pour le cœur : fuite ou combat. C’est l’adrénaline.

 

Le système nerveux parasympathique agit comme un frein pour le cœur. C’est le système de la relaxation, du repos, de la reconstitution de l’énergie.

 

La cohérence cardiaque : il s’agit d’un état particulier de la variabilité cardiaque qui entre en cohérence avec la respiration. La courbe de variabilité devient harmonieuse et douce, l’amplitude augmente.

Lorsqu’on inspire le cœur s’accélère.

Lorsqu’on expire le cœur ralentit.

Il est donc possible de contrôler les accélérations et les ralentissements du cœur en contrôlant la respiration. Lorsqu’on observe la courbe du pouls pendant une respiration consciente, ample et régulière, la fréquence cardiaque de chaotique devient cohérente.

2) La méthode 365 :

 

3 fois par jour : il faut pratiquer tous les jours pour obtenir des résultats. Les effets ont une durée de 3 à 6 heures.

  • 1ère séance au lever : c’est le moment où la sécrétion de cortisol est la plus importante de la journée. Cette séance se pratique avant le petit déjeuner en position debout ou assise, les deux pieds au sol.
  • 2ème séance 4 heures plus tard : avant le déjeuner
  • 3ème séance milieu ou fin d’après-midi
  • 4ème séance optionnelle : avant le repas du soir ou 1 heure avant le coucher

 

6 respirations par minute : la cohérence cardiaque est au maximum lorsque les 6 cycles respiratoires par minute sont effectués. Cette norme physiologique correspond au résultat de l’évolution de notre espèce.

 

Pendant 5 minutes : Les résultats sont obtenus dès 3 minutes sachant que 5 minutes permettent à l’organisme d’installer la respiration en évitant la venue de pensées parasites.

 

365 : à pratiquer toute l’année !

 

3) Pour aller plus loin :

 

La méthode 365 peut être utile, à condition de la pratiquer régulièrement, en cas d’émotion vive, de colère, de peur, de mauvaise nouvelle, avant un examen, en cas de trac…

Il suffit de respirer pendant 1 minute, 6 respirations, avant ou après l’événement : on peut la noter 161. Si possible, on peut maintenir la respiration pendant 2 ou 3 minutes : 162, 163.

Cette méthode est discrète et toujours efficace.

En conclusion : il suffit de consacrer 15 minutes par jour pour vivre mieux et plus longtemps. C’est un engagement pas si facile à tenir dans nos vies remplies. Après quelques semaines, la contrainte se fera moins sentir car l’organisme demandera cette trêve qui permet de se recentrer sur le présent et sur soi-même.

 

 

 

Elle signifie « faire briller la tête »

C’est une respiration qui se pratique le matin par série de 24.

Elle consiste en une inspiration passive et une série d’expirations actives par les 2 narines.

 

Description :

 

  • pratiquer une inspiration complète qui permet de gonfler le ventre et ouvrir la poitrine.
  • pratiquer une série de 3 expirations rapides et en rafale (par le nez) en rentrant l’abdomen
  • l’inspiration suivante est passive

 

Bienfaits :

 

  • hyper oxygénation du sang et alcalinisation du pH
  • hyper oxygénation du cerveau, chasse les idées parasites
  • dynamisation
  • chasse l’air résiduel des poumons
  • renforce le système respiratoire
  • dégage les sinus
  • favorise le retour veineux
  • masse le système digestif et les organes internes
  • tonifie les muscles transverses
  • réchauffe
  • favorise la libido

Attention : aux spasmophiles, épileptiques, asthmatiques, femmes enceintes, pathologies aiguës de l’abdomen, hypertendus

 

Cet exercice fortifie le « centre » de l’homme situé à quelques centimètres sous le nombril et qui est le centre de gravité du corps. La respiration abdominale fait intervenir le muscle diaphragme et peut se pratiquer dans de nombreuses positions : allongée, assise, à quatre pattes…

Vous pouvez contracter le périnée et la sangle abdominale au cours de cette respiration.

  1. Inspirez doucement par le nez. Essayer d’éliminer l’idée que vous respirez avec votre thorax et gonflez naturellement le ventre pendant que vous inspirez. Essayez de prolonger ce mouvement le plus bas possible, en dessous du nombril.
  2. Expirez doucement par le nez en dégonflant le ventre. Faites cela cinq minutes, le matin en se réveillant, le soir en se couchant et dans la journée. Chaque fois que vous y pensez, pratiquez la respiration abdominale.

 

 

La respiration complète fait appel aux 3 étages respiratoires en commençant toujours par l’étage du diaphragme à l’inspiration comme à l’expiration :

 

  • l’étage du diaphragme (voir respiration complète)
  • l’étage costal bas (les côtes s’écartent à l’inspiration et s’abaissent à l’expiration)
  • l’étage costal haut (les clavicules se soulèvent à l’inspiration et s’abaissent à l’expiration avec un relâchement des épaules)

 

Pour un aspect plus revitalisant et pour renforcer la vigilance, on peut pratiquer une rétention sur poumons pleins (2 secondes) ou poumons vides. Le mouvement respiratoire est lent et continu.

Bienfaits :

 

  • relâchement, détente physique et mentale
  • antistress et réchauffant
  • renforcement du centre et du bassin
  • reconnexion avec le présent et recentrement
  • massage du système digestif
  • circulation de retour

L’activité physique est la seule technique naturelle de santé permettant d’activer en même temps tous nos émonctoires. Elle favorise aussi l’apport des nutriments aux cellules et l’élimination des déchets.

Pour une action optimale, l’activité physique doit être régulière voire quotidienne et durer entre 30 à 45 mn. La transpiration est l’indication de l’efficacité.

L’activité physique peut être augmentée matin et soir en pratiquant les trajets de déplacements à pied ou en vélo, en utilisant les escaliers, en contractant les muscles dans la journée par série de 5, en jardinant ou bricolant…

En effet, le mouvement favorise tous les fonctionnements métaboliques et participe à l’homéostasie corporelle. Le sport est donc incontournable dans la détoxication de l’organisme et l’équilibre général.

 

Principe et bienfaits :

 

L’activité physique permet l’évacuation de tous les déchets à la fois, car  :

  • le péristaltisme de l’intestin est augmenté par l’action du diaphragme, par les mouvements respiratoires et par le travail abdominal

  • la température corporelle augmente et favorise la transpiration. La peau active les glandes sudoripares et sébacées pour ce processus

  • l’amplitude respiratoire est augmentée et permet l’élimination des acides faibles par les poumons

  • l’apport hydrique est renforcé pour s’adapter à l’activité et les sécrétions hormonales surrénaliennes pour les sports cardiovasculaires sollicitent les reins et leur bon fonctionnement

  • les phénomènes inflammatoires et certaines pathologies sont diminués (ORL, problème de peau, lombalgie, diabète, circulation sanguine…)

  • les toxines sont transportées jusqu’aux organes d’élimination via la circulation sanguine pour les déchets hydrosolubles et lymphatique pour les toxines liposolubles

  • l’augmentation du rythme cardiaque et respiratoire est liée et permet d’oxygéner les cellules qui vont produire ainsi l’énergie nécessaire. Cette accélération va augmenter l’élimination des déchets de l’organisme

  • l’activité cellulaire est améliorée ce qui évite aussi un vieillissement prématuré de l’organisme

  • l’activité entraîne un sentiment de libération, de purification et de satisfaction avec une libération d’hormones de plaisir. Le sentiment de « saine fatigue » favorise le sommeil et chasse les idées noires

 

Recommandations :

 

  • éviter l’excès qui favorise le stress oxydatif lié à la production d’ATP : acide lactique et autres déchets pro-oxydants très délétères à l’organisme

  • éviter les efforts violents et prolongés

  • privilégier un entraînement qui nécessite un effort non violent et régulier dans le temps ou en cas de cure de détoxication

  • éviter les traumatismes et courbatures

  • mettre en place une période d’échauffement en début d’activité

  • terminer la séance par des étirements et une douche chaude

  • s’hydrater régulièrement par petite quantité

  • vérifier sa condition physique et l’état de sa forme pour adapter les activités physiques (l’effort fourni doit se faire sentir sans douleur)

  • se faire encadrer en cas de reprise d’activité

  • éviter l’addiction possible

  • éviter en cas de troubles mentaux

Quel sport ?

  1. Le jogging, course, marche rapide, vélo, raquette ou ski de fond

Cette activité se pratique en plein air. En fonction de la condition physique, le jogging peut être remplacé avantageusement par la marche rapide accompagnée d’une respiration adaptée. Le rythme cardiaque doit être surveillé et ne pas excéder 75% de la fréquence cardiaque maximale. Il ne faut pas être essoufflé et capable de parler durant l’effort. A éviter également, les alternances d’accélération et de ralentissement. La marche est un sport particulièrement indiqué pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, de fibromyalgie ou d’arthrose.

Toutes ces activités renforcent la masse et le tonus musculaire, entretiennent la souplesse articulaire et l’équilibre, développent l’endurance cardiovasculaire, stimulent le fonction cérébrale (mémorisation)

La qualité des chaussures est indispensable.

A noter qu’une heure de marche par jour réduit le risque de cancer du sein.

  1. La gymnastique, gymnastique rythmique, Pilates ou la danse

Ce sont des pratiques qui sollicitent différents muscles tour à tour et augmentent la micro-circulation locale en favorisant l’élimination des déchets. Il est préférable de travailler l’ensemble du corps qu’une partie localisée (abdos fessiers par exemple). Les techniques posturales comme les Pilates ou Feldenkreis rééquilibrent en plus les déséquilibres posturaux et libèrent les blocages ou tensions sources de toxines endogènes.

  1. Le yoga, gi-gong, tai-chi

Ces une activité qui prend en charge les toxines physiologiques mais également mentales et émotionnelles.

Chaque mouvement est accompagné par la respiration et cette interaction permanente va améliorer le stress très générateur de toxines.

Cette activité est préconisée le matin au réveil ou en matinée

  1. Natation, gymnastique aquatique

Ce sont des pratiques douces pour les articulations qui permettent aussi de soulager la circulation sanguine.

Elles sont recommandées pour les personnes en surpoids.

Plusieurs formules sont proposées y compris pour les personnes du 3ème âge.

  1. Vélo ou rameur d’appartement

Toute activité est bénéfique y compris les exercices à pratiquer chez soi

L’hiver est relié à l’organe des reins en médecine chinoise. C’est aussi la saison où l’on doit ralentir le rythme, augmenter le temps de sommeil et adapter l’alimentation.

 

Comment préserver sa santé en hiver ?

 

  1. Tout d’abord préserver son équilibre acido-basique

    Il faut éviter les protéines animales pour ne pas surcharger les reins surtout dans leur travail nocturne d’élimination acide. Ce sont les reins qui filtrent les acides forts (déchets animaux) mais ils ont une capacité quotidienne limitée. Les protéines végétales génèrent des acides faibles facilement éliminés par les poumons. En cas de surcharge, on retrouve les déchets acides dans les articulations sous forme de cristaux irritants qui entretiennent le processus inflammatoire.

  2. S’hydrater

    L’hydratation ne doit pas être oubliée en hiver : il faut s’hydrater régulièrement pour aider les reins à diluer les déchets : boire des tisanes (pissenlit, aubier de tilleul, piloselle), de l’eau peu minéralisée. Avec un extracteur de jus ou une centrifugeuse, on peut préparer des jus de légumes frais : betterave, navet, céleri, carottes… C’est une excellente source alcaline qui préserve nos réserves minérales.

  3. S’alimenter

    Il faut maintenir une portion de légumes plutôt cuits (soupe, cuisson vapeur) pour de pas refroidir l’organisme et bien l’hydrater. Les crudités sont réservées pour les tempéraments « sanguins ». Les fruits de saisons apporteront vers 17h une source de vitamines. C’est la saison des fruits secs : raisins, figues, pruneaux, baies de Goji, myrtilles… et des fruits oléagineux : amandes, noix, noisettes, noix du Brésil, graine de courge, de tournesol…

    Il faut éviter les protéines le soir et les réserver pour le matin ou le midi en quantité raisonnable.

    Enfin, les céréales (riz, quinoa, pâtes…) sont à choisir ½ complètes pour bénéficier des vitamines et mélangées aux légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots rouges, fèves..), elles constitueront une protéine végétale, digeste et moins acidifiante.

  4. Dormir

    Il faudrait pour préserver sa santé en hiver, augmenter le temps de sommeil de 2 heures. Dans le meilleur des cas, se coucher 1 heure plus tôt, aide l’organisme à la désacidification nocturne et à la récupération.

  5. S’oxygéner

    Il est important de rester en contact avec la nature en privilégiant une marche quotidienne, à la lumière du jour, en respirant en conscience et en vidant l’air résiduel stagnant dans nos poumons. La respiration renforcée participe à l’élimination de nos acides faibles.

    Il faut bien aérer les habitations et diffuser des huiles essentielles purifiantes : eucalyptys, agrumes, lavande, ravintsara, pin…

  6. La sensibilité au froid

    L’adaptation au froid dépend de réactions hormonales impliquant les glandes surrénales (qui coiffent les reins) et la glande thyroïde chargée de la régulation de la température corporelle. Il existe des plantes et macérât qui soutiennent l’organisme pour mieux résister au froid et stimuler l’immunité.

  7. Les carences

    C’est durant l’hiver que les carences de vitamines et minéraux se fait sentir. Il faut préserver ses réserves de fer dont certains symptômes mettront en alerte (fatigue, irritabilité, vertige, pâleur, fragilité des phanères…). La vitamine D est à complémenter à raison de 200 UI par jour. Les apports concentrés sont à éviter afin de préserver le foie. Les minéraux basiques (magnésium, calcium, potassium) sont à privilégier par voie alimentaire et si besoin en complément alimentaire.

Je vous souhaite un hiver lumineux et une bonne santé pour cette année à venir.

Il s’agit de l’étude de l’eau sous toutes ses formes, appliquées à l’organisme, dans le but de maintenir ou de retrouver la santé. L’application peut être interne ou externe.

C’est à l’eau par voie externe et à ses bienfaits, je vais m’intéresser

Quelques rappels :

Le chaud va attirer le sang vers la peau, dilate et génère une vasodilatation

le froid va chasser le sang vers l’intérieur du corps, rétracte et génère une vasoconstriction

Le chaud stimule les glandes sudoripares de la peau

Le froid stimule les reins, les poumons et parfois les intestins

Le chaud apaise

Le froid stimule puis apaise

Le tiède régularise et régénère

 

Les bains

 

 

  1. Chaud (38°)

    Le bain chaud décongestionne les organes internes, dilate les capillaires sanguins,augmente la vascularisation des tissus et le rythme cardiaque, créé une fièvre artificielle et ouvre les glandes sudoripares. Résultat : élimination des toxines, augmentation des anticorps et de la diurèse et relaxation. A faire le soir de préférence. Pas de contre indication.

A mettre en place dans le cadre d’une cure de désintoxication et revitalisation

A conseiller pour les tempéraments nerveux

  1. Froid ou frais (15 à 22°)

    Le bain froid congestionne les organes internes et vidange les vaisseaux sanguins superficiels, fait baisser la fièvre, stimule les glandes surrénales, augmente la combustion du sucre et la thermogenèse (production de chaleur). Résultat : stimulation et augmentation du métabolisme cellulaire avec création de chaleur, de l’activité de la peau , renforce le cœur et les muscles, perte de calorie. Il faut faire un échauffement préalable du corps avant toute application froide.

    Toujours avant le repas.

    A mettre en place dans le cadre d’une cure de désintoxication et revitalisation

    A conseiller pour les tempéraments sanguins

  2. Tièdes (37°)Le bain tiède régularise la température et les systèmes nerveux et glandulaires, régénère les tissus.

    A mettre en place dans le cadre d’une cure de stabilisation ou lors de pathologies.

     

Le Hammam et le Sauna 

Le Hammam est à 50/60° chaud et humide et le sauna est à 80/110° chaud et sec.

Le Hammam stimule principalement les glandes sébacées et la couche basale de la peau pour un effet relaxant et nettoyant.

Le Sauna stimule les glandes sudoripares, donc l’élimination des sels et acides. Il est indiquer pour les pathologies de type arthrose ou rhumatismes.

Le sauna nécessite des règles d’utilisation : être réchauffé (pour ouvrir les glandes sudoripares), rester peu de temps au début, prendre une douche fraîche et se reposer. On peut effectuer plusieurs cycles (pas plus de 3).

 

Le bain de siège

Il s’agit de s’asseoir dans de l’eau, avant les repas, jusqu’au niveau du pubis. Il faut éviter de se refroidir. On peut y rester quelques secondes ou minutes.

  1. Chaud Il est recommandé lors de règles douloureuses ou d’infécondité.
  2. Froid ou frais Il est recommandé pour stimuler le système nerveux, tonifier le périnée, décongestionner le petit bassin (améliore la constipation), améliorer les hémorroïdes (tiède)

Le bain de pied ou pédiluves

  1. ChaudIl est recommandé chez les stressés, angoissés, insomniaques, migraineux, problèmes respiratoires et asthme, pour stimuler le système cardio-vasculaire et détendre le plexus solaire.
  2. Froid Il se prend jusqu’aux genoux, pour améliorer les varices, œdèmes, jambes lourdes, et favorise l’activité cérébrale.

Le bains de mains et d’avant bras ou maniluves : chaud

Il aide à lutter contre les extrémités froides des personnes frileuses et nerveuses.

Il décongestionne les poumons en cas de bronchites ou asthme.

La douche écossaise ou alternée

Elle consiste en une alternance de chaud et de froid. Elle stimule le système nerveux, l’adrénaline, le brassage des liquides du corps et favorise une gymnastique des vaisseaux. Suivant sa vitalité, on peut commencer par le chaud et finir par le chaud ou l’inverse.

Le bain dérivatif

Il s’agit d’une technique qui combine l’action de la fraîcheur à celle de la friction (à l’aide d’un gant de toilette) dans les deux plus inguinaux et sur le périnée. Le but est de déplacer la toxémie vers l’intestin mais aussi le déplacement et le cheminement dans tout le corps des graisses issues de la digestion. Le bain dérivatif se pratique sur une cuvette d’eau froide (on peut commencer avec de l’eau tiède). Il favorise la perte de poids.

France Guillain a réhabilité cette technique connu depuis des milliers d’années.

 

L’EQUILIBRE ACIDO BASIQUE

 

Je vais vous présenter un sujet qui concerne un nombre croissant de personnes parmi lesquelles des citadins que je rencontre en consultation : c’est l’équilibre acido basique.

Définition :

L’acidose est donc l’envahissement du tissu conjonctif par les acides. Le tissu conjonctif est une structure de soutien de tous les organes. Il assure un bonne oxygénation cellulaire, une alimentation et hydratation des organes ainsi que l’élimination des déchets.

En cas de carence de vitamines, enzymes et micronutriments, le cycle énergétique de Krebs se bloque au stade « acide » ce qui entraîne la mort de la cellule et la fixation d’acide sur les fibres de ce tissu conjonctif qui est moins performant pour les échanges indispensables aux organes.

C’est à ce niveau que les bases alcalines vont être sacrifiées pour maintenir le Ph.

  1. Qu’est ce qu’un acide ?

    Chimiquement, un acide est une substance qui libère des ions Hydrogène dans l’eau. En fonction de cette libération, le taux d’acidité est variable. Le pH est également un moyen de mesurer l’acidité en fonction de sa teneur en minéraux.

    Les principaux minéraux acides sont : le soufre, le chlore, le phosphore, le fluor, l’iode et la silice.

  2. Qu’est ce que base ?

    Les bases libèrent très peu ou pas d’ions Hydrogène. Elles ne sont pas agressives pour l’organisme et sont employées pour atténuer les dégâts des acides. Les amandes et bananes font partie des aliments basifiants ou alcalins.

    Les minéraux basiques sont : calcium, magnésium, potassium, sodium, fer, manganèse, cobalt et cuivre.

  3. Le système de mesure :

    C’est le pH ou potentiel hydrogène.

    L’échelle de mesure va de 0 à 14 et le chiffre 7 représente l’équilibre. Plus une substance est acide plus le chiffre est bas (de 0 à 6) et l’alcalinité est représentée par un chiffre plus élevé (de 8 à 14).

    Le sang n’a quasiment pas de variation du pH qui est stabilisé pour la vie à 7,39. Les autres liquides du corps peuvent varier.

  4. Qu’est ce que le système tampon ?

    Lorsque l’on associe un acide à une base, les propriétés respectives s’annulent et forme un sel neutre facilement éliminé par l’organisme

  5. Les acides forts et faibles :

Les acides forts proviennent principalement des protéines animales. Il s’agit des acides sulfuriques, uriques et phosphoriques. Leur élimination nécessite un travail important du foie et des reins. L’excédent s’accumule dans les tissus car cette élimination est limitée.

Les acides faibles sont d’origine végétale. Il s’agit de l’acide citrique, oxalique, pyruvique. Ils sont volatils et s’éliminent par les poumons qui les transforment en gaz carbonique et vapeur d’eau. Cette élimination est illimitée.

Certaines personnes présentent une faiblesse métabolique face aux acides essentiellement faibles. Ce qui signifie que l’oxydation sera insuffisante et le citron par exemple, aura un effet acidifiant et non alcalinisant. Pour en être sûr, on peut sur deux jours augmenter les quantité de fruits par exemple et analyser les résultas : on va mieux ou moins bien.

  1. Symptômes de l’acidose

    Les symptômes généraux sont multiples mais il suffit d’avoir dans le présent ou le passé, quelques uns des troubles, que je vais vous énumérer, pour avoir un terrain acide :

  • État général : fatigue constante et manque d’énergie, difficulté à la récupération, coup de pompe, perte de tonus, frilosité, perte de poids et tendance aux infections

  • État psychique : tendance dépressive, tristesse, idée noire, nervosité et agitation, sensibilité au bruit et au stress

  • Tête : pâleur, maux de tête, yeux larmoyants et sensibles, conjonctivite, kératite, blépharite

  • Bouche : salive acide avec sensibilité des gencives, aphtes, infections récidivantes

  • Dents sensibles au chaud et au froid, carie

  • Estomac : reflux acides, spasmes, gastrite et ulcère

  • Intestins : brûlure rectale, fistule ou fissure, tendance diarrhéique, crampe et douleur

  • Reins et vessie : irritation et brûlure

  • Voie respiratoire : goutte au nez, sinusite, angine, laryngite, tendance allergique

  • Peau, ongles, cheveux : peau sèche, rouge et irritée, sudation acide et irritante, fissure, eczéma, démangeaison, mycose, ongles dédoublés et cassants, cheveux ternes qui tombent en quantité trop importante

  • Muscles : crampe et spasme, contracture au niveau de la nuque,

  • Système osseux et articulaire : déminéralisation, ostéoporose, craquement des articulations, blocage vertébraux, lumbago, inflammation des ligaments, douleur articulaire et lombaire

  • Système circulatoire : hypotension, frilosité, anémie, engelure

  • Glandes endocrines et organes génitaux : accélération de la glande thyroïde, inflammation des voies génitales avec perte blanche chez les femmes

  • Système nerveux : névralgie, insomnie, sensibilité accrue à la douleur

  1. Moyens de lutte de l’organisme contre l’acidose

    Notre organisme a principalement 2 moyens pour se désacidifier :

    – rejeter les acides vers l’extérieur du corps grâce aux reins, à la peau et aux poumons

    – neutraliser les excès d’acide en formant un sel neutre grâce au système tampon : association d’un acide et d’une base (à partir de minéraux basiques dans les organes)

  2. Les tests et questionnaires

On peut se faire une idée précise de son terrain à l’aide de quelques tests et questionnaires.

Tout d’abord, le test du pH urinaire réalisé à l’aide de « papier tournesol » vendu en pharmacie. Ce test est simple à réaliser chez vous, sur une semaine, gâce à un tableau qui entralise les informations.

Il faut ensuite analyser les symptômes dont je vous ai déjà parlé à l’aide d’un questionnaire

Il faut enfin analyser l’alimentation et le mode de vie de façon précise. C’est un travail que je vous propose en consultation.

  1. L’alimentation et l’acidose

    Pour mettre en place une alimentation adaptée, il faut distinguer les aliments en 3 catégories : les aliments acides, acidifiants et alcalinisants.

  2. Les aliments acides

    Il s’agit principalement d’aliment végétal produisant des acides faibles. Les personnes métabolisant correctement ces acides en les oxydant pourront les inclure dans leur alimentation. Les personnes souffrant de faiblesse métabolique devront les consommer qu’occasionnellement.

    Dans cette catégorie, on trouve les agrumes, les fruits acides (groseille, cassis…), les fruits non mûrs, les légumes acides (oseille, cresson…), la choucroute, le vinaigre, le petit lait et le miel.

  3. Les aliments acidifiants

    Ce sont principalement des aliments riches en graisse, en sucre et en protéine. On y trouve les viandes, les œufs et fromages, les huiles et corps gras, les céréales, les légumineuses, les sucres, les boissons industrielles, le café, le thé, le cacao et le vin.

    Ces aliments devront être consommés accompagnés d’aliments alcalins en quantité suffisante mais non supprimés.

  4. Les aliments alcalins

    Il s’agit essentiellement des légumes verts et colorés (hors tomates), des pommes de terre et patates douces. On y trouve également les bananes, les amandes et noix du Brésil, les châtaignes, les fruits secs (sauf l’abricot sec), les olives noires conservées dans l’huile, l’avocat, le sucre intégral, le lait et les huiles pressées à froid. Certaines eaux minérales sont alcalines et peuvent être consommées en cure. Il est nécessaire de consommer ces aliments à chaque repas de façon égale ou supérieure aux aliments acidifiants.

  5. Le drainage des acides par des techniques naturelles

    Les acides sont entraînés vers l’extérieur du corps grâce aux reins, à la peau et aux poumons.

    – Tout d’abord par les reins : ils ont une capacité limitée d’élimination des acides forts. Il faut premièrement avoir une hydratation suffisante en dehors des repas. Deuxièmement, on peut faire des cures de plantes diurétiques pour augmenter la diurèse sous forme de tisane ou de gélule. Pour en vérifier le résultat, les urines doivent être plus foncées et fortes car chargées d’acide.

    – Ensuite par la peau : ce sont les glandes sudoripares qui vont entraîner les acides vers l’extérieur. C’est donc par l’hydrologie que l’on va aider l’organisme à travers des bains chauds avec friction de la peau, des saunas ou hammam. Il existe également des plantes sudorifiques pour accentuer cette élimination. Il ne faut pas oublier l’exercice physique qui participe largement à la désacidification.

    – Enfin, par les poumons : ils vont éliminer les acides faibles par oxydation. Là encore l’exercice physique va augmenter le volume respiratoire. La technique du bol d’air Jacquier est à conseiller ainsi que la simple pratique de respirations profondes à tout moment de la journée.

  6. Les compléments alimentaires

    Il faut dans un premier temps, soutenir l’organisme en apportant des bases minérales. Toute la subtilité réside dans le choix de ces compléments et dans la quantité et la durée de la prise, sachant qu’elles est personnelle à chacun.

  7. Conclusion

    L’acidose est un déséquilibre ayant des répercussions sur la globalité de la santé. La naturopathie vise à rééquilibrer le terrain et tout particulièrement le terrain acido-basique à travers plusieurs techniques. :

    – l’alimentation personnalisée en fonction de chacun avec éventuellement la mise en place de monodiète

    – le soutien du foie et de la sphère intestinale

    – le drainage des acides par la peau et les reins

    – les exercices physiques et l’oxygénation

    – la gestion du stress et enfin la mise en place d’une hygiène de vie durable et simple.

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